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jo00 Bouhan (de) Françoise femme de Nicolas Forgeault - De sable, à trois bandes d'or, la seconde chargée de deux étoiles de sable.
ab00 Bouhardière (de) Voir Bohineust de Bouhardière -
rl00 Bouharmont Soumagne (P. de Liège) - D'argent, au sautoir de gueules, acc. en chef d'une rose du même, boutonnée d'or, barbée de sinople. Cimier: un vol à l'antique d'argent.
bo00 Bouhault Poitou - (Fam. ét.) - Échiqueté d'or et de gueules.
ed00 Bouhaut Niort, Poitou - Charles, Simon - Échiqueté d'or et de gueules.
ed00 Bouhaut Niort, Poitou - François, marchand bourgeois de la ville de Niort - D'or, à un boeuf échiqueté d'argent et de gueules.
ed00 Bouhel Thouars, Poitou - Gabriel, hoste à Saint-Aubin-du-Plain - De gueules, à deux boules d'or l'une sur l'autre.
jk00 Bouhelier Charles, enregistré à Dole, prêtre et familier en l'église collégiale de Dole, prieur du Saint-Sépulcre - De gueules, à trois fasces d'or.
rl00 Bouhelier Franche-Comté - De gueules, à trois fasces d'or.
ju00 Bouhelier Franche-Comté - Seigneur d'Audelange, Sermange, Viseney - De gueules à trois fasces d'argent.
ka00 Bouhelier Franche-Comté - Seigneurs d'Audelange, de Sermange, de Viseney, en Franche-Comté - De gueules, à trois fasces d'or.
jk00 Bouhelier François, enregistré à Dole, seigneur de Viseney, conseiller du Roi en ses conseils et son procureur général en ladite Chambre - De gueules, à trois fasces d'or.
jk00 Bouhelier Joseph, enregistré à Besançon, prêtre, curé de Dammartin et doyen de Varesco - De gueules, à trois bandes d'or.
jk00 Bouhelier Pierre-Étienne, enregistré à Ornans, conseiller du Roi, lieutenant général au siège et bailliage d'Ornans - De gueules, à trois fasces d'or.
ro00 Bouhélier Franche-Comté - (Ex-Libris, Coll. Quantin) - De gueules, à trois fasces d'or. Supports: deux lions.
jv00 Bouhélier Franche-Comté - (n° 668) - Famille de Cernay-lez-Maîche anobl. le 13 avril 1533 - De gueules à trois fasces d'or.
ab00 Bouhêlier d'Audelange, de Cernay et d'Offlanges Franche-Comté (JM6090) - De gueules, à trois fasces d'or.
jk00 Bouhellis Antoine, enregistré à Dole, bourgeois de Dole - De gueules, à trois fasces d'or.
ea00 Bouhet Famille noble du Bas-Poitou - D'azur, au sautoir d'or, chargé de cinq losanges de gueules.
ed00 Bouhet Mauléon, Poitou - Pierre, sergent royal à Saint-Hilaire de Loulay - De gueules, à une tour d'argent, acc. en chef de deux boules d'or.
bo00 Bouhet Poitou - Voir Bouet. -
bo00 Bouhet ou Bouet Poitou - D'azur, au sautoir d'or chargé de cinq losanges de gueules.
sl00 Bouhier - Un boeuf.
jc00 Bouhier - Coupé, au 1, d'azur au boeuf passant d'or, au 2, de gueules à trois molettes d'éperon d'or (Champlucy).
tn00 Bouhier - D'azur, au chevron d'or acc. de deux croissants d'argent en chef et en pointe d'un rencontre de boeuf d'or.
jc00 Bouhier - D'azur, au boeuf passant d'or. Devise: IMPAVIDE ou PASCITUR UT PASCAT.
jc00 Bouhier (1575) - Écartelé, aux 1 et 4, de Bouhier, aux 2 et 3, de sable à la bande d'argent chargée d'une étoile de gueules et acc. de deux roses (Prevost). Cimier: tête de boeuf.
gu00 Bouhier (Jean), savant et littérateur, président à mortier au Parlement de Bourgogne, membre de l'Académie française, né à Dijon, le 16 mars 1673, mort le 17 mars 1746. Il était fils de Bénigne Bouhier, aussi président au même Parlement. Le goût des lettres, l'amour du beau, les nobles jouissances intellectuelles furent en quelque sorte le trait caractéristique de cette illustre famille. Dès la fin du XVème siècle, au commencement du règne de Louis XII, l'on voit un Jean Bouhier, conseiller au Parlement de Dijon, collectionner médailles, livres et manuscrits. Bénigne, son fils, et Jean, son petit-fils, réunissent respectivement de nombreux ouvrages, que Jean couvre de notes savantes. Étienne, le fils de celui-ci, son droit fait, parcourt toute l'Italie, d'où il rapporte une grande quantité de volumes précieux dont il forme le noyau de sa Bibliothèque, qu'il augmenta considérablement ensuite. "Par le catalogue que j'ai conservé, dit le président Bouhier, l'on voit qu'elle était nombreuses et très bien choisie. Je crois même qu'il y avoit alors peu de particuliers qui en eussent de semblables". Étienne mort, cette Bibliothèque est démembrée et répartie entre ses enfants. L'aîné, Jean Bouhier, conseiller au Parlement de Dijon, aïeul du président, entreprend de la reconstituer, et dans ce but n'épargne ni peine ni dépenses. Aux quelques volumes, portion de son héritage, il ajoute d'abord tout ce qui restait de la célèbre collection de Ponthus de Thyard, évêque de Chalon-sur-Saône, qu'il acquit vers 1642 de Ponthus et Louis de Thyard, héritiers et neveux du prélat. Puis, à force de persévérance, il finit par recouvrer la plupart des livres qui avaient été disséminés chez les divers membres de la famille lors de la dispersion de la Bibliothèque de son père. Non content des imprimés, il se met avec ardeur à la recherche des manuscrits, et en rassemble un nombre considérable des plus intéressants. Ceux qu'il ne peut avoir en original, il les fait copier à ses frais, et en copie lui-même plus de cinquante volumes. Telle fut l'origine de cette Bibliothèque fameuse qui, renfermant les principales productions de la pensée humaine, depuis l'antiquité jusqu'alors, devait, de père en fils, subsister près d'un siècle et demi, et pendant ce long espace de temps exciter l'admiration des amateurs contemporains. En 1671, époque à laquelle mourut Jean Bouhier, elle passait déjà pour l'une des plus remarquables du temps. Son fils, Bénigne Bouhier, la conserva et l'entretint avec un soin pieux, puis la transmit à Jean Bouhier, le président, celui qui devait être la gloire de sa maison par son talent, son caractère et ses vastes connaissances. Entre ses mains la collection paternelle prit un développement, qu'elle dépassa bientôt tout ce qu'on avait vu en ce genre jusqu'à ce jour chez un simple individu, tant par la richesse du fond, que par la splendeur de la forme. On y comptait alors plus de 35,000 volumes représentant les ouvrages les plus rares et les plus habilement ornés. Là, sur des rayons en bois des îles, garnis de crépines, soie et or, dans leurs reliures à larges dentelles, se pressaient, austères, les Étienne, les Plantin, les Aldes, les Sébastien Gryphe, les Michel Vascosan, les Wechel, les Antoine Verard, toutes les gloires de la typographie d'alors. On y trouvait aussi environ 2,000 manuscrits précieux à tous égards, et surtout pour l'histoire de la Bourgogne en général et de la ville de Dijon en particulier, et un grand nombre de cartons pleins d'estampes et de gravures des meilleurs maîtres. Le président Bouhier avait encore recueilli dans la succession de son grand-père un superbe cabinet d'antiquités de toute espèce: médailles romaines, grecques, hébraïques, et tout module; monnaies anciennes, or et argent, pierres gravées, agates, onyx, et autres objets de curiosité de tous les âges et de tout les lieux. Sans dédaigner l'art proprement dit, le président Bouhier, entraîné par sa passion dominante, la bibliophilie, se défit, en 1719, de ce cabinet pour enrichir sa Bibliothèque. Cette Bibliothèque jouissait d'une réputation universelle. D'un bout à l'autre du monde savant, tout de qu'il y avait de distingué dans les lettres, les arts et les sciences, se donnait rendez-vous dans les salles magistrales du magnifique hôtel (1) qui la renfermait. On parlait de Bouhier et de ses livres à Rome, à Venise, à Naples, à Leipsick, à Amsterdam, à Saint-Pétersbourg, comme à Dijon, à Aix et à Paris. Bernard de la Monnoye, un Dijonnais et un bibliophile aussi, voulait qu'on mît à l'entrée de ce pandémonium bibliographique le distique suivant que, dans son enthousiasme, il avait composé: Haec sacra qui lustras, Buhierum sedulus audi, Omnibus hic libris, plura docere potest. Le président Bouhier était le type du bibliophile, il ne se contentait pas d'amasser des livres, mais il les lisait et faisait sur chacun d'eux des remarques qu'il consignait soit sur les marges mêmes des volumes, soit sur des feuilles détachées (2). De plus, lorsque sa collection fut composée à peu près comme il l'entendait, quand elle répondit à son idéal, seul, de sa propre main, avec une patience surhumaine, il en dressa le catalogue. L'imagination recule effrayée devant un pareil travail, et l'on se demande, non sans stupeur, comment au milieu de ses nombreuses exigences sociales, de ses travaux littéraires, des devoirs impérieux de sa charge et de la correspondance qu'il entretenait, active avec tous les savants de son époque, il ait pu trouver encore le temps d'écrire de gigantesque in-folio contenant deux mille quarante-huit colonnes ! son biographe et son ami, le P. Odin, en parle comme d'une oeuvre cyclopéenne, et dans son étonnement il s'écrie: Stupent exantlati operis molem, qui tot alia eodem exarata calamo volumina non inspexerunt. Cet inventaire, actuellement conservé à la Bibliothèque publique de Montpellier, contient en outre les additions faites par son gendre Chartraire de Bourbonne, quand celui-ci eut hérité de la Bibliothèque de son beau-père. Elles y forment, avec le fonds principal, un singulier contraste. Dans celui-ci, graves et majestueux, viennent les théologiens, les jurisconsultes, les mathématiciens, les philosophes audacieux, les penseurs en révolte: deux siècles géants, le XVIème siècle et le XVIIème siècle, se donnant la main. Dans celles-là, c'est le XVIIIème siècle, non ces Titans qui escaladèrent le ciel, mais des auteurs en jabots, des poètes parfumés, des muses en falbalas, des prosateurs faisandés; des bouquets à Chloris, des bouts rimés, des opéras-comiques, des chants quintessenciés: toute cette littérature de boudoir qu'une société en décadence lisait, insoucieuse, en attendant le réveil de 89. Cette opposition de goût entre l'illustre magistrat et son successeur semble faire pressentir une dissolution prochaine: c'est ce qui arriva. A sa mort Chartraire de Bourbonne laissa la Bibliothèque à son fils, président au Parlement de Bourgogne, qui, sans l'augmenter, la transmit au comte d'Avaux, son gendre. Ce dernier, si l'on en croit la chronique du temps, était loin de partager la passion de ses ancêtres pour les livres. En effet, dès qu'il fut propriétaire de cette Bibliothèque, sans rivale peut-être, qui avait été successivement possédée et augmentée par plusieurs générations de la même famille, il chercha à s'en débarrasser. Trois ans après la mort de son beau-père, en 1784, il la vendit à l'abbaye de Clairveaux, moyennant la somme de 135,000 livres, prix bien au-dessous de ce qu'elle valait réellement. La vente de la collection Bouhier qui semblait être le patrimoine naturel des compatriotes de l'illustre président, fit une impression pénible sur la partie éclairée de la population dijonnaise. On protesta tout haut et violemment. Bernard Piron, neveu d'Alexis, exprima son mécontentement par l'épigramme suivante: Adieu, riche Bibliothèque, Dépôt du génie et de l'art; Du grand prophète de la Mecque, Va trouver les fils chez Bernard. Sur tes ballots je veux qu'on dise, N'en déplaise au fripier d'Avaux: Trésor livré par la sottise, A l'ignorance de Clairveaux. Cette épigramme n'est pas un modèle du genre, tant s'en faut, mais elle peint assez fidèlement l'indignation facile à comprendre des habitants de Dijon, quand ils virent s'éloigner de leur ville une collection de livres qu'ils considéraient, non sans raison, comme une des gloires de l'ancienne capitale de la Bourgogne. En 1792, la collection du président Bouhier dut être transférée de Clairveaux à Troyes, mais elle n'y arriva pas intacte. Le pillage commença à Bar-sur-Aube, et, d'après nos renseignements, elle laissait dans chaque ville une partie de ses trésors. Arrivée au lieu de sa destination, elle se trouva considérablement diminuée. Plus tard, en 1804, les commissaires du gouvernement impérial, Prunelle et Chardon de la Rochette, en enlevèrent encore chacun une grande partie, qu'ils envoyèrent dans les diverses Bibliothèques des départements. Prunelle, lui, s'empara de presque tout les manuscrits, avec le catalogue de ceux-ci, pour la Bibliothèque de Montpellier. Outre un grand nombre d'imprimés, la Bibliothèque Impériale reçut plusieurs manuscrits précieux, entre autres les douze volumes in-folio dont nous avons parlé (p. 111, note 2), contenant toute la correspondance de Bouhier et les remarques qu'il avait faites sur les ouvrages composant sa Bibliothèque. De son côté, Chardon de la Rochette prit la plupart des éditions rares que son tact de bibliophile lui fit aisément découvrir. Mais ce qui fut plus grave et irréparable en même temps, c'est que vers 1820 la Bibliothèque de Troyes se dépouilla elle-même. En vertu nous ne savons de quel droit ou de quel ordre, et sous quel prétexte, on vendit "comme inutiles" des livres inappréciables, tant par la beauté de l'impression que par l'élégance de la reliure: "des incunables même furent vendus au poids !" Néanmoins, malgré toutes ces dilapidations, ce qui resta forme encore aujourd'hui l'une des principales richesses de la Bibliothèque de la ville de Troyes. - D'azur, au boeuf passant d'or.
jb00 Bouhier Ancien doyen de la Sainte-Chapelle de Dijon - D'azur, à un boeuf passant d'or.
rl00 Bouhier Artois, Bourgogne - D'azur, au boeuf d'or. Cimier: une tête et col de boeuf issant.
bb00 Bouhier Barthélémy, écuyer, seigneur de la Ralière - D'azur, au chevron d'or acc. en chef de deux croissants de même et en pointe d'un rencontre de boeuf aussi d'or.
jb00 Bouhier Benoist, chevalier de Malte, commandeur de Robecourt en Loraine - D'azur, à un boeuf passant d'or.
ro00 Bouhier Bourgogne - D'azur, au boeuf passant d'or (alias passant sur une terrasse). Supports: deux lévriers d'argent, accolés de gueules, bouclés et cloués d'or. (Alias: coupé au I (de Bouhier); au II de gueules, à trois molettes (8) d'or (Champlucy).
ro00 Bouhier Bourgogne - Pierre, conseiller au Parlement de Bourgogne - Écartelé, aux 1 et 4, (de Bouhier), aux 2 et 3, de sable, à la bande d'argent chargée en chef d'une étoile de gueules, et acc. de deux roses d'argent. Cimier: une tête de boeuf d'or.
bd00 Bouhier Bourgogne, seigneur de Savigny, de Versalieus, de Bussons, de Chevigny, de Lantenay - D'azur, au boeuf d'or.
jb00 Bouhier Bénigne, président à mortier, vétéran au Parlement, et sa femme Claire de la Toison - D'azur, à un boeuf passant d'or; accolé de gueules à une bande d'or chargée d'une quintefeuille d'azur.
ea00 Bouhier De Rocheguillaume, Beaumarchais, de la Vérie etc ... - D'azur, au chevron d'or acc. en chef de deux croissants d'argent, et en pointe d'un rencontre de boeuf d'or.
ib00 Bouhier Dijon - D'azur, à un chevron d'or acc. en chef d'un croissant d'argent et en pointe d'un rencontre de boeuf d'or.
tm00 Bouhier Dijon - Conseillers au Parlement de Bourgogne - D'azur, au boeuf d'or.
mb00 Bouhier Dijon, Bourgogne - Benigne, président à mortier, vétéran au Parlement de Dijon, Claire de la Toison, sa femme - D'azur, à un boeuf passant d'or. Accolé: de gueules, à une bande d'or chargée d'une quintefeuille d'azur.