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Glossaire, dictionnaire héraldique: évolution de 1660 à 1905

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Cabane

Petite maison couverte ordinairement de chaume.

Cabasset antique

Défense de tête, du genre des bassinets sans visière, en usage au XVIe siècle.

1679 Que nous nommons morions, aucuns crestez de testes de chiens ou autres animaux, quelques fois differens de metaux ou couleurs, comme les langues & yeux. 1905 Défense de tête, du genre des bassinets sans visière, en usage au XVIe siècle.

Cabestan

Treuil vertical, destiné aux manoeuvres de force et mû au moyen de barres, à bras d'hommes, ou mécaniquement.

1905 Treuil vertical, destiné aux manoeuvres de force et mû au moyen de barres, à bras d'hommes, ou mécaniquement.

Cabillaud

Poisson, concernant: églefin, morue fraîche.

Câble

Gros cordage en filin, en fils de fer ou d'acier, en chaîne.

1872 Grosse corde. 1899 Se dit de toute pièce faite en forme de câble, ou entortillée d'une corde, et aussi de cette dernière enroulée sur elle-même en redorte. 1905 Gros cordage en filin, en fils de fer ou d'acier, en chaîne.

Câblé

Fait de cordes et de câbles tortillés. Différent de cordé.

1780 Se dit de la croix faite de cordes, ou de câbles tortillés. 1843 Se dit d'une croix, d'un pal, etc., composés de cordes ou de câbles tortillés. 1864 Se dit d'une croix faite de cordes tortillées. 1872 Fait en forme de câble. 1885 Se dit d'une croix faite de cordes ou de câbles tortillés. 1887 Signifie que des objets, tels que fasces, croix, etc., semblent formés de câbles tortillés. 1901 Se dit d'un meuble de l'écu formé de cordes tortillées. 1905 Se dit des pièces composées de cordes enroulées ou portant des câbles.

Caboche

Figure héraldique qui est une tête d'animal ou d'homme coupée perpendiculairement ou dans sa partie supérieure.

1905 Figure héraldique qui est une tête d'animal ou d'homme coupée perpendiculairement ou dans sa partie supérieure.

Caboché

Se dit d'une tête d'animal ou d'homme coupée dans la partie supérieure ou perpendiculairement. Si la section était horizontale ou se trouvait à la partie inférieure, on se servirait du mot coupée.

1772 Se dit d'une tête d'animal coupée derriere les oreilles par une section parallele à la face, ou par une section perpendiculaire; au lieu qu'on diroit coupé, si la section étoit faite horisontalement. 1899 Ancienne expression dont on se servait pour dire que la tête d'un animal était coupée perpendiculairement ; équivalant de : à deux têtes admis par nombre d'auteurs anciens. 1905 Se dit d'une tête d'animal ou d'homme coupée dans la partie supérieure ou perpendiculairement. Si la section était horizontale ou se trouvait à la partie inférieure, on se servirait du mot coupée.

Cabot

Petit poisson commun en Méditerranée.

1905 Figure de poisson à grosse tête et à corps en pointe, posé en pal.

Cabre

Chèvre.

1905 Ancien nom de la chèvre.

Cabré

Un cheval cabré est un cheval acculé.

1780 Se dit d'un cheval acculé. 1864 Se dit d'un cheval dressé sur ses pieds de derrière. 1885 Se dit d'un cheval levé sur ses pieds de derrière. 1887 Se dit d'un cheval dressé sur ses jambes. 1899 S'emploie de préférence à acculé et même effaré pour désigner un cheval dressé sur les pieds de derrière. 1901 Indique qu'un cheval est levé sur ses jambes de derrière. 1905 Un cheval cabré est un cheval acculé.

Cabri

Chevreau.

Cabriolet

Fauteuil léger du XVIIIe siècle. Désigne aussi une sorte de voiture légère, montée sur deux roues.

Cabus

Voir Chou.

1905 Se dit d'une variété de chou.

Cadran

S'emploie pour le meuble d'horlogerie ainsi nommé ; on le rencontre aussi dans les armoiries sous forme d'un objet figurant un cadran solaire.

1899 S'emploie pour le meuble d'horlogerie ainsi nommé ; on le rencontre aussi dans les armoiries sous forme d'un objet figurant un cadran solaire.

Cadran d'horloge

Sert de repères sur une horloge

Cadril

Meuble carré et vidé.

Caducée

Nom du bâton ou verge de Mercure consistant en une verge ailée vers le haut, accolée de deux serpents (ou bisses) parfois ailés, entrelacés ou affrontés de sorte que la partie supérieure de leur corps forme un arc. Le bâton est parfois ailé par le bas. Ce nom de caducée a été accepté pour nommer le bâton fleurdelisé dont se servent les hérauts.

1885 A la même signification que dans le langage ordinaire. 1887 Nom du bâton de Mercure, consistant en une verge ailée, accolée de deux serpents qui se regardent. 1899 Meuble de l'Ecu, formé d'une baguette autour de laquelle sont entrelacées deux bisses affrontées, et dont l'extrémité supérieure est garnie de deux ailes éployées. Ce nom de caducée a été accepté pour nommer le bâton fleurdelisé dont se servent les hérauts. 1901 Attribut de Mercure, dieu du Commerce, représenté par une baguette verticale entrelacée de deux serpents ou bisses affrontés et terminée par deux ailes d'oiseau. 1904 Bâton autour duquel s'enlacent deux serpents et terminé par deux ailes. 1905 Attribut de l'écu qui représente une verge surmontée de deux ailes et accolée de deux serpents ou bisses entrelacés et affrontés de sorte que la partie supérieure de leur corps forme un arc.

Caféier

Arbrisseau qui produit le café.

1901 Une branche de caféier et une branche de tabac entourent le blason officiel du Brésil.

Caftan

Espèce de robe ou de pelisse doublée de fourrure, qui est en usage en Orient.

1905 Espèce de robe ou de pelisse doublée de fourrure, qui est en usage en Orient.

Caille

Oiseau voisin de perdrix, migrateur.

Cailleteau

Petit de la caille.

Caillou

Représente une pierre de forme quelconque : c'est la vigilance que la grue tient dans sa patte et qu'elle semble prête à lancer pour se défendre.

1885 Pierre à feu. 1899 Représente une pierre de forme quelconque : c'est la vigilance que la grue tient dans sa patte et qu'elle semble prête à lancer pour se défendre.

Caïman

Crocodile à museau court et large.

Calebasse

Fruit du calebassier et de diverses courges. Fruit exotique servant à donner un instrument pour conserver l'eau. (Courge de pèlerin).

Caleçon

Sous-vêtement. Meuble très rare qui paraît dans quelques blasons flamands.

1887 Sous-vêtement qui paraît comme meuble dans certaines armoiries. 1901 Vêtement d'homme très rare en héraldique. Culotte ou haut-de-chausse.

Calice

Meuble représentant les objets dont les bords sont de forme évasée ; tels sont certaines fleurs, les coupes sacrées, les lacrymatoires, etc...

1885 Vase sacré. 1887 Espèce de gobelet sur un pied, dont on se sert dans les offices religieux. 1899 Meuble représentant les objets dont les bords sont de forme évasée ; tels sont certaines fleurs, les coupes sacrées, les lacrymatoires, etc... 1901 Représenté tel que celui du mobilier des églises. 1905 Ensemble des sépales d'une fleur. Coupe, vase à boire, chez les anciens. Vase dans lequel le prêtre fait, pendant la messe, la consécration du vin.

Calotte

Petit bonnet.

1905 Sorte de bonnet de forme basse, souvent sphérique, qui ne couvre ordinairement que le sommet de la tête. Voûte en forme de calotte sphérique.

Calville (pomme de)

Variété de pomme.

Camail

Nom donné aux lambrequins qui couvrent les casques, ou entourent les écus des chevaliers.

1772 Espece de lambrequin qui couvroit les casques et les écus des anciens chevaliers. Quelques-uns dérivent ce mot de camélanciers, qui étoit une petite couverture de tête, faite de camelot; et d'autres le font venir de cap de maille, à cause qu'il y avoit autrefois des couvertures de tête faites de maille. L'histoire ancienne fait mention de chevaliers armés de camails; il y a grande apparence que ces camails étoient à peu près comme les haussecols, et que les camails des évêques ont été ainsi nommés, à cause qu'ils leur ressemblent. 1899 Nom donné aux lambrequins qui couvrent les casques, ou entourent les écus des chevaliers. 1905 Espèce de lambrequin en forme de petit manteau, qui couvrait anciennement les casques et les écus des chevaliers. Voir Lambrequin.

Camée

Pierre composée de différentes couches, et sculptée en relief.

Caméléon

Lézard arboricole insectivore.

Campagne

Voir Champagne.

Campaine

Voir Campane.

1905 Voir Campane.

Campane

Cloche dans le vieux langage. Sonnette de mule, sonnaille.

1905 Cloche dans le vieux langage. Sonnette de mule, sonnaille.

Campanée

Se dit d'une chapelle ou d'une église aux cloches apparentes.

Campanile

Clocher.

Campans

Fleur de lune.

Campanule

Plante des champs ou des montagnes dont les fleurs ont la forme d'une cloche.

Camus

Bouvreuil.

Canard

Oiseau palmipède. Généralement de profil, tourné vers la dextre.

1901 Oiseau bien connu.

Canari

Serin de couleur jaune verdâtre.

Cancer

(ou Cancre) - Crabe, araignée de mer, espèce d'écrevisse de mer.

Cancerlin

Voir Crancelin.

1780 Voir Crancelin. 1905 Voir Crancelin.

Cancre

Voir Cancer.

1679 Animal rencontré en armes. 1905 L'un des noms du crabe-tourteau. Voir Cancer.

Cane

Canard femelle.

Caneton

Jeune canard, aussi canardeau.

Canette

Petite cane de profil regardant à dextre, qui ressemble assez à un canard et que l'on distingue des merlettes en ce qu'elles ont un bec et des pattes, tandis que la merlette n'a ni l'un ni les autres. Elle peut donc être dite, becquée, membrée ou armée. Représentées généralement en nombre.

1660 Petite canne, elles se représentent comme les merlettes les ailes serrées hormis qu'elles ont becs et jambes. 1772 On s'en sert en parlant des petites canes qu'on représente comme des merlettes avec les ailes serrées. La différence est qu'elles ont bec et jambes, au lieu que les merlettes n'en ont point. Voyez Merlette. 1780 Sont des petites canes qu'on représente comme des merlettes avec les ailes serrées ; toute la différence, c'est qu'on prétend que les canettes doivent montrer un peu du bec et des jambes. 1843 Petite canne ou oiseau posé de profil. 1864 Sont des cannes sans bec et sans pied comme les alerions et les merlettes. 1872 Petite espèce de canard. 1885 Petites canes représentées de profil. 1887 Petite espèce de canard. 1899 La cane, femelle du canard, est souvent employée dans les armoiries ; les cannes placées en nombre dans un écu, sont nommées canettes, on les représente de profil et les ailes serrées ; si leur bec ou autres membres sont d'un émail particulier, on doit le spécifier en blasonnant. 1901 Petite cane représentée de profil. 1905 Petite cane qui est représentée de profil et les ailes serrées, comme les merlettes, mais qui se distingue de celles-ci en ce qu'elle a un bec et des pattes.

Canfier

Arbre ou buisson (fruité).

Canif

Petit couteau de poche à une ou plusieurs lames repliables.

1901 Instrument représenté en pal, la lame ouverte.

Canne

Bâton plus ou moins ouvragé, dont on se sert pour s'appuyer en marchant. Nom vulgaire d'une sorte de roseau.

1905 Bâton plus ou moins ouvragé, dont on se sert pour s'appuyer en marchant. Nom vulgaire d'une sorte de roseau.

Canne à pommeau

Canne avec une poignée en forme de boule.

Canne à sucre

Végétal originaire de l'Inde et acclimaté dans l'Europe méridionale, principalement en Espagne. La tige de la canne à sucre est représentée en pal dans l'écu.

1901 Végétal originaire de l'Inde et acclimaté dans l'Europe méridionale, principalement en Espagne. La tige de la canne à sucre est représentée en pal dans l'écu.

Cannelé

(ou Caneté) - Attribut des pièces dont les bords sont garnis de pointes en dedans et arrondies en dehors. Inverse de l'engrelé.

1660 Se figure comme l'engrêlé, la différence qu'il y a, c'est que l'engrêlure à ses pointes dehors et la canelure les a en-dedans. 1780 Se dit de l'engrêlure dont les pointes sont en dedans et le dos en dehors, comme les cannelures des colonnes en architecture. 1843 Se dit des pièces dont les bords sont échancrés comme des cannelures. 1885 Se dit de l'engrêlure dont les pointes sont en dedans au lieu d'être en dehors comme dans l'engrêlé. 1887 Se dit de l'engrêlé dont les pointes sont en dedans et le dos en dehors. 1899 Le cannelé est le contraire de l'engrêlé, en ce que les formes arrondies sont en dehors et les pointes des demi-cercles en dedans ; le cannelé s'applique aux bordures, chefs, pals, croix, bandes, fasces, etc ... 1901 Attribut d'un chevron, d'un pal, d'une bordure, etc., dont les bords sont arrondis en feston. 1905 Se dit des pièces honorables dont les bords sont garnis de pointes arrondies en dehors, comme les cannelures des colonnes.

Cannelier

Nom des arbres qui fournissent la cannelle.

1905 Nom des arbres qui fournissent la cannelle.

Cannette

Voir Canette.

1843 Voir Canette.

Canon

On dit affûté lorsqu'il est placé sur son affût, et démonté lorsqu'il n'y a que le tube.

1885 Pièce d'artillerie. 1901 Engin de guerre. Il paraît dans l'écu tel que le canon ordinaire de l'artillerie ancienne, monté sur son affût. On voit très souvent des tubes de canon rangés, posés en croix ou en sautoir. On le dit affûté, quand il est d'un émail différent de celui de la pièce. 1905 Meuble de l'écu qui représente un canon d'artillerie. Il peut être affûté, celui dont l'émail est différent e la pièce.

Canonnier

Homme dont la profession est de servir le canon.

Canot

Embarcation non-pontée mue à la rame, à la voile ou au moteur.

Canton

Le canton est une partition carrée, placée soit à dextre soit à senestre dans l'un des angles du chef de l'Ecu. On n'est pas absolument fixé sur les proportions qu'il peut avoir ; le canton peut avoir deux parties de large et deux parties et demi de haut, des sept parties de la largeur de l'écu. Dans tous les cas, il doit être toujours de moindre importance que le franc-canton. On donne aussi le nom de canton aux espaces carrés laissés libres sur un écu dont le centre est occupé par une croix, et ici il est bon de faire remarquer que c'est improprement que certains auteurs ont donné le nom de canton aux espaces triangulaires laissés vides dans les écartements du sautoir, ce dernier doit toujours être dit accompagné.

1660 C'est une partie de l'écu sans proportion arrêtée, car il se prend quelquefois pour un quartier. 1772 Est une des neuf pieces honorables des armoiries. C'est une partie quarrée de l'écu séparée des autres. Elle n'a aucune proportion fixe, quoiqu'elle doive être, suivant les regles, plus petite que le quartier. Elle est souvent la neuvieme partie de l'écu, et on l'employe comme une addition ou différence, et souvent pour marque de bâtardise. Le canton est quelquefois placé au coin dextre et quelquefois au senestre; et dans ce cas on l'appelle canton senestré. On dit, il porte d'hermine au canton d'argent chargé d'un chevron de gueules. Les espaces que laissent les croix et les sautoirs sont aussi nommés cantons. 1780 Est une des pièces honorables des armoiries. C'est une partie quarrée de l'écu séparée des autres. Elle n'a aucune proportion fixe ; quoiqu'elle doive être, suivant les règles, plus petite que le franc-quartier, elle est souvent la neuvième partie de l'écu. On l'emploie quelquefois pour brisure. Le canton peut être chargé d'autres pièces. 1798 Se dit d'un quartier qui est moindre que le quartier ordinaire de l'écu. Il se dit encore des parties dans lesquelles un écu est partagé par les pièces dont il est chargé. Il porte d'or au canton d'azur. Il porte une croix d'or et une étoile à chaque canton. 1843 Portion carrée de l'écu, plus petite que le franc-quartier. Les quatre vides formés par une croix ou un sautoir prennent le nom de canton. 1864 Se dit du tiers dextre ou senestre du chef. Les espaces que laissent les croix et les sautoirs, sont aussi nommés cantons. 1872 Partie vide que laisse aux angles de l'écu une croix ou un sautoir. 1885 Plus petit que le franc-quartier, il n'occupe que le neuvième de l'écu, et se place tantôt à l'angle dextre, tantôt à l'angle sénestre du chef. 1887 Partie carrée qui occupe l'un des angles de l'écu, généralement celui du chef, à dextre. Le canton a deux parties de large et deux parties et demie de haut, des sept parties de la largeur de l'écu. Canton senestre se dit lorsqu'il est placé à l'angle senestre du chef. On trouve des cantons arrondis. Canton se dit encore de l'un des quatre espaces vides laissés sur un écu par la croix ou le sautoir, ou par des pièces posées en croix ou en sautoir. 1899 Le canton est une partition carrée, placée soit à dextre soit à sénestre dans l'un des angles du chef de l'Ecu ; on n'est pas absolument fixé sur les proportions qu'il peut avoir ; dans tous les cas, il doit être toujours de moindre importance que le franc-canton. On donne aussi le nom de canton aux espaces carrés laissés libres sur un écu dont le centre est occupé par une croix, et ici il est bon de faire remarquer que c'est improprement que certains auteurs ont donné le nom de canton aux espaces triangulaires laissés vides dans les écartements du sautoir, ce dernier doit toujours être dit accompagné. 1901 Section carrée joignant un des angles de l'écu, soit en chef, soit en pointe. Il est moins grand que le franc-canton. 1905 Pièce de premier ordre, de figure carrée, qui est quant aux dimensions la neuvième partie de l'écu, et qui se place ordinairement à l'angle dextre du chef, quelquefois à l'angle senestre, ce qu'il faut alors spécifier en blasonnant. Il diffère du franc-canton en ce que celui-ci est un peu plus grand et se met toujours à l'angle dextre. Nomme aussi l'un des quatre vides carrés ou triangulaires que forment sur l'écu la croix ou le sautoir.

Canton d'honneur

Voir Franc-quartier.

1843 Voir Franc-quartier.

Cantonné

Attribut de la croix pleine ou du sautoir accompagné en leurs quatre cantons ou en un seul de quelque menu pièce. Dans ce cas, on utilise cantonné plutôt que accompagné. On peut aussi appliquer ce mot à quatre pièces ou figures, placées régulièrement à l'endroit des cantons, s'il y a une pièce principale en abîme elle se trouve cantonnée par les autres. On rencontre aussi des écus qui ont le champ cantonné de quatre pièces (cantons) généralement d'émaux différents, ce qui laisse une croix au milieu.

1660 Se dit lorsque quatre cantons ou vides qui sont autour d'une croix, il y a quelques pièces qui remplissent ce vide-là. Se dit aussi quand autour d'une pièce ou figure principale de l'écu il y a d'autres figures ou pièces qui l'accompagnent posées aux quatre cantons de l'écu. 1772 Se dit lorsque les espaces que les croix et les sautoirs laissent vuides, sont remplis de quelques figures. 1780 Se dit d'une pièce seule placée dans un des deux cantons du chef ou de la pointe. Il se dit aussi de la croix et des sautoirs, accompagnés, dans les cantons de l'écu, de quelques autres figures. 1798 Il se dit des pièces accompagnées, dans les cantons de l'écu, de quelques autres figures. Croix cantonnée de quatre étoiles. 1843 Une croix, un sautoir se blasonnent cantonnés lorsque leurs vides ou cantons sont chargés de meubles héraldiques. 1864 Se dit de la croix et du sautoir, accompagnée de quelqu'autre figure dans les cantons de l'écu. 1872 Se dit de toute pièce accompagnée d'une autre pièce à chaque canton. 1885 Se dit de la croix ou du sautoir quand ils sont accompagnés dans leurs angles de figures quelconques. 1887 Se dit : 1° d'une croix ou d'un sautoir qui dans ses angles est accompagné d'autres objets ; 2° de quatre figures, posées dans les quatre cantons de l'écu, autrement dit posées 2 et 2 ; 3° d'une figure placée en abîme, et accompagnée de quatre objets, posés 2 et 2. 1899 Lorsque les espaces que la croix laisse libres dans le champ sont chargés de meubles ou figures, on la dit cantonnée de ... suivant ce qui est ou doit être représenté dans les cantons. Un lion, une aigle, tout autre animal ou meuble occupant l'abîme de l'Ecu, et accompagné de quelques pièces posées aux angles, se dit aussi cantonné de ... 1901 Signifie qu'une croix ou un sautoir est accompagné, dans ses angles, d'autres symboles ; que quatre pièces sont posées aux quatre cantons de l'écu ; qu'une figure au centre de l'écu est accompagnée de quatre meubles vers les angles. 1904 Se dit d'une croix ou d'un sautoir accompagné dans les cantons de quelques autres figures. 1905 Se dit de la croix pleine, quand elle est accompagnée en ses quatre cantons ou en un seul de quelque menue pièce. Se dit aussi des meubles placés régulièrement à l'endroit des cantons. Si une pièce placée en abîme est accompagnée par quatre autres pièces placées à l'endroit des cantons, c'est la pièce principale placée en abîme qui se trouve cantonnée par les autres.

Cap

Avancée de terre dans la mer.

1905 Pointe de terre qui s'élève dans la mer. Se trouve aussi dans l'expression De pied en cap, qui se disait autrefois De cap à pied.

Cap de More

Tête de More.

1905 Tête de More.

Caparaçon

Pièce d'étoffe ornée qui recouvre la croupe d'un cheval.

1905 Housse d'ornement dont on revêt les chevaux montés ou attelés dans les cérémonies. Anciennement Couverture et Housse.

Caparaçonné

Se dit pour indiquer qu'un cheval figuré dans un écu est tout harnaché et couvert d'étoffes riches, qui sont souvent aux couleurs des armes de son possesseur. Quelques auteurs ont aussi donné cette qualification au cheval couvert d'une armure de fer au lieu de le dire bardé.

1899 Se dit pour indiquer qu'un cheval figuré dans une armoirie est tout harnaché et couvert d'étoffes riches, qui sont souvent aux couleurs des armes de son possesseur. Quelques auteurs ont aussi donné cette qualification au cheval couvert d'une armure de fer au lieu de le dire bardé. 1901 Se dit d'un cheval couvert de tous ses harnais. 1905 Cheval chargé d'un caparaçon.

Cape

Sorte de manteau à capuchon, porté autrefois par les personnes des deux sexes.

1905 Sorte de manteau à capuchon, porté autrefois par les personnes des deux sexes.

Capé

Voir Chapé.

Capeline

Nom donné anciennement aux voiles des casques posés sur les écus. Les anciens héraldistes appelaient capelines les voiles que les croisés mettaient jadis sur leur heaume pour adoucir les rayons du soleil, et seulement quand ces voiles conservaient leur forme primitive.

1905 Nom donné anciennement aux voiles des casques posés sur les écus. Les anciens héraldistes appelaient capelines les voiles que les croisés mettaient jadis sur leur heaume pour adoucir les rayons du soleil, et seulement quand ces voiles conservaient leur forme primitive.

Caphideux

Léopard.

Capsule

Enveloppe des semences de certaines plantes : iris, oeillet, pavot, etc.

1905 Enveloppe des semences de certaines plantes : iris, oeillet, pavot, etc.

Captal

Chef de guerre. Synonyme de capitaine ou seigneur (gascon).

1901 Mot gascon qui signifiait chef ou seigneur.

Capuce

Voir Chaperon.

Capuche

Coiffure.

Capuchon

Voir Chaperon. Couverture de tête, qui fait une partie de l'habillement des Moines.

1887 Voir Chaperon. 1905 Couvre-chef en étoffe, qui peut se rabattre en arrière.

Capucin

Religieux.

Caque

Baril contenant de la poudre.

Caque de poudre à canon

Voir Baril.

Caquet

Jeu d'enfant de 2 planchettes. Voir Criquet.

Carabine

Fusil léger, souvent court, à canon rayé.

1905 Petite arquebuse à rouet, que portaient les carabiniers.

Caravelle

Navire rapide de petit tonnage.

Carde d'artichaut

La côte qui est au milieu des feuilles de l'artichaut.

Cardeur

Ouvrier qui carde.

Cardon

Plante potagère vivace.

Cardon d'Espagne

Espèce d'artichaut qui ne porte pas de pomme.

Carène

Quille de navire.

1905 Quille de navire.

Cargué

Retroussé sur la vergue.

1905 Retroussé sur la vergue.

Carlet

Poisson.

Carlone

Plante.

Carme

Religieux d'un ordre mendiant, institué en Syrie vers le Xie siècle.

1905 Religieux d'un ordre mendiant, institué en Syrie vers le Xie siècle.

Carnation

Se dit de toutes les parties du corps humain représentées avec la couleur chair et naturelle.

1660 Que d'autres ont dit improprement à mon avis, incarnation, puisque carnation en peinture veut dire chair, qui a les partie nues du corps peintes à leur naturel, et qu'incarnation veut dire engendré, et réparer la chair à une partie décharnée. 1772 Se dit de toutes les parties du corps humain, particulierement du visage, des mains, et des piés, qui sont représentées u naturel. 1780 Se dit de toutes les parties du corps humain, particulièrement du visage, des mains et des pieds, quand ils sont représentés au naturel. 1798 Se dit de toutes les parties du corps humain qui sont représentées au naturel. D'argent, à la tête de carnation. 1864 Se dit de la couleur naturelle des figures, qui ne sont pas peintes avec l'un des huit émaux du blason. 1872 Se dit de toutes les parties du corps humain représentées au naturel. 1887 La couleur naturelle du corps humain ou de ses parties. Dans la description des figures humaines nous n'exprimerons pas que le visage et les mains sont de carnation, ce qui peut être considéré comme sous-entendu. 1899 Se dit de toutes les parties du corps humain représentées avec la couleur chair et naturelle. 1901 On donne ce nom à la couleur naturelle du corps humain ou de ses parties, telle que visage, mains et pieds. 1904 Se dit des parties du corps humain représentées avec leurs couleurs naturelles.

Carneau

Poisson.

Carnet

Livret de musique.

Carnier

Pour cervier dans loup-cervier.

Caron

Billette ou tablette.

Carosse

Véhicule.

Carotte

Plante à racine pivotante.

Carpe

Poisson d'eau douce habitant les eaux profondes des rivières et des étangs.

Carpillon

Très jeune carpe.

Carquois

Etui à flèches.

1905 Etui à flèches.

Carré

Peut être plein ou évidé.

Carreau

(Flèche) - Trait d'arbalète. Désigne aussi une figure carrée posée dans un angle.

1843 Carré parfait. 1887 Objet carré dont tous les côtés ont la même dimension. 1899 Sorte de briques ou pierres employées pour le pavage du sol ou les murailles des bâtiments fortifiés ; ce meuble peut être chargé d'autres pièces d'un émail autre que le sien. 1901 Pièce carrée dont l'ensemble est disposé en sautoir, en chevron ou en bande, sur une de leurs pointes. 1904 Carré.

Carreau d'arbalète

Flèche dont le fer avait quatre pans.

Carrelet

Poisson marin plat, encore appelé plie. Désigne aussi un filet à poissons.

Carron

Tablette: carreau posé sur un angle.

1905 Tablette: carreau posé sur un angle.

Carsèque

Fer de lance. Désigne aussi un petit chien hargneux.

Carte à jouer

Carte à jouer.

Cartier

Voir Quartier.

1660 Voir Quartier.

Cartouche

Ornement de fantaisie en forme de carte avec enroulement de bords repliés, au milieu duquel on place des armoiries, des chiffres, ou tout autre emblème.

1864 Forme de l'écu particulièrement adopté en Allemagne. Voir aux figures. 1885 Ornement de sculpture dans lequel on place l'écusson. 1887 Cadre sculpté de forme ovale ou carrée, dont on entoure une armoirie. Les cartouches s'emploient presqu'exclusivement comme ornement architectural. 1899 Ornement de fantaisie en forme de carte avec enroulement de bords repliés, au milieu duquel on place des armoiries, des chiffres, ou tout autre emblème. 1901 Cadre sculpté en style Renaissance ou de tout style postérieur, de forme ovale, dans lequel on place un écusson.

Casaque

Sorte d'habillement dont on se sert comme d'un manteau.

Casarina

Arbre aux branches filiformes.

Case

Habitation en paille.

Casoar

Ou Emu. C'est l'autruche noire que les Australiens nomment aussi parembang.

1901 Ou Emu. C'est l'autruche noire que les Australiens nomment aussi parembang.

Casque

Casque de chevalier. Le blason indique sa position. Il est taré de face pour les personnages d'importance, puis de trois-quarts ou de profil suivant le rang du porteur de l'écu. D'après certaines règles fixes, on peut selon sa position, ou tare, et le nombre des grilles qui le forment reconnaître le titre que porte un gentilhomme.

1694 Sub. m. Heaume, salade. On appelle, Casque, en termes de blason, le heaume ou timbre qui est dessus l'escusson. Casque en face. casque ouvert, couronné . 1772 Signifie la même chose que heaulme. Voyez Heaulme, et Blason. 1798 Casque, se dit de la représentation d'un casque sur l'écusson des armoiries. Porter le casque de face. Il n'y a que les Souverains qui portent le casque ouvert et couronné. 1864 Armure de tête. Voir Heaume. 1899 Ce meuble est souvent employé dans les armoiries ; on l'y rencontre posé de face ou bien de profil ; il est toujours de métal. Le casque est un des principaux ornements extérieurs d'un blason ; on le place sur le haut de l'Ecu qu'il semble protéger. D'après certaines règles fixes, on peut selon sa position, ou tare, et le nombre des grilles qui le forment reconnaître le titre que porte un gentilhomme. Un article spécial sera consacré, dans la suite de cet ouvrage, au neuf espèces de casques et heaumes qui timbrent les écus. 1905 Pièce extérieure posée au-dessus de l'écu et ayant, à partir du XVIIe siècle, la forme théorique d'un armet ou d'une salade close. Les anciens casques surmontant le blason sont des heaumes réguliers, copiés au naturel, tels qu'ils furent longtemps conservés sur les tombeaux, en Angleterre et en Allemagne. Voir Heaume. Le casque est dit taré (c'est-à-dire tourné, présenté) de face ou de front, de trois quarts, de profil, à droite, à gauche, suivant le côté vers lequel sa visière est dirigée.

Casque de tournoi

Il est représenté comme celui des chevaliers du moyen-âge ou de la Renaissance. Ordinairement il est de profil, c'est-à-dire, la visière à dextre ; quand il est posé de front, il est qualifié de taré. On le désigne sous les noms d'armet et de heaume. Il peut être bordé et damasquiné, avec ou sans grille ou barreaux.

1901 Il est représenté comme celui des chevaliers du moyen-âge ou de la Renaissance. Ordinairement il est de profil, c'est-à-dire, la visière à dextre ; quand il est posé de front, il est qualifié de taré. On le désigne sous les noms d'armet et de heaume. Il peut être bordé et damasquiné, avec ou sans grille ou barreaux.

Casque des gardes du Corps

Casque de l'époque Restauration.

Casque romain

Casque des légions romaines.

Casquette

Coiffure.

Casse

Arbre, peut être Chêne ou Noyer.

1904 Plante médicinale.

Cassolette

Encensoir. Vase où l'on met des eaux de senteur ou d'autres parfums.

1905 Vase, réchaud à brûler des parfums.

Castagnette

Instrument de musique en bois servant à rythmer un air de danse.

Castel

Tour ou château.

1901 Voir Château.

Castellé

Châtelé.

Castor

Mammifère rongeur, à pattes postérieures palmées et à queue aplatie. Cet animal représenté généralement passant avec sa grosse queue est un attribut des armes étrangères, le plus souvent allemandes.

1660 Cet animal amphibique ne se trouve point dans les armoiries françaises, mais seulement en celles des Allemands et assez rarement. 1899 Meuble de l'Ecu représentant cet animal amphibie ; rarement employé. 1901 Cet animal ne se rencontre que dans les écus de l'ancienne Germanie, de la Batavie et des Flandres, pays où il vivait autrefois. 1905 Figure de castor introduite dans le blason, mais qui est d'un usage fort restreint.

Castre

Château.

Cathédrale

Église.

Caudé

Se dit des comètes pour indiquer l'émail de leur queue lorsqu'il diffère de celui de l'astre lui-même. Se dit aussi de l'étoile qui a un rai plus grand que les autres. Se dit encore de la queue (feuillage) de légumes.

1660 Voir 1772 Se dit des étoiles et des cometes qui ont une queue. 1780 Se dit des étoiles ou des comètes qui ont dans le bas une trace de lumière. 1843 Se dit des comètes dont la queue est d'un émail différent. 1872 Meuble ayant une queue. 1885 Se dit des comètes pour indiquer l'émail de leur queue. 1887 Indique l'émail de la queue d'une comète, lorsqu'il diffère de celui de cet astre lui-même. 1899 Se dit des étoiles et des comètes qui ont une queue ou un rais plus grand que les autres rayons, il est souvent d'un émail spécial. 1901 Attribut d'une comète dont la queue est d'émail spécial. 1905 Se dit des étoiles qui ont un rais plus grand que les autres, ou d'un émail particulier, et aussi des comètes, quand leur queue est d'un émail différent du corps.

Caule

Chou en provençal.

Caulet

Voir Caule.

Caulis

Voir Caule.

Cavalier

Désigne le Cheval d'échec, se dessine comme le cheval de ce jeu. Désigne aussi le personnage monté sur un cheval.

Cavan

Chouette en breton.

Caveçon

Demi-cercle de fer qui se met sur le nez des jeunes chevaux, pour les dompter.

1901 Voir Moraille.

Caze

Maison.

Cèdre

Grand arbre à branches étalées horizontalement.

1901 Arbre à petites feuilles courtes, éparses, raides et piquantes.

Ceintre

Meuble entourant un globe, en cercle ou demi-cercle, mais de dimensions plus larges que celle du cercle ordinaire.

1899 Meuble entourant un globe, en cercle ou demi-cercle, mais de dimensions plus larges que celle du cercle ordinaire.

Ceintré

Voir Cintré.

1780 Se dit du globe ou monde impérial, entouré d'un cercle et d'un demi-cercle en forme de ceintre. 1864 Se dit du monde ou globe impérial, entouré de deux cercles croisés.

Ceinture funèbre

Large bande noire dont on entoure l'église aux funérailles d'un grand personnage. Voir Litre.

1780 V. Litre. 1905 Large bande noire dont on entoure l'église aux funérailles d'un grand personnage. Voir Litre.

Céleri

Plante potagère dont on consomme les côtes des pétioles.

1901 Plante potagère, variété de l'ache, dont la feuille est seule usitée en héraldique.

Centaure

Animal chimérique, moitié homme moitié cheval. Il est ordinairement armé d'une massue, mais s'il tire à l'arc on l'appelle Centaure-Sagittaire.

1864 Animaux chimériques représentés comme des hommes nus avec pieds d'animaux. 1887 Etre mythologique, moitié homme, moitié cheval, appelé centaure-sagittaire quand il décoche une flèche d'un arc. Il y a un seul exemple en armoiries d'une centaure femelle. 1899 Animal chimérique, moitié homme moitié cheval, représenté tirant de l'arc. 1901 Terme de mythologie. Animal fabuleux, moitié homme, moitié cheval. Il avait la tête et les bras d'un homme, et peu à peu, descendant vers la poitrine, il commençait d'être cheval, ayant quatre pieds. 1905 Etre fabuleux, moitié homme, moitié cheval. Figure de fantaisie ou de caprice.

Centaure-sagittaire

Voir Centaure.

Centre

Se dit du milieu de l'écu où se placent les figures en abîme.

1864 Se dit du milieu de l'écu où se placent les figures en abîme.

Cep

Voir Cep de prisonnier, Cep de vigne.

Cep de houblon

Pied de houblon.

Cep de prisonnier

Se disait anciennement comme prison et aussi comme appareil servant à retenir les gens par les pieds. Dans ce dernier cas, on disait aussi Buines. Certains ceps étaient de véritables cangues où étaient pris les pieds, les mains et la tête du patient.

1887 Voir Fer de prisonnier. 1901 Instrument d'arrêt du moyen-âge. Il consiste en deux fers accusant la forme de demi-anneaux enfilés à une verge métallique posée en fasce et destinés à assujettir les pieds ou les mains des prisonniers et des esclaves. 1905 Se disait anciennement comme prison et aussi comme appareil servant à retenir les gens par les pieds. Dans ce dernier cas, on disait aussi Buines. Certains ceps étaient de véritables cangues où étaient pris les pieds, les mains et la tête du patient.

Cep de vigne

Meuble de l'écu représentant un pied de vigne avec son échalas, ce qui le distingue du pampre. On dit du cep de vigne pampré de ses feuilles, fruité de ses grappes, soutenu de son échalas lorsque ces choses sont d'un autre émail.

1887 C'est un pied de vigne ; d'ordinaire il est accolé à son échalas. 1899 La vigne et ses raisins sont surtout employés dans les armes parlantes. 1901 Rameau de vigne qui paraît posé verticalement dans l'écu. 1905 Meuble de l'écu représentant un pied de vigne avec son échalas, ce qui le distingue du pampre. Pampré, celui qui est muni des ses pampres et feuilles, fruité, celui qui est chargé d'un ou plusieurs raisins.

Cepe

Animal rencontré en armes.

1679 Animal rencontré en armes.

Cephe

Animal rencontré en armes.

1679 Animal rencontré en armes.

Cerbère

Chien mythologique à trois têtes, bouches béantes.

1887 Chien mythologique à trois bouches béantes.

Cercelé

S'applique à la croix, mais il est préférable alors d'employer le mot recercelé.

1899 S'applique à la croix, mais il est préférable alors d'employer le mot recercelé.

Cercle

Anneau sans chaton ou boucle sans ardillon.

1660 Simplement se prend pour un anneau sans chaton, ou une boucle sans ardillon. 1905 Anneau sans chaton ou boucle sans ardillon.

Cerclé

Se dit d'un tonneau dont les cercles sont d'un émail autre que le sien, et aussi lorsque l'on veut indiquer le nombre des cercles qui l'entourent.

1660 Se dit de la queue des comètes, étoiles à longues queue qui ont un rai ondoyant plus long que les autres. 1772 Se dit des tonneaux réliés de cercles. 1780 Se dit d'un tonneau. 1864 Se dit d'un tonneau entouré de cercles d'un autre émail que lui. 1885 Se dit d'un tonneau. 1887 Se dit de l'émail des cercles d'un tonneau ou d'une cuve. 1899 Se dit d'un tonneau dont les cercles sont d'un émail autre que le sien, et aussi lorsque l'on veut indiquer le nombre des cercles qui l'entourent. 1901 Se dit des cercles d'un tonneau ou d'un cuvier qui sont d'un émail particulier. 1905 Attribut des tonneaux que l'on voit figurés avec des cercles d'un émail différent de celui de leur corps.

Cerclé perlé

C'est une espèce de couronne telle que les vicomtes la portent sur l'écu de leurs armes, ce cercle doit être d'or pur.

1660 C'est une espèce de couronne telle que les vicomtes la portent sur l'écu de leurs armes, ce cercle doit être d'or pur.

Cercle de tonneau

Voir Cyclamore.

1905 Cerceau.

Cerf

Le cerf est toujours représenté de profil ; en position ordinaire il est passant ; lorsqu'il est rampant c'est-à-dire dressé sur ses pattes de derrière, on le dit élancé ; et reposé s'il est couché ; lorsque son bois est d'un autre émail que celui du corps on le dit ramé de ...suivant ce qui est indiqué.

1660 Le cerf ne montre qu'un oeil et une oreille. On le qualifie sommé, c'est-à-dire ramé, tantôt de neuf, onze ou treize corps, tantôt sans nombre. Quand l'on n'y met que la tête seule, elle doit montrer ordinairement les deux yeux et les deux oreilles qui est appelée par quelques uns massacre. 1679 Anciennement, & y en avoit beaucoup en armes, qui ne differoyent le plus souvent, qu'en la quantité des Rames. 1885 Toujours de profil et passant; très rarement courant ou couché. 1887 On le dit élancé lorsqu'il est courant ; grimpant lorsqu'il se dresse sur ses pieds ; en repos, lorsqu'il est couché. Dans ces trois acceptions, on peut se servir aussi bien des termes courant, rampant et couché, qui sont plus clairs. 1899 Le cerf est toujours représenté de profil ; en position ordinaire il est passant ; lorsqu'il est rampant c'est-à-dire dressé sur ses pattes de derrière, on le dit élancé ; et reposé s'il est couché ; lorsque son bois est d'un autre émail que celui du corps on le dit ramé de ...suivant ce qui est indiqué. 1901 Animal généralement représenté de profil et passant. On le dit élancé, quand il est courant ; grimpant lorsqu'il se dresse sur ses pieds de derrière ; en repos, quand il est couché. Un rencontre de cerf désigne sa tête détachée du corps et figurée de front. 1905 Comme emploi héraldique, le cerf devient, au XIVe siècle, le support des armes royales de France ; un cerf volant figura alors dans les devises de Charles VI. Sur l'écu, le cerf est représenté, le plus souvent, passant ; cabré ou courant, il est dit élancé ; couché, il est dit reposé ; il est ailé, et aussi ramé, quand son bois est d'un émail particulier. La tête figurée avec son bois s'appelle rencontre ; les bois seuls constituant le massacre. Figuré en buste, le cerf est dit protomé.

Cerf ailé

Animal mythique.

Cerf-volant

Jeu de plein air.

Cerise

Fruit comestible du cerisier.

Cerisier

Arbre cultivé pour ses fruits. Le cerisier sauvage se nomme aussi créquier.

1901 Le cerisier proprement dit, connu dans le Midi sous le nom de Griottier, est un arbre de taille peu élevée.

Cerneau

Chair de noix.

Cérot

Pelote de cire en usage au XVIe siècle.

Cervier

Voir Loup-cervier.

1905 Voir Loup-cervier.

Ceste

Gantelet garni de plomb. Moufle ou mitaine.

Chaboisseau

Voir Chabot.

1905 Nom vulgaire du chabot de mer.

Chabot

C'est le poisson de ruisseau et de rivière appelé rouget. Il est figuré en position verticale, avec une tête volumineuse.

1679 (Chaboz) Poisson rencontré en armes. 1843 Petit poisson de rivière ayant une grosse tête et le corps en pointe ; il se pose en pal. 1872 Petit poisson de forme ovale posé verticalement au bas de l'écu. 1885 Petits poissons de rivière que l'on pose en pal, la tête en haut. 1887 Petit poisson de rivière, d'ordinaire posé verticalement, la tête en haut. 1899 Petit poisson d'eau douce que l'on représente posé à plat, vu de dos, la tête vers le chef et placé en pal. 1901 C'est le poisson de ruisseau et de rivière appelé rouget. Il est figuré en position verticale, avec une tête volumineuse.

Chaboz

Voir Chabit.

1679 Voir Chabit.

Chacal

Mammifère carnassier de la taille d'un renard.

Chaco d'infanterie

Coiffure militaire.

Chaille

Pierre cassée en menus morceaux.

1905 Pierre cassée en menus morceaux.

Chailloux

Voir Caillou.

1905 Voir Caillou.

Chaîne

Meuble ordinaire représentant un lien de métal composé d'anneaux entrelacés. Elles sont de diverses formes, elles ont des chaînons ronds, ovales ou carrés.

1660 Marque de captivité, puis témoignage d'honneur, générosité. 1885 Elle représente les fers des prisonniers, ou bien encore les chaînes que l'on tendait en travers des rues ou des rivières pour embarrasser l'ennemi. 1887 Les chaînes dans les armoiries sont de diverses formes ; elles ont des chaînons ronds, ovales ou carrés. Sous le nom de chaînes de Navarre on entend plusieurs chaînes d'or, posées en croix, en sautoir et en orle, aboutissantes en huit annelets 3 en haut, 2 en flancs et 3 en bas, et mouvantes d'un neuvième anneau posé au centre de l'écu. Portées par les rois de France en qualité de rois de Navarre, ces chaînes formaient une double orle. 1899 Meuble ordinaire représentant un lien de métal composé d'anneaux entrelacés. 1901 Meuble fréquent dans les armes de la Navarre et du Nord de l'Espagne. 1905 Lien composé d'anneaux métalliques entrelacés. Les chaînes figurant dans les armoiries rappellent certains faits d'armes.

Chaîne de Navarre

Chaînes disposées en orle, en croix, en sautoir et réunies au centre par un anneau.

Chaise

Meuble de la maison.

Chaise à l'antique

Espèce de trépied.

1885 Espèce de trépied.

Chako

Voir Chaco d'infanterie.

1905 Voir Shako.

Chaloupe

Grand canot à rames ou à moteur.

Chalumeau à jouer

Tuyau de paille, de roseau. Espèce de flûte champêtre dont les bergers se servent. Chalumeau, signifie aussi, Pipeau, flûte champêtre, flûte de berger. Les enfants font de grosses bulles en soufflant de l'eau de savon avec un chalumeau.

Chalus

Poisson.

Chalut

Filet de pêche.

Chameau

Cet animal est représenté dans ses formes naturelles et passant ; dans les armes parlantes il indique qu'un voyage en Palestine a été fait par leur possesseur.

1660 En usage à l'étranger. 1899 Cet animal est représenté dans ses formes naturelles et passant ; dans les armes parlantes il indique qu'un voyage en Palestine a été fait par leur possesseur. 1901 On précise parfois chameau à deux bosses. Voir Dromadaire. 1905 Meuble d'armoiries représentant un chameau.

Chamois

Mammifère ruminant aux cornes droites et recourbées vers l'arrière. Presque toujours dressé.

1901 Espèce de grande antilope. (Isar)

Champ

C'est le fond de l'écu sur lequel on place les pièces et meubles qui composent les armoiries. La règle est, en blasonnant, de nommer d'abord l'émail du champ ; on dit qu'une pièce est du champ pour éviter la répétition trop rapprochée d'un émail semblable qui est appliqué à un meuble, ou une partie, dont ce champ est chargé.

1660 C'est le fond de l'écu sur lequel se met le métal ou la couleur qui domine. Qui fait que pour éviter la répétition de nommer le métal ou la couleur blasonnant un écu, ont dit "du champ". 1772 Est la face plane ordinairement de l'écu, ou écusson. On lui a donné ce nom, parce qu'elle est chargée des armes que l'on prenoit autrefois sur l'ennemi dans un champ de bataille. C'est le lieu qui porte les couleurs, les pieces, les métaux, les fourrures, etc. On commence par blasonner le champ: il porte de sable, etc. Les auteurs modernes qui ont écrit sur le Blason, se servent plus souvent du terme d'écu et d'écusson, que de celui de champ. Voyez Ecu et Ecusson. 1843 C'est le fond ou la surface de l'écu. 1864 Surface de l'écu. 1872 Surface de l'écu. 1885 Surface de l'écu. 1887 Surface de l'écu, sur laquelle sont représentés les différents meubles d'une armoirie. 1899 C'est le fond de l'écu sur lequel on place les pièces et meubles qui composent les armoiries. La règle est, en blasonnant, de nommer d'abord l'émail du champ ; on dit qu'une pièce est du champ pour éviter la répétition trop rapprochée d'un émail semblable qui est appliqué à un meuble, ou une partie, dont ce champ est chargé. 1901 Surface du bouclier sur laquelle sont représentés les différents émaux et symboles qui constituent des armoiries. En blasonnant, l'usage est de nommer d'abord l'émail du champ, ensuite les pièces et meubles qui s'y trouvent. On dit du champ pour éviter de répéter un émail semblable à celui de l'écu. 1905 Fond même de l'écu, qui selon certains auteurs représente la cotte d'armes du chevalier ou la bannière sur laquelle on posait les pièces ou meubles qui complétaient les armoiries. Se dit d'une pièce dont l'émail est le même que celui du champ, pour éviter la répétition trop rapprochée d'une couleur semblable.

Champé

Spécifie l'émail du champ après avoir détaillé les pièces.

1660 Spécifie l'émail du champ après avoir détaillé les pièces.

Champ clos

Lieu fermé de barrières, dans lequel avaient lieu les tournois, ou bien dans lequel deux ou plusieurs personnages vidaient autrefois leurs différends par les armes.

1887 Figure qui représente un champ de combat ou de tournoi, compris dans une barrière en forme de fer-à-cheval. 1905 Lieu fermé de barrières, dans lequel avaient lieu les tournois, ou bien dans lequel deux ou plusieurs personnages vidaient autrefois leurs différends par les armes.

Champ de bois

Chandelier.

Champagne

(ou Campagne) - Pièce honorable qui occupe le tiers de l'écu vers la pointe. Il ne faut pas la confondre avec la plaine qui est un diminutif de la champagne, dimensions réduites (2 modules), ni avec la terrasse comportant un bord supérieur sinueux. Cette pièce, comme les autres, peut être crénelée, engrelée mais non bastillée. Selon certains il ne s'agit que d'une seule pièce, la plaine et la champagne. La champagne et la plaine diffèrent de la terrasse, de la mer et de la rivière en ce que les premières ont les bords supérieurs unis et que les secondes ont des aspérités ou sinuosités arrondies.

1660 Espèce de rebattement qui occupe le tiers de l'écu vers la pointe. 1772 C'est l'espace en bas d'un tiers de l'écu. Le pere Menestrier dit que la champagne est rare en armoiries. 1780 Est une figure qui occupe environ le tiers de l'écu vers la pointe. On la nomme aussi plaine. 1843 Pièce qui occupe à peu près le tiers inférieur de l'écu. 1872 ou Plaine. Partie formée d'un trait horizontal au bas de l'écu. 1885 Cette pièce, qui occupe le tiers inférieur de l'écu, est rarement employée en armoiries; aussi peu d'auteurs la placent-ils au nombre des pièces honorable ou du premier ordre. 1887 Pièce héraldique formée par un trait horizontal qui coupe le bas de l'écu. Elle a deux parties des huit de la hauteur de l'écu. 1899 Pièce qui occupe le bas de l'écu dans la proportion d'un tiers environ de sa hauteur ; il ne faut pas la confondre avec la plaine qui est un diminutif de la champagne, ni avec la terrasse dont le bord du haut est sinueux. 1901 Section de la pointe de l'écu, occupant le huitième de la surface de ce dernier. En vieux patois français, champagne veut dire un plateau cultivé. 1905 Pièce honorable de deuxième classe, occupant la partie inférieure de l'écu, dans la proportion d'un tiers comme hauteur. La champagne diminuée se nomme plaine.

Champagné

Désignation improprement employée par quelques auteurs ; potencé est la qualification héraldique qui doit être donnée aux pals, croix, etc...

1899 Désignation improprement employée par quelques auteurs ; potencé est la qualification héraldique qui doit être donnée aux pals, croix, etc ...

Champignon

Ce cryptogame est figuré dans plusieurs écus sous sa forme naturelle.

1899 Ce cryptogame est figuré dans plusieurs écus sous sa forme naturelle.

Chandelier

Ce meuble se représente sous deux formes ; le chandelier d'église porte sur sa coupe soit une fiche pointue soit un cierge, le chandelier de ménage ne porte sur sa coupe qu'une bobèche.

1660 Outil ou instrument servant dans les églises pour tenir les cierges allumés, et qui ont de petit bassins pour recevoir la cire, et empêcher qu'elle ne tombe sur les nappes des autels. 1885 Ce sont ordinairement ceux dont on se sert pour le service de l'autel. 1887 Les chandeliers ordinaires sont rares en armoiries. Les chandeliers d'église ont trois branches. 1899 Ce meuble se représente sous deux formes ; le chandelier d'église porte sur sa coupe soit une fiche pointue soit un cierge, le chandelier de ménage ne porte sur sa coupe qu'une bobèche. 1901 On remarque deux genres : le chandelier d'église et le chandelier de ménage. Le premier porte une pointe destinée à recevoir les cierges ; et le second une bobèche. On voit rarement des chandeliers à usage domestique dans les écus. 1905 Un lièvre fait le chandelier lorsque se dressant sur son derrière, il écoute et regarde quelle direction prennent chasseurs et chiens.

Chanlatte

Planches placées à l'extrémité inférieure des chevrons d'un comble.

Channe

Marmite héraldique, chaudron. Ce mot à été employé également pour d'autres significations régionales un pichet en étain en Suisse ou encore un pot (terme vernaculaire normand, qui désigne un gros pot à lait de cuivre).

Chantant

Se dit du coq qui a le bec ouvert. Se disait aussi autrefois des armes que l'on appelle parlantes.

1872 Coq dont le bec est ouvert. 1887 Se dit du coq qui a le bec ouvert. 1901 Attribut du coq qui a le bec ouvert.

Chantepleure

Sorte d'entonnoir qui a un long tuyau percé de plusieurs trous. Voir Bouse.

1901 Instrument à puiser de l'eau. Il a la forme d'une boucle avec traverse. C'était autrefois une bourse de cuir destinée à puiser de l'eau. 1905 Sorte d'entonnoir à long tuyau percé de plusieurs trous, pour faire couler du vin ou tout autre liquide dans un tonneau, sans le troubler. Robinet d'un tonneau à vin, à cidre ou à bière. Voir Bouse.

Chanter

Armes qui chantent, ou plutôt armes parlantes, sont celle qui se rapportent au nom de ceux qui les portent.

1660 Armes qui chantent, ou plutôt armes parlantes, sont celle qui se rapportent au nom de ceux qui les portent.

Chantre

Dignitaire, maître du choeur, qui préside au chant dans les églises cathédrales ou collégiales et dans quelques monastères.

1905 Dignitaire, maître du choeur, qui préside au chant dans les églises cathédrales ou collégiales et dans quelques monastères.

Chanvre

Plante annuelle à feuilles palmées, cultivée pour sa tige.

1901 Plante à fleurs verdâtres et à tiges herbacées hautes.

Chape

Voir Chappe.

1872 Sorte de vêtement qui s'agrafe au col et dont les côtés s'ouvrent à droite et à gauche. 1905 Sorte de grand et long manteau qui s'agrafe par devant, et dont l'officiant et certains officiers de choeur se revêtent à l'église.

Chapé

Voir Chappé.

1798 Voir Chappé. 1872 État de l'écu qui s'ouvre en chape depuis le milieu du chef jusqu'au milieu des flancs. 1887 Se dit de l'écu divisé par deux lignes diagonales jointes au milieu du bord supérieur et qui se terminent l'une à l'angle dextre et l'autre à l'angle senestre de la base de l'écu. Dans les armoiries allemandes, où cette partition est très fréquente, on a la coutume d'arrondir ces lignes diagonales, ce qui alors s'appelle chapé-ployé. Pour le chapé-chaussé, voir Chaussé. 1901 Se dit de l'écu divisé par deux lignes diagonales jointes au milieu du bord supérieur et qui se terminent l'une au flanc dextre, l'autre au flanc senestre. 1905 Se dit de l'écu qui s'ouvre en chape ou en pavillon, depuis le milieu du chef jusqu'aux flancs.

Chapeau

Chapeau de Cardinal mais également: chapeaux albanais, toques de Juges, chapeaux de fer, chapeaux de tournois, chapeaux pointus etc.... Ornement extérieur de l'écu, qui remplace le casque, pour les dignitaires de l'Eglise. Si le chapeau est employé comme meuble dans l'écu d'une famille, il indique que ses membres ont le droit de rester la tête couverte devant souverain ; ce privilège est peu commun. Pour figurer les hachements ou découpures des lambrequins, les prélats et abbés portent les lacs entrecroisés et repliés par des houppes, dont le nombre est en proportion de leur dignité.

1660 Tiares, couronnes, mitres, crosse, chapeau à l'antique, chapeau rouge des cardinaux, etc. 1772 Se prend quelquefois pour le bonnet ou pour la couronne armée d'hermine que portent les ducs, etc. Le cimier se porte sur le chapeau, et le chapeau sépare le cimier de l'écu, parce que dans le blason c'est une regle que le cimier ne touche jamais immédiatement l'écu. Voyez Cimier, etc. 1780 Est un ornement dont les Cardinaux, Archevêques, Evêques, etc. timbrent leurs armoiries. Il est rouge pour les Cardinaux, verd pour les Archevêques et Evêques ; les Abbés et autres Ecclésiastiques, le doivent porter noir. On trouve aussi des chapeaux pour figurer dans certaines armes. 1864 Partie du timbre des ecclésiastiques. Il est rouge pour les cardinaux, vert pour les évêques, et noir pour les prêtres. 1885 On le représente toujours avec les bords rabattus. 1887 Il y en a de plusieurs sortes. Le chapeau ordinaire a la forme assez basse et les bords assez larges, souvent relevés d'un côté. 1899 Ornement extérieur de l'écu, qui remplace le casque, pour les dignitaires de l'Eglise. Si le chapeau est employé comme meuble dans l'écu d'une famille, il indique que ses membres ont le droit de rester la tête couverte devant souverain ; ce privilège est peu commun. Pour figurer les hachements ou découpures des lambrequins, les prélats et abbés portent les lacs entrecroisés et repliés par des houppes, dont le nombre est en proportion de leur dignité. 1901 Le chapeau ordinaire est celui à larges bords du XVIIe siècle ; le chapeau pyramidal est muni d'un rebord troussé et surmonté d'un bouton (porté en cimier par les grandes maisons allemandes) ; le chapeau de tournoi est d'écarlate rebrassé d'hermine et terminé par deux longues pointes (c'est le chapeau des anciens chevaliers anglais). Les chapeaux de cardinaux, d'archevêques, d'évêques, de protonotaires et d'abbés sont plats et garnis de rangs de houppes variant en nombre et en couleur, d'après la hiérarchie.

Chapeau conique

Présente la forme que son nom indique et est plus bas que le chapeau pyramidal. Il est rare que le chapeau conique porte quelque ornement.

1887 Présente la forme que son nom indique et est plus bas que le chapeau pyramidal. Il est rare que le chapeau conique porte quelque ornement.

Chapeau de docteur

Coiffure du médecin des pièces de Molière.

Chapeau de fer

Sorte de casque.

1887 Espèce antique de morion, est de forme presque carrée, la partie supérieure terminée en piramide basse, et sans cordons. 1901 Espèce antique de morion, est de forme presque carrée, la partie supérieure terminée en pyramide tronquée et sans cordons. 1905 Forme ancienne du casque.

Chapeau de juif

(Ou Gobel) Ce chapel ou chapeau affecte la forme d'une cloche évasée et porte en son milieu un ruban. Quelquefois il a la forme d'un dé à coudre et est garni de deux cordons dont les bouts sont noués en sautoir.

1887 On le trouve dans les armoiries des pays rhénans. Il a la forme d'un dé à coudre et est garni de deux cordons, dont les bouts sont noués en sautoir. 1901 (Ou Gobel) Ce chapel ou chapeau affecte la forme d'une cloche évasée et porte en son milieu un ruban. Quelquefois il a la forme d'un dé à coudre et est garni de deux cordons dont les bouts sont noués en sautoir.

Chapeau de marin

Chapeau à calotte et bords plats.

Chapeau de tournoi

Fréquent dans les cimiers anglais, a la forme basse et allongée, à peu près carrée, et se termine en queue du côté senestre.

1887 Fréquent dans les cimiers anglais, a la forme basse et allongée, à peu près carrée, et se termine en queue du côté senestre.

Chapeau pyramidal

Se voit surtout dans les cimiers est très élevé en comparaison de sa largeur et porte d'ordinaire des plumes ou une couronne sur son sommet.

1887 Se voit surtout dans les cimiers est très élevé en comparaison de sa largeur et porte d'ordinaire des plumes ou une couronne sur son sommet.

Chapé-chaussé

Voir Chaussé. Il affecte la forme d'une losange dont les pointes touchent les bords de l'écu.

1887 Voir Chaussé. 1901 Il affecte la forme d'une losange dont les pointes touchent les bords de l'écu.

Chapelet

Ce meuble est plus souvent appelé patenôtre ; on le rencontre tantôt dans les écus, tantôt comme ornement extérieur ; il est figuré par une petite croix de laquelle part une suite de grains reliés entre eux.

1885 Voir patenôtre. 1887 Nom que l'on donne quelquefois aux couronnes de feuillages et aux rosaires. 1899 Ce meuble est plus souvent appelé patenôtre ; on le rencontre tantôt dans les écus, tantôt comme ornement extérieur ; il est figuré par une petite croix de laquelle part une suite de grains reliés entre eux. 1901 Nom donné aux couronnes de feuillages et aux rosaires. Voir Patenôtre.

Chapelle

Ce meuble, peu usité, représente une petite église ou un autel garni d'objets sacrés surmonté d'un clocheton avec une croix.

1899 Ce meuble, peu usité, représente une petite église ou un autel garni d'objets sacrés. 1901 On la représente sous forme d'un édifice carré, surmonté d'un petit clocher avec sa croix.

Chapé-ployé

Voir Chapé.

1887 Voir Chapé.

Chaperon

Ancien habillement de tête. Il a la forme d'un capuchon ouvert et terminé en bourrelet derrière la tête, du bourrelet pendait une manche étroite et longue que l'on entortillait autour du cou. Se dit aussi d'un meuble d'armoiries qui représente la coiffure de cuir dont on couvre la tête et les yeux des oiseaux de proie pour les affaiter. Le capuchon est différent du chaperon en ce qu'il n'est pas ouvert comme le chaperon.

1660 Qui était un habillement de tête des vieux Français, fait de drap, la têtière serrée à guise d'un capuchon, terminé en bourlet au derrière de la tête, duquel bourlet pendait une longue et étroite manche qui s'entortillait autour du col, on en porte de cette façon, mais sans bourlet, aux deuils des enterrements. Des uns et des autres on s'en est servi en quelques écus, aussi bien que des chaperons de chasse qui servent pour les plaisirs des rois, des princes et autres seigneurs. 1780 Est un ancien habillement de tête en forme de capuchon, terminé en bourlet derrière la tête ; du bourlet pendait une manche étroite et longue que l'on entortillait autour du col. 1872 Sorte d'habillement de tête en forme de capuchon. 1887 Ancien habillement de tête qui se rencontre fréquemment dans les armoiries des familles liégeoises. Il a la forme d'un capuchon terminé en bourlet derrière la tête ; du bourlet pendait une manche étroite et longue que l'on entortillait autour du cou. 1899 Cape ou capuchon à l'usage des gens de qualité ; on nomme aussi chaperon la cape de cuir dont on couvre les têtes des oiseaux de proie servant à la chasse. 1901 Petit chapeau de fer ou d'étoffe du moyen-âge. Il était très fréquent en France et au pays de Liège. C'est aussi le nom du capuchon en cuir qui couvre la tête des oiseaux de proie apprivoisés. 1905 Meuble d'armoirie qui représente l'ancienne coiffure appelée chaperon, ou la coiffe de cuir du faucon.

Chaperon de chartreuse

Coiffure de tête.

Chaperonné

Attribut des oiseaux de chasse et de certains animaux dont la tête est couverte d'un chaperon. Est aussi une partition de la nature du chapé, sauf que les deux lignes diagonales n'aboutissent pas dans les angles de la base, mais se dirigent vers le milieu des flancs de l'écu.

1660 De l'épervier ou autre oiseau de proie qui est armé de son chaperon. 1780 Se dit d'un faucon, d'un épervier qui a la tête couverte d'un morceau de cuir, appellé en terme de Fauconnerie chaperon. On le dit aussi de tout autre animal qui a la tête couverte d'un chaperon. 1843 Se dit d'un oiseau de proie qui a la tête couverte d'un chaperon. 1864 Se dit des éperviers dont la tête est enveloppée d'un chaperon. 1872 Se dit de l'épervier couvert d'un chaperon. 1885 Se dit de l'épervier quand il a le chaperon en tête. 1887 Se dit du faucon dont la tête est couverte d'un chaperon. Ensuite le chaperonné est une partition de la nature du chapé, sauf la différence que les deux lignes diagonales n'aboutissent pas dans les angles de la base, mais se dirigent vers le milieu des flancs de l'écu. 1899 Se dit des oiseaux de proie ou de tout autre animal, dont la tête est couverte d'une sorte de chaperon de cuir ou d'étoffe. 1901 Attribut d'un faucon, d'un épervier ou de tout autre oiseau de proie dont la tête est couverte par un chaperon à huppe. 1905 Se dit des oiseaux de chasse dont la tête est couverte d'un chaperon. Se dit aussi quelquefois des quadrupèdes dont la tête est ornée d'un chaperon.

Chaperonné-ployé

Se dit lorsque les diagonales formant le chaperonné sont arrondies, ce qui se rencontre presque exclusivement dans les armoiries allemandes.

1887 Se dit lorsque les diagonales formant le chaperonné sont arrondies, ce qui se rencontre presque exclusivement dans les armoiries allemandes.

Chapiteau corinthien

Tête de colonne supportant l'entablement, et de style corinthien.

Chapiteau dorique

Tête de colonne supportant l'entablement, et de style dorique.

Chapiteau ionique

Tête de colonne supportant l'entablement, et de style ionien.

Chapitre

Corps de chanoines d'une église cathédrale ou collégiale.

1905 Corps de chanoines d'une église cathédrale ou collégiale.

Chapon

Coq castré.

Chappard

Lion léopardé.

Chappe

Vêtement.

1905 Voir Chape.

Chappé

Le chappé ne doit pas être confondu avec le mantelé. Le chappé se dit de l'écu qui s'ouvre en chappe, ou pavillon, depuis le milieu du chef jusqu'à l'abîme et quelquefois jusqu'aux extrémités basses de l'écu ; les lignes qui forment son angle sont droites à dextre et à senestre ; le champ et la chappe ont chacun un émail différent. Autre définition: Vêtement de l'écu formé par les deux triangles rectangles qui entourent le triangle du centre limité par les droites partant du centre du chef vers les deux angles de la pointe.

1660 Se dit lorsque l'écu est divisé en chevron plein et rempli, si bien que rien ne se voit du champ, que ce qui est en ladite forme de chevron plein et massif, le surplus qui est des deux côtés de la pointe du chevron lui servant de manteau ou de chappe, ce qui se dit chappé. 1772 Il se dit de l'écu, qui s'ouvre en chape ou en pavillon depuis le milieu du chef juqu'au milieu des flancs. Telles sont les armoiries des Freres-Prêcheurs et des Carmes; et c'est l'image de leurs habits, de leurs robes, et de leurs chapes. 1780 Se dit de l'écu qui s'ouvre en chappe ou en pavillon, ou plutôt lorsque l'écu est divisé en chevron plein et rempli, si bien que rien ne se voit du champ que ce qui a la forme de ce chevron rempli, le surplus qui est des deux côtés de la pointe, lui servant comme de chappe ou de manteau. 1843 Se dit d'un écu divisé de telle sorte que la partie apparente du champ est un triangle, ayant son sommet au milieu du côté supérieur, et sa base sur le côté de la pointe. 1864 Se dit de l'écu qui s'ouvre en pavillon au moyen d'un tranché et d'un taillé sur un champ mi-parti. 1899 Le chappé ne doit pas être confondu avec le mantelé comme quelques-uns l'ont fait et dont nous parlerons à sa place. Le chappé se dit de l'écu qui s'ouvre en chappe, ou pavillon, depuis le milieu du chef jusqu'à l'abîme et quelquefois jusqu'aux extrémités basses de l'écu ; les lignes qui forment son angle sont droites à dextre et à sénestre ; le champ et la chappe ont chacun un émail différent.

Chappé-chaussé

Se dit lorsqu'une losange qui tient lieu du champ, touche de ses quatre pointes les extrémités de l'écu, l'une au chef, l'autre à la pointe, et les deux autres aux flancs, et que la losange est coupée et divisée en fasce.

1660 Se dit lorsqu'une losange qui tient lieu du champ, touche de ses quatre pointes les extrémités de l'écu, l'une au chef, l'autre à la pointe, et les deux autres aux flancs, et que la losange est coupée et divisée en fasce.

Chappé-crénelé

Lorsque la chappe qui couvre le champ est crénelée.

1660 Lorsque la chappe qui couvre le champ est crénelée.

Chappé-enté

Comme les crénelures sont carrées, si en lieu de cette figure on en fait des rondes, cela s'appelle enture, et étant mises sur le champ.

1660 Comme les crénelures sont carrées, si en lieu de cette figure on en fait des rondes, cela s'appelle enture, et étant mises sur le champ.

Chappé-écartelé

Quand sur un écu chapé il y a un écartelage, cette forme requiert les émaux de l'un en l'autre.

1660 Quand sur un écu chapé il y a un écartelage, cette forme requiert les émaux de l'un en l'autre.

Char

C'est le char antique à deux roues tiré par un ou plusieurs chevaux.

1901 Voiture à deux roues dont se servaient les anciens dans les combats, les jeux, les triomphes. Ils étaient ordinairement traînés par deux ou plusieurs chevaux attelés de front à un timon et guidés par un homme debout sur le devant du char.

Charbon

Ils sont éteints lorsqu'ils sont de sable, ardents lorsqu'ils sont de gueules, allumés quand leur extrémité supérieure est en feu.

Chardon

Plante qui se distingue dans l'écu par sa tige et ses feuilles armées de piquants ; son calice est de forme arrondie et surmonté d'une espèce de couronne de petits pétales épanouis.

1660 Peu en usage en armoiries. 1679 Fleur que l'on trouve en armes. 1899 Plante qui se distingue dans l'écu par sa tige et ses feuilles armées de piquants ; son calice est de forme arrondie et surmonté d'une espèce de couronne de petites pétales épanouies. 1901 Plante. Il est représenté ouvert et monté sur sa tige armée de feuilles piquantes. La position est verticale. Le calice du chardon est arrondi et terminé par une espèce de couronne qui est sa fleur épanouie. 1905 Meuble d'armoiries représentant un chardon, mais qui est très peu usité. Fleuri, celui dont les fleurs sont d'un autre émail que la plante.

Chardonneret

Petit oiseau passereau chanteur à plumage rouge.

1901 Oiseau couvert d'un joli plumage rouge cramoisi, noir velouté, blanc et jaune doré mélangé.

Chardonnet

Montant de bois qui termine les grandes portes cochères du côté des gonds.

Charette

Véhicule.

Chargé

Se dit de toute pièce sur laquelle il y a d'autres meubles ; ceux-ci sont alors nommés chargeures. Exemple: une bande chargée de 3 roses.

1660 Est quand sur le chef, la croix, la bande, le pal, et autres pareilles pièces dites honorables ordinaires, il y a quelque autre figure dessus. 1780 Se dit de toutes sortes de pièces sur lesquelles il y en a d'autres ; ainsi le chef, la fasce, le pal, la bande, les chevrons, les croix, les lions, etc. peuvent être chargés de coquilles, de croissants, de roses, etc. 1798 Se dit des pièces sur lesquelles il y en a d'autres. Bande d'or chargée de six croisettes de sable. 1843 Toute pièce qui en porte d'autres se blasonne chargée. 1864 Se dit de toutes sortes de pièces sur lesquelles il y en a d'autres, comme le chef ou le pal, chargés de coquilles, de croissants, de roses. 1872 Se dit d'une pièce sur laquelle figure une ou plusieurs autres pièces. 1885 Se dit de toutes les pièces qui en portent d'autres. 1887 Se dit d'une pièce sur laquelle sont posées un ou plusieurs autres objets. Voir Surchargé. 1899 Se dit de toute pièce sur laquelle il y a d'autres meubles ; ceux-ci sont alors nommés chargeures. 1901 Se dit des pièces principales sur lesquelles sont posées d'autres meubles (emblèmes ou symboles). 1904 Se dit d'une pièce sur laquelle il y en a une autre. 1905 Se dit de toute pièce sur laquelle il y en a une autre.

Chargé surchargé

Se dit d'une pièce en charge une autre qui charge une pièce ou meuble de l'écu.

1660 Se dit d'une pièce en charge une autre qui charge une pièce ou meuble de l'écu.

Chargeure

Pièce de blason qui en charge une autre.

1660 Qui se met pour différence des armes pleines. 1772 On s'en sert pour exprimer des pieces qui sont placées sur d'autres. 1798 (On pr. Charjure.) Il se dit des pièces qui en chargent d'autres. 1885 On se sert de ce mot à l'égard d'une pièce posée sur une autre pièce. 1905 Pièce de blason qui en charge une autre.

Chariot

Sorte de voiture à quatre roues.

Charme

Arbre à bois blanc et dense très répandu dans nos forêts.

Charnière

Bourse des fauconniers pour leurs accessoires et appeaux. Pièces de fer ou d'autre métal, qui s'enclavent l'une dans l'autre.

Charrette

Sorte de voiture à deux roues.

Charrue

Composé d'un train monté sur deux roues portant un gros fer pointu et un soc tranchant pour couper et diviser la terre. On rencontre le soc ou le coutre (coultre) seuls dans des blasons.

1901 Instrument composé d'un train monté ordinairement sur deux roues, portant un gros fer pointu et un soc tranchant pour couper et diviser la terre.

Chasteau

Voir Château.

1679 Voir Château.

Chasuble

Ornement que le prêtre met par-dessus l'aube et l'étole, pour la messe.

1905 Ornement que le prêtre met par-dessus l'aube et l'étole, pour la messe.

Chat

Le chat, comme le léopard se représente de face et passant ; lorsqu'il est rampant on le dit effarouché et hérissonné quand il a le dos élevé et le poil hérissé.

1660 Quand l'on représente le chat levant le train de derrière plus haut que la tête on le dit hérissonné, et lorsqu'il est rampant on le blasonne effarouché. 1679 Sauvage, qui estoit les armoiries des anciens Roys de Bourgongne, & estoit representé en la façon qu'on dit herissonné, ou quand il se veut ietter contre quelque chose. 1899 Le chat, comme le léopard se représente de face et passant ; lorsqu'il est rampant on le dit effarouché et hérissonné quand il a le dos élevé et le poil hérissé. 1901 En héraldique il est représenté de profil, la tête de front. On nomme chat effarouché celui qui est rampant ; hérissonné celui qui a le derrière plus élevé que la tête. 1905 Figure de chat. Effarouché, celui qui est rampant. Hérissonné celui qui fait le gros dos et qui a le poil rebroussé.

Châtaigne

Fruit du châtaignier.

Châtaignier

Arbre à feuilles dentées.

Château

Ce meuble est généralement représenté par deux tours qu'une muraille réunit ; s'il a une porte on le dit ouvert ; avec des fenêtres il est dit ajouré et si les joints des pierres sont d'un autre émail que le sien, on l'énonce maçonné, enfin il est essoré s'il a une toiture d'émail spécial.

1660 Se figure simple ou fermé ou sans porte, ayant plusieurs tours ou non closes. 1679 (Chasteau) Simples, fermez, ou sans porte, ayans plusieurs tours, ou ayans porte non close, & avec certain nombre de tours. 1843 C'est une forteresse flanquée de deux tours. 1885 Il est formé d'un corps de logis joint à deux tours. On le dit ouvert, hersé, ajouré, maçonné, essoré, girouetté. (Voir ces mots). 1887 A cause de la grande diversité des châteaux que l'on rencontre dans les armoiries, il serait à désirer qu'on pût en donner une description exacte dans chaque cas. 1899 Ce meuble est généralement représenté par deux tours qu'une muraille réunit ; s'il a une porte on le dit ouvert ; avec des fenêtres il est dit ajouré et si les joints des pierres sont d'un autre émail que le sien, on l'énonce maçonné, enfin il est essoré s'il a une toiture d'émail spécial. 1901 Résidence des anciens seigneurs, représentée composée d'un corps de logis, flanqué de deux tours couvertes et terminées par une girouette. Le château ou manoir féodal est flanqué de quatre tours girouettées, mais posé de face, on n'en voit que deux. On ne doit pas le confondre avec la forteresse qui était semi-circulaire ou carrée et défendue par deux ou trois tours sans girouettes. 1905 Figure héraldique représentant une forteresse flanquée de deux tours rondes, qui parfois porte chacune une girouette. Le château figuré en ruine est dit masuré ; sans toit il est dit découvert ; quand les ouvertures sont différentes, il est dit ajouré par les fenêtres, ouvert par la porte, maçonné pour les joints des pierres ; il est dit donjonné quand un ou plusieurs donjons le surmontent.

Château-fort

Demeure féodale.

Châtelé

Se dit de toute pièce chargée ou semée de châteaux.

1772 Se dit d'une bordure, et d'un lambel chargé de huit ou neuf châteaux. La bordure de Portugal est châtelée. 1780 Se dit d'une bordure et d'un lambel chargés de huit ou neuf châteaux ; la bordure de Portugal et le lambel d'Artois sont châtelés. 1798 Il se dit d'une bordure ou d'un lambel chargé de plusieurs châteaux. La bordure de Portugal et le lambel d'Artois sont châtelés. 1864 Se dit d'une bordure ou d'un lambel chargé de huit ou neuf châteaux. 1885 Se dit d'une bordure ou d'un lambel chargés de huit ou neuf châteaux. 1899 Se dit de toute pièce chargée ou semée de châteaux.

Châtelennie

Seigneurie et juridiction d'un seigneur châtelain.

Châtelet

Petit château.

Chat-huant

Voir Hibou, Chouette, Duc et Grand-Duc.

Chaton

Jeune chat. Désigne aussi la partie centrale d'une bague, dans laquelle vient s'enchâsser une pierre fine ou précieuse.

Chatonné

Attribut des bagues portant une pierre précieuse ou des diamants ou de toutes autres pierres précieuses, dont la chasse ou garniture est d'un émail particulier.

Chatte

Mammifère carnivore, femelle du chat.

Chaudière

Ustensile destiné à préparer la nourriture des soldats ou sur les vaisseaux qui suivaient le chef de guerre. Aux Pays Bas, c'est un récipient pour brasser la bière. En Allemagne, ce sont les chaudières salines (pour extraire le sel des mines). La chaudière dans les blasons d'Espagne et du Portugal est considérée comme une pièce honorable. En France, on la nomme chaudron et n'a pas plus de signification qu'un pot à eau. La chaudière est sans pieds, moins haute que large elle est pourvue d'une cornière. Le Chaudron est à peu près comme la chaudière, mais plus haut que large et plus petits que la chaudière avec des pieds. Nous avons aussi la channe, espèce de marmite.

1885 Elles se voient surtout dans les armoiries espagnoles et sont un signe de grande puissance. 1887 Les chaudières, assez fréquentes dans les armoiries espagnoles, parce qu'elles étaient l'emblème de la puissance des ricos-hombres, sont des bassins sans pieds, moins hauts que larges, pourvus d'une cornière. 1899 Ce meuble est peu usité dans les armes françaises, mais on le rencontre fréquemment dans les armoiries espagnoles comme marque de dignité des Ricos-Hombres, dignité correspondante à celle de nos chevaliers bannerets. 1901 Ustensile servant à préparer la nourriture des soldats ou des vassaux qui suivaient leurs chefs à la guerre. Les anciens gentilshommes d'Espagne nommés Ricos hombres à cause de leurs richesses, étaient appelés nobles de la chaudière, par opposition aux nobles de la bannière, et devaient nourrir leurs serviteurs en campagne. Dans les Pays-Bas, la chaudière représente la cuve-matière à brasser la bière, boisson toute locale.

Chaudière de salines

Meubles qu'on rencontre dans quelques armoiries des pays allemands où les salines étaient la propriété de gentilshommes. Ces chaudières ont la forme d'un haquet oblong, muni d'un manche.

1887 Meubles qu'on rencontre dans quelques armoiries des pays allemands où les salines étaient la propriété de gentilshommes. Ces chaudières ont la forme d'un haquet oblong, muni d'un manche.

Chaudinette

Plante.

Chaudron

Voir Chaudière.

1660 Vaisseaux de cuivre ou d'airain, desquels la vilité de leur usage qui est très grande, porterait d'abord à mépriser les écus qui en sont chargés, si ils n'avaient été employés, peu de temps après les siècles de Noé, à des usages les plus saints. 1887 Les chaudrons ont à peu près la même forme que les chaudières, mais ils sont plus hauts que larges. 1901 Ustensile de cuisine figuré comme le chaudron ordinaire, avec son anse. C'est une réduction de la chaudière. 1905 Meuble d'armoirie, représentant un chaudron muni quelquefois d'ances et de goulet.

Chaumière

Maison.

Chaussé

C'est le contraire du chappé. Sa pointe est tournée vers le bas de l'écu, et les lignes qui forment son angle remontent vers les deux extrémités ou pointes du chef.

1660 Est le rebours du chappé, et s'entend lorsque l'écu divisé en chevron, le chevron est renversé et porte la pointe au bas et à la pointe de l'écu, si bien qu'étant ainsi couvert par le bas, il se dit chaussé à cause que les chausses servent de couverture au bas de notre corps. 1780 Est l'opposé de chappé. 1843 Cette figure est le contraire du chappé ; la partie apparente du champ est un triangle renversé. 1864 Est l'opposé de chappé. 1872 C'est le contraire de Chapé. Les diagonales sont alors dirigées des angles au milieu de la base. 1887 Le chaussé est le contraire du chapé ; les diagonales se dirigent des angles du chef vers le milieu de la base. Lorsque ces lignent diagonales sont arrondies, cette partition reçoit le nom de chaussé-ployé. Le chapé-chaussé est la réunion du chapé et du chaussé. 1899 C'est le contraire du chappé. Sa pointe est tournée vers le bas de l'écu, et les lignes qui forment son angle remontent vers les deux extrémités ou pointes du chef. 1901 Se dit d'un écu divisé par deux lignes diagonales partant des angles supérieurs pour venir se joindre au bas ou à la pointe. C'est l'opposé du chapé. 1905 Se dit de l'écu qui porte une chausse, c'est-à-dire qui est divisé par deux diagonales jointes au milieu de la pointe, et se terminant l'une à l'angle dextre du chef, l'autre à l'angle senestre.

Chaussé-ployé

Voir Chaussé.

1887 Voir Chaussé.

Chausse-trape

Représente un instrument de fer garni de quatre pointes.

1660 Fer à quatre pointes et aiguës, dont l'une se trouve toujours droite et les trois autres à terre, instrument de guerre duquel anciennement on se servait pour favoriser une retraite, semant dru et menu les advenues des poursuivants, afin d'enferrer par les pieds les hommes et les chevaux, et mettre hors de combat soit l'infanterie soit la cavalerie. 1780 Est un instrument de fer à quatre pointes disposées en triangle, dont trois portent toujours à terre et la quatrième demeure en l'ai. On sème les chausse-trapes dans les endroits où la cavalerie doit passer, pour les lui rendre plus difficiles. 1864 Est un fer à quatre pointes disposées en triangle, que les anciens comptaient parmi les engins de guerre. 1872 Engin de fer à quatre pointes qu'on semait sur les routes pour gêner la cavalerie. 1887 Instrument de fers, à quatre pointes, disposées en triangle de telle sorte qu'en les jetant à terre une pointe se trouve toujours droite. On semait les chaussetrapes sur les routes où la cavalerie devait passer afin de blesser les pieds des chevaux. 1899 Instrument de fer à quatre pointes aiguës disposées en triangle que l'on fichait en terre pour arrêter les charges de cavalerie en estropiant les chevaux. 1901 Instrument de fer, formé de quatre pointes disposées en triangles, de façon qu'en le jetant à terre, une pointe se trouve toujours en l'air. Les chausse-trapes servaient, pendant les guerres du moyen-âge, à blesser les chevaux de l'ennemi ; on en semait aussi sur la brèche ou dans les champs que la cavalerie devait traverser. 1904 Masse sphérique garnie de pointes aiguës. 1905 Représente un instrument de fer garni de quatre pointes.

Chaussure

Partie d'habillement.

Chauve-souris

Animal très rare, elle est posée de front, les ailes étendues.

1887 Meuble très rare. La chauve-souris est posée de front les ailes étendues. 1899 Meuble de l'écu représentant au naturel cet animal. 1901 Représentée posée de front, les ailes étendues dans certaines armes.

Chavanne

Marmite.

Chavant

Chat-Huant.

Chef

Le chef est une pièce honorable qui occupe la partie supérieure de l'écu, sur un peu moins du tiers de la hauteur, lorsqu'il est tout à fait régulier.

1660 Se prend de deux sorte. Premièrement c'est une partie de l'écu et la supérieure. Secondement c'est une pièce qui se met et pose dessus l'écu en qualité d'honorable ordinaire, ainsi que la bande, la fasce, la croix et autres semblables. Il y a des chefs qui sont échiquetés, losangés, d'hermines, de vair, emmanchés, denchés et autres. Le chef surmonté et séparé du bord supérieur de l'écu par une autre couleur que celle du champ. Le chef abaissé est séparé du bord de l'écu par la couleur du champ. Tierce partie de l'écu. 1694 Sub. m. Chef, en termes de blason, est une piece qui occupe le tiers le plus haut de l'escu. Il porte d'argent au chef de gueules. 1772 Se dit de la partie supérieure de l'écu, mais plus ordinairement d'une de ses parties honorables, celle qui se place au haut, et qui doit avoir le tiers de sa hauteur: elle peut etre ou échiquetée, ou emmanchée, ou dentée, ou herminée, ou losangée, etc. Voyez ces mots. Le chef est abaissé, quand la couleur du champ le détache du bord supérieur de l'écu, le surmonte et le retrécit; surmonté, quand il est détaché par une autre couleur que celle du champ; bandé, quand il a une bande; chevronné, quand il a un chevron; palé, quand il a un pal, etc. (Voyez Bande, Chevron, Pal, etc.); cousu, quand il est de couleur; retrait, quand il a perdu une partie de sa hauteur; soutenu, quand il n'y a que les deux tiers de sa hauteur au-dessus de l'écu, et que le tiers inférieur est d'un autre émail. 1780 Se dit de la partie supérieure de l'écu ; par exemple, trois étoiles rangées en chef ; mais il se dit plus particulièrement d'une de ses pièces honorables, qui se place au haut de l'écu, dont elle occupe environ le tiers de la hauteur. Le chef peut recevoir divers attributs. Quand le chef est contigu avec d'autres pièces honorables du même émail, sans aucun filet pour les séparer, on le nomme chef-pal, chef-bande, chef-barre, chef-chevron, selon les pièces avec lesquelles il se trouve joint. 1798 Chef, est une pièce qui est au haut de l'écu, et qui en occupe le tiers. 1843 Pièce honorable qui occupe à peu près le tiers supérieur de l'écu. 1864 Est une pièce honorable qui occupe le tiers le plus haut de l'écu. 1872 Pièce dite honorable occupant la partie supérieure de l'écu, formée par une horizontale tracée au tiers du champ. 1885 On le place à la partie supérieure de l'écu, dont il occupe ordinairement le tiers. 1887 Partie supérieure de l'écu, séparée du champ au moyen d'une ligne horizontale et haute de deux parties des huit de la hauteur de l'écu. Ceci est le chef ordinaire, mais on en trouve d'autres sortes. D'abord on a le chef retrait ou rétréci, aussi appelé comble, qui n'a que la moitié de la hauteur ordinaire. Ensuite on trouve : le chef voûté, ou la ligne de séparation est arrondie, la courbe en haut ; le chef triangulaire, formé par deux lignes diagonales qui sortent des angles du chef et de réunissent au point d'honneur ; le chef dextre ou senestre ; le chef en forme de trèfle, représentant un grand trèfle renversé qui occupe la place propre au chef, etc. La ligne qui forme le chef peut comme toute autre ligne être engrêlée, cannelée, denchée ou dentelée, émanchée, bastillée, etc. 1899 Le chef est la pièce honorable placée au haut de l'écu dont il occupe le tiers ; il doit donc laisser sous lui deux fois autant d'espace de celui qu'il remplit ; il est dit abaissé lorsqu'il ne touche pas le bord supérieur de l'écu ; soutenu lorsqu'il y a entre le champ et le chef quelque filet d'un autre émail ; surmonté si cette diversité d'émail est entre le bord supérieur de l'écu et le chef ; on dit que le chef est retrait quand il n'a que la moitié de sa largeur ordinaire ; enfin lorsque le chef est réduit à sa plus petite dimension on le nomme comble, chef-bande, chef-barre, chef-pal ; on donne ces qualifications au chef qui est réuni à une bande, à une barre ou à un pal ayant le même émail que le sien et qui semble ne faire qu'un avec lui. Comme toutes les pièces honorables, le chef peut être chargé, bastillé, cannelé, fretté, losangé, etc..., mais sa position en tête de l'écu ne lui permet pas d'être crénelé. 1901 Section occupant deux parties sur sept de l'écu, dont il occupe le sommet. 1905 Le chef est une pièce honorable qui occupe la partie supérieure de l'écu, sur un peu moins du tiers de la hauteur, lorsqu'il est tout à fait régulier.

Chef (En)

Se dit d'un objet placé dans le haut de l'écu, ou de plusieurs objets rangés côte à côte et placés dans la partie supérieure de l'écu.

1887 Se dit d'un objet placé dans le haut de l'écu, ou de plusieurs objets rangés côte à côte et placés dans la partie supérieure de l'écu. 1901 Se dit des symboles posés en ligne horizontale au sommet de l'écu.

Chef abaissé

S'il y a dans un blason un chef de dignité ou de religion et que la famille a déjà un chef, ce dernier se trouvera obligatoirement abaissé sous le premier. On peut même avoir tout l'écu avec bordure qui soit abaissé sous un de ces chefs.

1660 Pour le distinguer du chef surmonté qui est séparé du bord par une autre couleur que celle du champ. 1905 Lorsque le chef est placé sous un autre chef.

Chef d'attente

Se trouve sur certains blasons de ville qui n'ont pas opté pour un chef ou un autre, il reste en table d'attente d'argent plain.

Chef de France

Nom que l'on donne au chef d'azur, semé de fleurdelis d'or pour le chef de France ancien et chargé de trois fleurdelis d'or pour le chef de France moderne. L'application de ce terme n'est bonne pour le chef de France moderne que si les fleurs de lys sont posées 2 et 1.

1887 Nom que l'on donne à un chef d'azur, semé de fleurs-de-lis d'or.

Chef de Jérusalem

Il est d'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même.

Chef de l'Empire ancien

Chef d'or chargé d'une aigle éployée couronnée de sable (alias, bicéphale, alias non couronnée). Rare en France.

Chef de l'Empire napoléonien

Il ne paraît que rarement dans les blasonnements, mais fut adopté par certaines villes dites : de premier ordre, notamment en remplacement, souvent temporaire, du chef de France. Il était de gueules chargé de trois abeilles d'or.

Chef tricolore

Ce chef fut adopté parfois par des villes ne voulant paraître ni royaliste ni napoléoniennes. Il est tiercé en pal d'azur, d'argent et de gueules.

Chef-bande

Composé d'un chef et d'une bande de même émail ou métal.

1905 Composé d'un chef et d'une bande de même émail ou métal.

Chef-barre

Composé d'un chef et d'une barre de même émail ou métal.

1660 Chef qui est contigu avec une barre qui n'ont aucun filet qui les séparent, et qui sont d'un même émail. 1905 Composé d'un chef et d'une barre de même émail ou métal.

Chef-chevron

Composé d'un chef et d'un chevron de même émail ou métal.

1660 Ces deux pièces honorables jointes ensemble sans division et qui sont d'un même émail. 1887 Se dit d'un chevron qui est immédiatement réuni au chef, sans aucune ligne de séparation. 1905 Composé d'un chef et d'un chevron de même émail ou métal.

Chef-cousu

De couleur aussi bien que l'écu, ces couleurs doivent être différentes.

1660 De couleur aussi bien que l'écu, ces couleurs doivent être différentes.

Chef-pal

Composé d'un chef et d'un pal de même émail ou métal.

1660 Ces deux pièces honorables jointes ensemble sans division et qui sont d'un même émail. 1887 Se dit d'un pal qui est immédiatement réuni au chef, sans aucune ligne de séparation. 1905 Composé d'un chef et d'un pal de même émail ou métal.

Chef-retrait

Chef dont la hauteur est des deux tiers de sa hauteur normale.

1660 Chef dont la hauteur est des deux tiers de sa hauteur normale.

Chef rompu

Chef dont la hauteur est d'un tiers de sa hauteur normale.

1660 Chef dont la hauteur est d'un tiers de sa hauteur normale.

Chef soutenu

Lorsque la tierce partie la plus basse du chef est d'un autre émail que celui des deux autres tiers.

1660 Lorsque la tierce partie la plus basse du chef est d'un autre émail que celui des deux autres tiers.

Chef surmonté

Lorsque la tierce partie la plus haute du chef est d'un autre émail que celui des deux autres tiers.

1660 Lorsque la tierce partie la plus haute du chef est d'un autre émail que celui des deux autres tiers.

Chêne

C'est l'arbre le plus fréquent en blason. Son émail particulier est le sinople. Il se distingue des autres arbres par les glands dont il est chargé. On dit du chêne fruité, ou plus généralement englandé, lorsque ses glands sont d'un émail différent. On le nomme aussi yeuse pour l'espèce dite chêne vert.

1660 Quand on se sert du chêne et qu'il est chargé de son fruit d'autre couleur, on le doit nommer englanté. 1679 (Chesne) Arbre que l'on trouve en armes. 1899 Ce meuble, qui symbolise la force et la puissance, se rencontre souvent dans les armes. Voir au mot Arbre les détails qui ont été donnés sur tout ce qui doit être spécifié lorsque cette pièce figure dans un écu. 1901 Arbre qui se distingue des autres arbres par les glands dont il est chargé. On le dit fruité quand ses glands sont d'un émail particulier.

Chêne-liège

Arbre des régions méditerranéennes au feuillage persistant.

Chenet

Pièces placées dans une cheminée pour soutenir les bûches de bois à brûler. Désigne aussi une barre métallique.

Chêne-vert

Voir Chêne-liège.

Chenevis

Chanvre.

1905 Chanvre.

Chenille

Larve de papillon.

Chérubin

Cet ange de la hiérarchie céleste se représente en blason sous la forme d'une tête de jeune enfant dont l'expression est douce et souriante ; elle est portée par des ailes abaissées. On ne fait pas usage de cette figure pour les tenants.

1660 Esprit céleste. 1780 On appelle têtes de Chérubin des têtes d'anges jointes avec des ailes, qui ont quelquefois des positions qu'il faut remarquer. 1887 Anges qu'on représente sous la forme de têtes d'enfant avec deux ailes. 1899 Cet ange de la hiérarchie céleste se représente en blason sous la forme d'une tête de jeune enfant dont l'expression est douce et souriante ; elle est portée par des ailes abaissées. On ne fait point usage de cette figure pour les tenants. 1901 Ange représenté sous la forme d'une tête d'enfant avec deux ailes abaissées. 1905 Figure de chérubin, distincte de l'ange, en ce qu'elle est réduite à la tête et aux ailes.

Chesne

Voir Chêne.

1679 Voir Chêne.

Cheval

Animal qui paraît dans l'écu de profil, représenté ou passant, ou galopant, ou bien encore arrêté. Dressé sur ses pattes de derrière il est dit acculé, forcené, cabré, effrayé ou effaré, le cheval cabré porte la queue levée. Gai indique qu'il n'est sellé ni bridé, mais pour les anciens il semble qu'il s'agisse du cheval cabré, et sanglé que son corps est entouré de ceintures. Bardé, houssé, harnaché du cheval qui a tous ses harnais et caparaçonné de l'émail de sa housse ou caparaçon. Scellé et bridé se dit de la selle et la bride. Courant celui dont les quatre pieds sont étendus. Aussi galopant.

1660 Nous n'en voyons point ou bien rarement dans les écus français, mais seulement parmi les étrangers, et particulièrement les Allemands. Quelques uns l'appellent gay lorsqu'il n'a ni bride ni licol, et effrayé suant il est rampant ou plutôt cabré. 1679 S'en voit beaucoup, tant rampant que passant, & aussi de ses parties. 1885 On le dit cabré ou effrayé lorsqu'il n'est posé que sur ses pieds de derrière, et gai lorsqu'il est sans bride ni licou. La tête toujours de profil. 1887 Cet animal est représenté ou galopant ou passant ou arrêté. Dressé sur ses pieds, il est dit cabré ou effrayé ; le cheval cabré porte la queue levée ; gai indique qu'il n'est ni sellé ni bridé, et sanglé que son corps est entouré d'une ceinture ; houssé ou caparaçonné se dit l'émail de sa housse. 1899 Cet animal est toujours de profil ; on le dit cabré quand il est levé sur ses pieds de derrière ; courant lorsque ses jambes sont étendues en l'air ; libre s'il n'a point de harnais ; houssé ou caparaçonné s'il est couvert d'étoffes ; enfin quelques-uns le disent bardé s'il porte une sorte d'armure de fer. 1901 Animal qui paraît de profil et passant dans l'écu. Gai celui qui est sans bride, ni licol, qui semble se promener ; cabré celui qui est levé sur ses deux jambes de derrière ; courant celui dont les quatre jambes sont étendues en l'air ; bardé, houssé et caparaçonné celui qui a tous ses harnais ; animé celui qui a l'oeil d'un autre émail que celui de son corps. 1905 Figure de cheval toujours représenté de profil. Gai, s'il est en liberté, sans bride ni licol. Effaré s'il est tout à fait cabré et presque droit sur ses pieds de derrière. Courant, celui dont les quatre pieds sont en l'air. Animé, celui dont l'oeil est d'un autre émail que le corps.

Cheval ailé

Voir Pégase.

1901 Voir Pégase.

Cheval d'Espagne

Appelé aussi Genet.

Chevalier

Les chevaliers sont représentés armés de toutes pièces, le casque en tête, ordinairement à cheval mais parfois aussi à pied. On doit indiquer si la visière est ouverte ou baissée. Désigne aussi une Alouette de mer.

1887 Les chevaliers sont représentés armés de touts pièces, le casque en tête, à cheval ou à pied. On doit indiquer si la visière est levée ou baissée. 1901 La dignité de chevalier était dans l'origine le grade le plus éminent de la noblesse militaire. Voir Banneret et Bachelier.

Chevauchant

Indique que des pièces se recouvrent partiellement. Il faut dire si elles se chevauchent à dextre, à senestre, par le haut ou par le bas. Certains disent épaulé.

Chevelé

Se dit d'une tête qui a des cheveux d'un émail particulier.

1694 En termes de blason, se dit d'une teste dont les cheveux sont d'autre esmail ou d'autre couleur que la teste. 1780 Se dit d'une tête dont les cheveux sont d'autre émail que la tête. 1798 Il se dit d'une tête dont les cheveux sont d'autre émail ou d'autre couleur que la tête. Tête d'argent chevelée de sable. 1843 Se dit d'une tête ayant les cheveux d'un émail différent. 1864 Se dit d'une tête dont les cheveux sont d'un émail différent. 1872 Se dit d'une tête dont les cheveux sont d'un autre émail. 1885 Se dit d'une tête dont les cheveux sont d'émail différent. 1887 Se dit des cheveux lorsqu'ils sont d'un autre émail que la tête. 1899 Lorsque; dans un écu, les cheveux d'une tête humaine sont d'un autre émail que cette tête, on doit dire qu'elle est échevelée de... suivant ce qui est figuré. 1901 Indique l'émail distinct des cheveux. 1904 Se dit d'une tête dont les cheveux sont d'autre émail que la tête. 1905 Se dit d'une tête qui a des cheveux d'un émail particulier.

Chevesse

Chouette.

Chevillé

Se dit lorsqu'on veut indiquer le nombre de dagues (andouillers, cornichons ou cors) de la ramure d'un cerf. Se dit aussi de chevilles qui servent à maintenir des assemblages de bois.

1660 Se dit pour exprimer le nombre des cornichons ou dagues qui sont aux cornes des cerfs lorsqu'elles sont séparées. 1772 Il se dit de ramures d'une corne de cerf: et on dit chevillé de tant de cors. 1780 Se dit des ramures d'une corne de cerf, et on dit : chevillé de tant de cors. 1798 Se dit des ramures d'un bois de cerf. Il porte d'azur à deux bois de cerf, chaque branche chevillée de six pièces d'argent. 1843 Se dit de la ramure du cerf pour indiquer le nombre de dagues de chaque branche. 1864 Indique le nombre de cors dont une ramure de cerf est ornée. 1885 Se dit du cerf relativement à ses cornes. 1887 Se dit lorsqu'on veut indiquer le nombre des dagues de la ramure d'un cerf. 1899 Terme employé à propos des ramures ou corps du cerf qui ont plusieurs andouillers ; on indique le nombre des pointes, et dans ce cas leur émail particulier. 1901 Se dit des dagues de la ramure d'un cerf. 1905 Se dit de la ramure du cerf ou du massacre : 1° quand l'émail ou le métal des chevilles est différent ; 2° pour indiquer le nombre même des chevilles.

Chèvre

Petit ruminant à cornes arquées en arrière. Blasonné comme le bouc.

1660 Son assiette ordinaire est d'être passante, comme les autres animaux, mais lorsqu'elle est en attente de rampant on la dit sautante. 1899 Femelle du bouc qui se blasonne comme lui : voir ce qui en a été dit. 1905 Meuble assez rare en blason. Saillante, celle qui est dressée sur ses pieds de derrière. Elle peut être accornée, clarinée, etc.

Chevreau

Petit de la chèvre.

Chèvrefeuille

Plante aux fleurs odorantes dont plusieurs espèces sont ornementales.

Chevrette

Femelle du chevreuil.

Chevreuil

Ruminant sauvage, dont les bois verticaux n'ont que deux cors.

Chevrière

Femme qui garde les chèvres.

Chevron

Pièce honorable de seconde classe formée de deux pièces assemblées à angle aigu, et qui partent du milieu du chef sans toucher le bord de l'écu, et descendent aux parties dextre et senestre de la pointe en deux branches dont la largeur est d'environ du quart de l'écu. Il est failli ou rompu, quand une de ses branches est séparée en deux ; couché quand sa pointe est tournée à dextre ; écimé ou coupé lorsque sa pointe est coupée horizontalement ; abaissé, quand il ne dépasse pas le milieu de l'écu ; alaisé quand il ne touche pas les bords d'aucun côté ; il peut être encore brisé (ou éclaté), renversé (ou versé), etc.

1660 Est l'une des pièces honorables. Il y en a de plusieurs pièces, ainsi que la bande, la fasce et le pal. Chevron abaissé : lorsque la pointe du chevron n'approche pas le bord du chef duquel elle est éloignée et la porte seulement à l'abisme ou environ. Il est souvent accompagné, alors sa largeur ne doit pas être observée autant que les pièces et figures qui l'accompagnent requièrent qu'il soit diminué pour être placées, et comme d'ordinaire ce sont trois mêmes pièces, et qui sont toujours posées deux en chef et une en pointe, il n'est pas besoin de le dire, si ce n'est qu'elles aient une autre assiette ou qu'elles soient différentes. 1772 L'une des pieces les plus honorables de l'écu, composée de deux bandes plates, assemblées en-haut par la tête, et s'ouvrant en-bas en forme de compas à demi-ouvert. Le chevron est abaissé, lorsque sa pointe n'approche pas du bord du chef de l'écu, et va seulement jusqu'à l'abysme ou aux environs, voy. Abysme; alaisé, lorsqu'il ne parvient pas jusqu'aux extrémités de l'écu; appointés, lorsqu'il y en a deux qui portent leurs pointes au coeur de l'écu, et qu'ils sont opposés l'un à l'autre, en sorte que l'un est renversé et l'autre droit; brisé ou éclaté, quand la pointe d'en-haut est fendue, en sorte que les pieces ne se touchent que par un de leurs angles; coupé, quand sa pointe est coupée; ondé, lorsque ses pointes vont en ondes; parti, lorsque l'émail de ses branches est différent, et que la couleur est opposée au métal; ployé, quand ses branches sont courbes; renversé, quand sa pointe est vers celle de l'écu, et ses branches vers le chef; rompu, quand une de ses branches est séparée en deux pieces. 1780 Est une des pièces honorables de l'écu, composée de deux bandes plates assemblées en haut par la tête, et s'ouvrant en bas en forme de compas à demi-ouvert. 1843 Pièce honorable qui a la forme d'un compas ouvert, dont les branches ont chacune près du tiers de la largeur de l'écu et se réunissent un peu au-dessous du sommet. 1864 Est une pièce honorable, formée de deux bandes réunies en angles vers le milieu de l'écu. Il doit en occuper le tiers. 1872 Pièce dite honorable de l'écu composée d'une bande et d'une barre se coupant en haut et s'ouvrant en bas comme un compas. 1885 Le chevron a la forme d'un compas ouvert dont le point de réunion des deux branches serait vers le chef de l'écu. Il est l'emblème de l'éperon, et on l'a pris encore pour le signe hiéroglyphique des toitures de châteaux, des machines de guerre et des tours de bois en usage dans les sièges. 1887 Pièce héraldique composée de deux bandes plates assemblées en haut et s'ouvrant en bas, en forme de compas ouvert. Chaque jambe à deux parties des sept de la largeur de l'écu, quand le chevron n'est pas accompagné d'autres pièces. Le chevron est abaissé lorsqu'il occupe une place dans l'écu au-dessous de sa place ordinaire ; écimé, lorsque sa cime est coupée ; brisé, lorsque sa cime est brisée ; rompu, lorsque l'une ou l'autre de ses jambes est déjointe ; ployé, lorsque ses jambes sont arrondies. Quelquefois le chevron est renversé, c'est-à-dire qu'il sort du chef et que sa cime est dirigée vers le bas, ou couché lorsqu'il est posé horizontalement, sortant de l'un des flancs de l'écu. Deux chevrons peuvent être appointés, ce qui veut dire que l'un occupe sa position ordinaire et que l'autre est renversé et sort du chef, et qu'ils s'entretouchent de leurs cimes. Deux chevrons appointés, ou deux ou trois chevrons rangés sur une même ligne, peuvent être entrelacés, ce qui veut dire que l'un est passé dans l'autre. 1899 Cette pièce honorable est une des plus usitées en blason ; composée d'une bande et d'une barre réunies en pointe vers le milieu du chef, qu'elle ne doit pas toucher. Le chevron descend en forme de compas à demi ouvert jusqu'aux pointes dextre et sénestre du bas de l'écu. Lorsqu'il est unique dans une armoirie, la largeur de chacune de ses branches doit occuper environ le quart de celle de l'écu ; il peut être mis en nombre, les uns sur les autres, avec des proportions réduites et leur quantité n'est pas limitée. Le chevron peut être chargé, accompagné, l'un en l'autre, componné, bordé, etc ..., lorsque ses branches ne touchent pas les bords du bas de l'écu on le dit alésé, couché si la pointe regarde à dextre et couché-contourné si elle regarde à senestre ; enfin il est rompu s'il a une branche séparée en deux et brisé lorsque sa pointe est fendue. 1901 Pièce dont chaque branche a deux parties des sept de la largeur de l'écu. 1904 Pièce honorable formée de la bande et de la barre réunie en chef (formant un A). 1905 Pièce honorable de seconde classe formée de deux pièces assemblées à angle aigu, et qui partent du milieu du chef sans toucher le bord de l'écu, et descendent aux parties dextre et senestre de la pointe en deux branches dont la largeur est d'environ du quart de l'écu. Il est failli ou rompu, quand une de ses branches est séparée en deux ; couché quand sa pointe est tournée à dextre ; écimé ou coupé lorsque sa pointe est coupée horizontalement ; abaissé, quand il ne dépasse pas le milieu de l'écu ; alaisé quand il ne touche pas les bords d'aucun côté ; il peut être encore brisé (ou éclaté), renversé (ou versé), etc.

Chevron (divisé en)

Se dit d'un champ divisé en deux parties (ordinairement égales) au moyen d'un trait en forme de chevron. On peut aussi lire coupé en forme de chevron.

1887 Se dit d'un champ divisé en deux parties au moyen d'un trait en forme de chevron.

Chevron (En)

Se dit d'objets en nombre, rangés dans la direction triangulaire qui est propre au chevron.

1887 Se dit d'objets en nombre, rangés dans la direction triangulaire qui est propre au chevron. 1901 Se dit de symboles posés dans le sens d'un chevron.

Chevron (Posé en)

Se dit de deux pièces longues, posées de telle manière qu'elles occupent la position d'un chevron. Elles peuvent également suivre la direction d'un chevron renversé.

1887 Se dit de deux pièces longues, posées de telle manière qu'elles occupent la position d'un chevron. Elles peuvent également suivre la direction d'un chevron renversé. 1901 Se dit de deux pièces longues posées de manière à former ensemble un chevron.

Chevron abaissé

Lorsque la pointe du chevron n'approche pas le bord du chef de l'écu duquel elle est éloignée et la porte seulement à l'abisme ou environ.

1660 Lorsque la pointe du chevron n'approche pas le bord du chef de l'écu duquel elle est éloignée et la porte seulement à l'abisme ou environ.

Chevron accompagné

Alors sa largeur ne doit pas être observée qu'autant que les pièces et figures qui l'accompagnent requièrent qu'il soit diminué pour être placées, et comme d'ordinaire se sont trois mêmes pièces, et qui sont toujours posées deux en chef et une en pointe, il n'est pas besoin de le dire, si ce n'est qu'elles aient une autre assiette ou qu'elles soient différentes.

1660 Alors sa largeur ne doit pas être observée qu'autant que les pièces et figures qui l'accompagnent requièrent qu'il soit diminué pour être placées, et comme d'ordinaire se sont trois mêmes pièces, et qui sont toujours posées deux en chef et une en pointe, il n'est pas besoin de le dire, si ce n'est qu'elles aient une autre assiette ou qu'elles soient différentes.

Chevron alaisé

Quand les extrémités de ses branches ne touchent pas les flancs ni la pointe ou bas de l'écu.

1660 Quand les extrémités de ses branches ne touchent pas les flancs ni la pointe ou bas de l'écu.

Chevrons appointés

Qui portent leurs pointes au coeur de l'écu et s'opposent l'un vers l'autre, ayant un des chevrons renversé.

1660 Qui portent leurs pointes au coeur de l'écu et s'opposent l'un vers l'autre, ayant un des chevrons renversé.

Chevron brisé ou éclaté

Il faut de nécessité qu'il soit brisé par le milieu, et que le bout d'en haut par ce moyen de la rupture se penche contre bas.

1660 Il faut de nécessité qu'il soit brisé par le milieu, et que le bout d'en haut par ce moyen de la rupture se penche contre bas.

Chevron chargé d'autre chevron

On donne au chevron chargé la moitié de la largeur du chevron sur lequel il est posé.

1660 On donne au chevron chargé la moitié de la largeur du chevron sur lequel il est posé.

Chevron couché

Est celui dont le pointe est couchée et tournée vers le flanc dextre de l'écu se soutenant sur l'une de ses branches. Quand la pointe est tournée au flanc senestre on dit chevron couché contourné.

1660 Est celui dont le pointe est couchée et tournée vers le flanc dextre de l'écu se soutenant sur l'une de ses branches. Quand la pointe est tournée au flanc senestre on dit chevron couché contourné.

Chevron coupé

Qui n'a pas de pointe, qui a la pointe coupée.

1660 Qui n'a pas de pointe, qui a la pointe coupée.

Chevron en équerre

Chevron dont les branches sont à angle droit, l'une par rapport à l'autre, ce qui n'est généralement pas le cas pour la plupart des chevrons.

Chevronné

Se dit de l'écu et des pièces dont la surface est couverte de chevrons en nombre égal aux interstices du champ. Quand le métal et l'émail sont opposés, on dit chevronné contre-chevronné.

1660 Se dit quand l'écu est rempli de chevrons en nombre égal de métal et de couleur. 1772 On appelle écu chevronné, l'écu qui est rempli de chevrons en nombre égal de métal et de couleur; et pal chevronné, celui qui est chargé de chevrons. Voyez Chevron. 1780 Se dit d'un pal et autre pièce chargée de Chevrons, ou de tout l'écu quand il en est rempli. 1798 Se dit des pièces ou de tout l'écu chargés de chevrons. 1843 Divisé en un nombre pair de chevrons de deux émaux différents et alternés. 1864 Se dit d'une pièce chargée de chevrons. 1872 Chargé de plusieurs chevrons. 1885 Se dit d'une pièce ou d'un écu couvert de chevrons. 1887 Se dit d'un écu ou d'un objet entièrement couvert de chevrons en nombre pair. De la même manière on peut avoir un chevronné-renversé. 1899 On appelle écu chevronné celui qui est rempli de chevrons alternatifs de métal et d'émail, en nombre égal ; lorsque le chevronné est de plus de six pièces, ce qui est son nombre régulier, il faut l'exprimer en indiquant toujours l'émail de la pièce la plus rapprochée du chef. 1901 Spécifie un écu divisé en six espaces égaux entr'eux, dans le sens des chevrons, à émaux alternés. 1905 Se dit de l'écu et des pièces dont la surface est couverte de chevrons en nombre égal aux interstices du champ. Quand le métal et l'émail sont opposés, on dit chevronné contre-chevronné.

Chevronné contre-chevronné

Lorsque l'écu qui est chevronné et parti, et qu'à la couleur est opposé le métal, et au métal la couleur.

1660 Lorsque l'écu qui est chevronné et parti, et qu'à la couleur est opposé le métal, et au métal la couleur.

Chevron ondé

Parce que les branches vont en ondes.

1660 Parce que les branches vont en ondes.

Chevron parti

Celui qui se divise par un trait vertical.

1660 Celui qui se divise par un trait vertical.

Chevron ployé

Qui a les branches courbées, arrondies.

1660 Qui a les branches courbées, arrondies.

Chevron renversé

Se dit lorsque la pointe est au bas et à la pointe de l'écu, à la forme d'un V.

1660 Se dit lorsque la pointe est au bas et à la pointe de l'écu, à la forme d'un V.

Chevron rompu

Qui a une de ses branches rompues et séparée en deux..

1660 Qui a une de ses branches rompues et séparée en deux.

Chevronnel

Certains nomment ainsi le chevron diminué ou étai.

Chevrons entrelacés

Deux chevrons peuvent être enlacés ou appointés.

1905 Deux chevrons peuvent être enlacés ou appointés.

Chicorée

Plante dont on consomme en salade les feuilles.

Chicot

(ou Écot) - Bâton noueux ou tronc d'arbre dont on a coupé les branches (en fasce, en pal ou en bande).

1660 Bâton noueux, jeton d'arbre, soit des racines, soit du tronc, soit des branches. 1780 Bâton noueux, ou tronc d'arbre dont on a coupé les branches. On l'appelle aussi écot. 1872 Gros bâton avec noeuds. 1887 Gros bâton avec des noeuds. 1899 Nom donné à un bâton noueux et sans feuilles ; c'est le synonyme de écot ; on doit énoncer s'il est placé en pal, en bande ou en chef sur l'écu. 1901 Bâton noueux sans feuilles. Voir Écot.

Chien

Animal domestique qui paraît dans l'écu de profil et passant, mais il peut être aussi courant ou rampant. On ne représente guère en héraldique que les braques et les lévriers, ce dernier étant ordinairement spécifié et courant. Colleté ou selon certains accolé se dit du collier du chien.

1660 Entre tous les animaux il n'y en a point où il se trouve tant d'espèces qu'entre les chiens, la diversité n'est pas si grande en armoiries, il n'y a que la posture, car les uns sont passants les autres courants, d'autres couchés, assis, et debout comme rampant, et quand on y en met deux ils s'affrontent d'ordinaire, les uns sont représentés nus, les autres accolés. 1679 Animal rencontré en armes. 1887 On ne représente guère en armoiries que les braques et les lévriers. 1899 On n'en rencontre guère que de deux espèces dans les armoiries, le lévrier et le braque, nous avons parlé de ce dernier ; quant au lévrier, son usage est plus fréquent comme support dans l'ornementation extérieure de l'écu. 1901 Est représenté de profil et passant dans l'écu. L'espèce la plus usitée est celle dite des braques. 1905 Sur les blasons, le chien est représenté assis, passant ou courant. Il est dit rampant quand il est dressé sur les pattes de derrière ; colleté, quand il porte un collier, etc. A part le lévrier, désigné sous son nom particulier, tous les chiens sont désignés par le nom générique.

Chien courant

Le chien courant se distingue d'avec les autres chiens en ce qu'ils ont les oreilles ou pendants abattus et en ce qu'ils ont toujours la gueule ouverte comme aboyant incessamment.

Chien d'arrêt

Position du chien devant le gibier

Chien de fusil

Percuteur des fusils à aiguille.

Chien marin

Chien de mer. Sorte de poisson de mer, dont la peau est si rude, que lorsqu'elle est préparée, les menuisiers s'en servent pour polir leur ouvrage.

Chien-loup

Berger allemand.

Chifflet

Chiffle: nom rural d'une sorte de sifflet en bois.

1905 Chiffle: nom rural d'une sorte de sifflet en bois.

Chiffre

Caractère dont on se sert pour marquer les nombres.

Chimère

Meuble appartenant à la série des animaux fantastiques, ayant une tête et une gorge de femme, des jambes de lion comme bras, et pour jambes celles d'une aigle ; le corps est celui d'une chèvre avec une queue de serpent. Comme la plupart des représentations chimériques elle peut présenter diverses variantes suivant les époques et les lieux.

1864 Monstre fabuleux employé dans le blason. 1872 Animal fabuleux ayant la tête et les seins d'une femme et des pattes de lion. Se représente toujours accroupi. 1887 Monstre ayant la tête et le sein d'une femme, les cheveux épars, les pattes de devant d'un lion, le corps d'une chèvre, les pattes de derrière d'un griffon et la queue d'un serpent. 1899 Meuble appartenant à la série des animaux fantastiques, ayant une tête et une gorge de femme, des jambes de lion comme bras, et pour jambes celles d'une aigle ; le corps est celui d'une chèvre avec une queue de serpent. 1901 Etre imaginaire ayant la tête et la poitrine d'une femme et le reste du corps d'un dragon. 1905 Figure représentant un animal fantastique ayant un buste de femme avec de jambes de lion, un corps de chèvre ; les pattes de derrière sont des serres d'aigle, et la queue est d'un serpent. C'est une figure peu employée dans le blason français.

Chimérique

Qui n'existe pas dans la nature.

1864 Qui n'existe pas dans la nature.

Chirat

Tas de pierres.

1905 Tas de pierres.

Cholet

Créquier.

Chopine

Vase de table qui était un pot à couvercle ressemblant aux chopes à bière actuelles, ou monté sur un pied court et muni d'un bec. La chopine, en tout cas, avait une anse et un couvercle.

1905 Vase de table qui était un pot à couvercle ressemblant aux chopes à bière actuelles, ou monté sur un pied court et muni d'un bec. La chopine, en tout cas, avait une anse et un couvercle.

Choquette

Chouette. Désigne aussi une corneille.

Chou

L'emploi de ce meuble est assez rare ; lorsqu'on le rencontre, il est figuré suivant sa forme naturelle.

1660 Son antipathie avec le bois qui nous donne cette liqueur qui fait l'honneur et la joie des festins, et que mis entre deux ceps de vignes, il soit le hiéroglyphe d'une joie troublée par l'importunité d'un survenant, parce que des vignes plantées autour d'un chou, s'écartent pour ne le point embrasser, conservant toujours la mémoire de la dissension de Bacchus et de Lycurgue, qui produisit par ses larmes cette plante, se voyant surpris et garroté par Bacchus. 1899 L'emploi de ce meuble est assez rare ; lorsqu'on le rencontre, il est figuré suivant sa forme naturelle. 1901 Plante bien connue.

Chouc

Autre espèce de choucas.

1901 Autre espèce de choucas.

Chouca

Espèce de corneille très fréquente dans les armoiries du comté de Cornouailles, en Angleterre, où elle s'appelle Cornish chough.

1887 Espèce de corneille très fréquente dans les armoiries du comté de Cornouailles, en Angleterre, où elle s'appelle Cornish chough.

Choucas

Petite corneille à nuque grise vivant en bande.

1901 Espèce de corneille très fréquente dans les armes anglaises de Cornouailles.

Chouette

L'oiseau de Minerve, symbole de science et de sagesse se rencontre fréquemment dans les armes. On en a surtout fait un grand usage en Bretagne.

1660 Se trouve parfois dans l'écu. 1887 Hibou de grande espèce, toujours posé de front. 1899 L'oiseau de Minerve, symbole de science et de sagesse se rencontre fréquemment dans les armes. On en a surtout fait un grand usage en Bretagne. 1901 Hibou de la plus petite espèce, qui a la tête toujours posée de front. Voir Hibou.

Chouette de mer

Poule d'eau.

Chou-fleur

Légume dont on mange la pomme.

Chrisma

Voir Chrismon.

Chrismon

Transcription de lettres ou monogramme. Lettres X et R (Christ Roi).

Cible

Cible pour s'exercer.

Ciboire

Vase ou l'on conserve les hosties pour la communion.

1905 Vase ou l'on conserve les hosties pour la communion.

Ciboule

Nom vulgaire d'une espèce du genre ail.

1905 Nom vulgaire d'une espèce du genre ail.

Ciel

Le ciel n'est guère représenté dans les armoiries que par des nuées ou un arc-en-ciel ; on le considère plutôt comme accessoire que comme pièce principale.

1899 Le ciel n'est guère représenté dans les armoiries que par des nuées ou un arc-en-ciel ; on le considère plutôt comme accessoire que comme pièce principale.

Cigale

Insecte vivant sur les arbres dont il puise la sèvre.

Cigne

Voir Cygne.

1679 Voir Cygne.

Cigogne

Cet échassier a été souvent employé dans les écus des Pays-Bas ; on le rencontre peu dans les armes françaises où il ne figure guère que comme support ; c'est surtout dans cet emploi qu'on le voit représenté dans les écussons anglais.

1679 (Cygongne) Oiseau que l'on trouve en armes. 1899 Cet échassier a été souvent employé dans les écus des Pays-Bas ; on le rencontre peu dans les armes françaises où il ne figure guère que comme support ; c'est surtout dans cet emploi qu'on le voit représenté dans les écussons anglais. 1901 Oiseau bien connu, de deux espèces, la noire et la blanche.

Cimarre

Vase à boire en usage du moyen-âge au XVIIIe, en forme de buire ou d'aiguière sans bec, avec deux anses : une destinée à verser, l'autre à suspendre l'objet ou le porter. Synonyme de Cimaise et Cymaise.

1905 Vase à boire en usage du moyen-âge au XVIIIe, en forme de buire ou d'aiguière sans bec, avec deux anses : une destinée à verser, l'autre à suspendre l'objet ou le porter. Synonyme de Cimaise et Cymaise.

Cimeterre

(ou Badelaire) - Sabre oriental à lame courbe qui va s'élargissant vers l'extrémité.

1887 Sabre large et recourbé, échancré à la pointe. 1905 Arme de main à larme courte, à un seul tranchant, allant en s'élargissant vers son extrémité obliquement retaillée ou échancrée dans la largeur. D'une façon générale on nomme cimeterre tous les sabres turcs, badelaires, palaches et cimeterres.

Cimier

Ornement qui forme la partie supérieure d'un casque. Figure quelconque posée sur le timbre du casque qui surmonte l'écu des armoiries.

1660 Parce que le timbre à proprement parler n'est autre chose que le heaume, casque, armet ou morion, qui est posé dessus, et le cimier est ce qui se met à la cime, et au-dessus du timbre. 1694 Sub. m. En termes de blason, c'est la figure de quelque animal, ou de quelque autre chose, qui surmonte le timbre. Les armes de Montmorency ont un chien courant pour cimier. 1780 Est la partie la plus élevée dans les ornements de l'écu et qui est à la cime du casque. 1798 L'ornement qu'on porte au haut du casque. Il avoit une telle bête, une telle figure pour cimier. c'est la figure de quelque animal, ou de quelqu'autre chose qui se met au-dessus du timbre. 1843 Ornement qui se place au-dessus du casque ou de la couronne. 1864 Partie du timbre qui se met au-dessus du casque de la couronne et des lambrequins. 1872 Objet placé au-dessus du casque. 1887 Ce sont les objets qu'on porte sur le sommet du casque. 1899 Nom donné à la partie la plus élevée dans les ornements extérieurs de l'écu et qui est placée sur le haut du casque. Cette pièce est formée soit par des plumes ou panaches, soit par des animaux ou des monstres chimériques. On ne doit point employer les pièces honorables pour la composition des cimiers ; cependant en Allemagne, où cet ornement est très usité, les branches cadettes se contentent de la changer pour établir une brisure dans leurs armoiries ; là aussi, au lieu d'écarteler l'écu, comme c'est l'usage en France, on emploie comme quartiers d'alliance les cimiers des familles avec lesquelles une union est contractée 1901 Symboles ou emblèmes posés sur le casque ceint d'un tortil ou d'une couronne. 1905 Ornement qui forme la partie supérieure d'un casque. Figure quelconque posée sur le timbre du casque qui surmonte l'écu des armoiries.

Cinge

Voir Singe.

1679 Voir Singe.

Cintré

Se dit d'un globe ou d'une sphère, quand ces pièces sont entourées d'un cercle et d'un demi-cercle d'émail particulier. Fermé, en parlant d'une couronne royale.

1843 Se dit du globe impérial quand il est entouré d'un cercle et d'un demi-cercle d'un autre émail. 1885 Se dit du monde ou globe impérial, entouré d'un cercle et d'un demi-cercle. 1887 Se dit des cercles qui environnent l'objet qu'on appelle monde. 1899 Se dit quelquefois à propos du globe terrestre entouré d'un cercle et d'un demi-cercle, dont l'émail diffère de celui du globe. 1901 Se dit du globe du monde entouré d'un cercle et d'un demi-cercle supérieur d'émail distinct. 1905 Se dit d'un globe ou d'une sphère, quand ces pièces sont entourées d'un cercle et d'un demi-cercle d'émail particulier. Fermé, en parlant d'une couronne royale.

Cipante

Deux triangles entrelacés.

Cipe

Petite stèle funéraire ou votive.

Cippe

Voir Cipe.

Ciprès

Voir Cyprès.

Ciseau

Ferrement plat qui tranche par un des bouts, et qui sert à travailler le bois, le fer, la pierre, etc. Ciseau de Sculpteur.

Ciseau de menuisier

Instrument à lame dont le bout sert à travailler le bois.

Ciseaux de tondeur

Instrument du tondeur d'animaux.

1901 Voir Force.

Citadelle

Ouvrage fortifié.

Citron

Fruit du citronnier.

Citronnier

Arbre des régions méditerranéennes produisant des citrons.

Citrouille

Plante dont le fruit volumineux peut atteindre 50 kg.

Civette

Synonyme de Genête. Désigne aussi une petite herbe potagère.

Clabault

Chien courant qui aboie.

Clairette

Voir Couleuvre.

Clairevoie

Voir Claire-voie.

1905 Voir Claire-voie.

Claire-voie

Nom des espaces vides produits par le fretté, le treillissé et le papelonné. Se rencontre seule une claire-voie.

1887 Nom des espaces vides produits par le fretté, le treillissé et le papelonné. 1901 Espace vide laissé dans le fretté ou le papelonné.

Clairon

Instrument de musique à vent, sans clé ni piston.

1772 Est une piece de l'art héraldique. Il porte de gueule à trois clairons de topaze. Guillim prétend que ces clairons sont une espece de trompettes anciennes; mais d'autres avancent, avec plus de raison, qu'elles représentent le gouvernail d'un navire, ou un arrêt de lance. 1905 Meuble mal déterminé, que certains prennent pour une espèce de trompette ancienne, les autres pour le gouvernail d'un navire, d'autres pour un arrêt de lance.

Claricorde

Objet considéré par quelques-uns comme un instrument de musique, par d'autres comme un étui destiné à la lance du chevalier. L'instrument de musique est à corde et à touches et a aussi été appelé manicorde.

1887 Objet que l'on rencontre exclusivement dans les armoiries anglaises et qui est considéré par quelques uns comme un instrument de musique, une orgue antique, et par d'autres comme un étui servant à soutenir la lance du chevalier. 1901 Objet considéré par quelques-uns comme un instrument de musique, par d'autres comme un étui destiné à la lance du chevalier. L'instrument de musique est à corde et à touches et a aussi été appelé manicorde.

Clarine

Ce meuble est une petite clochette que les animaux domestiques, vaches, brebis, etc..., portent suspendue au col ; on ne le rencontre point employé seul, c'est pour cela que l'on nomme clariné tout animal au cou duquel il est suspendu ; cette qualification se donne même à la tête d'un animal, détachée du corps, dont un petit collier porte une clarine.

1899 Ce meuble est une petite clochette que les animaux domestiques, vaches, brebis, etc ..., portent suspendue au col ; on ne le rencontre point employé seul, c'est pour cela que l'on nomme clariné tout animal au cou duquel il est suspendu ; cette qualification se donne même à la tête d'un animal, détachée du corps, dont un petit collier porte une clarine. 1905 Petite sonnette qu'on pend au cou des animaux pour les empêcher de s'égarer quand on les mène paître.

Clariné

Terme pour indiquer l'émail de la sonnette ou clarine que les vaches, béliers, chèvres, etc... (ou têtes) portent souvent au col. On peut aussi lire cloché.

1660 Qui est garni d'une clochette ou campane, laquelle à cause qu'elle résonne fort clair, peut avoir par une forme d'onomatopée donné source à ce mot clariné. 1772 Il se dit des animaux qui ont des sonnettes au cou, comme les vaches. les moutons, les chameaux, etc. 1780 Se dit d'un animal qui a des sonnettes, comme les vaches, les moutons, les chameaux, etc. 1843 Se dit d'un animal portant au cou des sonnettes. 1864 Se dit d'un animal qui porte des sonnettes au cou. 1872 Se dit de la sonnette que les vaches et les béliers portent quelquefois au cou, quand elle est d'un autre émail. 1885 Se dit d'un animal qui porte des sonnettes. 1887 Terme pour indiquer l'émail de la sonnette que les vaches et les béliers portent souvent au col. 1901 Se dit de tous les ruminants et d'autres animaux qui portent une sonnette ou clochette au col. 1905 Qui porte au cou une clarine. Se dit des animaux qui ont des clarines ou clochettes suspendues au cou, qu'elles soient ou non d'émail particulier.

Clarinette

Instrument à vent, à clés et à hanche simple.

Claudinette

Plante.

Clavelé

Tout meuble sur lequel on voit des noeuds ou écots se dit clavelé ; cette qualification est donnée à la croix dont les bras ont cette forme irrégulière.

1899 Tout meuble sur lequel on voit des noeuds ou écots se dit clavelé ; cette qualification est donnée à la croix dont les bras ont cette forme irrégulière.

Clavier

Ensemble des touches de certains instruments de musique.

1905 Anneau ou chaîne de métal servant à tenir réunies plusieurs clefs.

Claymore

Grande épée à deux mains.

1905 Grande épée à deux mains.

Clé

(ou Clef) - Meuble d'armoiries, la clé se pose en pal, le panneton en haut. On exprime sa position en blasonnant lorsqu'elle est dans un autre sens, si elle est posée en fasce, en bande, etc... si le panneton se trouve en haut ou en bas et si ce panneton est tourné à dextre ou à senestre. Lorsque deux clés sont passées en sautoir les pannetons sont ordinairement tournés en dehors. La clef est dite renversée si l'anneau est en haut et le panneton en bas. Il arrive parfois que la ou les clefs soient dites versées lorsque le panneton est tourné plutôt vers le bas (en fasce, bande, barre) et contournée lorsqu'il est tourné vers senestre (en pal).

1772 On dit clés en pal ou en sautoir, couchées ou adossées, selon que les pannetons sont disposées. 1887 Il faut indiquer si la clé est posée en pal, en fasce, en bande, etc., si le panneton se trouve en haut ou en bas, et si ce panneton est tourné à dextre ou à senestre. Lorsque deux clés sont passées en sautoir, les pannetons sont tournés en dehors. Dans quelques armes allemandes on voit des clés antiques. 1899 Lorsqu'il n'y a qu'une seule clef dans un écu, elle se place en pal, lorsqu'il y en a deux on les met en sautoir ; cette règle n'étant pas absolue, on en rencontre dans d'autres positions, il faut dans ce cas l'indiquer en blasonnant, et spécifier le côté vers lequel le panneton est tourné.

Cléché

Qui a la forme de l'anneau de clef antique un peu en losange, ordinairement vidé. Se dit de la croix vidée dont les extrémités sont terminées en forme d'anneaux de clef.

1660 C'est-à-dire ouvert à jour, qui est percé, en façon que la pièce qui charge l'écu paraît comme si elle était chargée d'une semblable pièce, qui fait voir le champ au travers. 1772 On croit que ce mot qui est François est formé de clé, les extrémités de la croix ayant quelque ressemblance avec les anneaux des anciennes clés; il se dit, suivant Guillim, d'une piece d'armoirie percée à jour ou traversée par une autre de même figure qu'elle; par exemple, d'une croix chargée d'une autre, de même couleur que le champ qui paroît à-travers les ouvertures qu'elle laisse. Mais la Colombiere et quelques autres auteurs prétendent que ces ouvertures ne sont qu'une circonstance de la croix cléchée, qu'ils appellent vuidée; elle ne mérite, suivant eux, le nom de cléchée, que lorsqu'elle s'élargit du centre vers ses extrémités, qui sont vuidées et terminées par un angle dans le milieu. Le P. Menestrier dit qu'on se sert du mot cléché, en parlant des arrondissemens de la croix de Toulouse, qui a ses quatre extrémités faites en forme d'anneaux de clé. 1780 Se dit des arrondissements de la croix de Toulouse, dont les quatre extrémités sont faites comme les anneaux des clefs. 1843 Percé à jour de telle sorte que le champ de l'écu paraît à travers. 1864 Se dit d'une figure terminée comme les anneaux d'une clef. 1872 État d'une croix dont les quatre extrémités se recourbent en cercle. 1885 Se dit d'une pièce percée à jour, l'excavation remplie de l'émail de l'écu. 1887 Voir Croix cléchée. 1899 Se dit d'une croix vidée s'élargissant vers les extrémités de ses branches qui sont terminées par des petits boutons ; les parties ajourées laissant voir le champ de l'écu ; ce nom a été donné à la croix dont les branches ont cette forme à cause de sa similitude avec les anneaux des clefs anciennes. 1901 Est la forme spéciale d'une croix vidée dont chaque extrémité terminée par un bouton, affecte la forme des anneaux des clefs antiques. 1905 Se dit d'une croix dont les extrémités sont en forme d'anneaux de clef. Se dit aussi des pièces découpées à jour et qui laissent voir le champ.

Clef

Voir Clé.

1660 En pal, qui est l'assiette la plus ordinaire et le penneton à droit ce qui ne doit être dit, couchée, adossée. 1679 De plusieurs façons, & en beaucoup de manieres, d'aucunes desquelles les pennettons sont mis l'un vers l'autre. 1901 Elle se pose toujours en pal, à moins que l'on ne le spécifie autrement, le panneton en haut. Deux clefs passées en sautoir sont les emblèmes de l'autorité des Papes.

Clepsydre

Horloge d'eau qui servait ordinairement à mesurer le temps chez les Anciens.

Clergeon

Enfant de choeur.

Clisse

Séparation en paille pour les bouteilles ou fromages.

1905 Enveloppe d'osier tressé, dont on entoure certaines bouteilles pour les empêcher de se casser.

Clitie

Voir Tournesol.

Cloche

Meuble de l'écu qui représente une cloche. Bataillé se dit du battant s'il est d'un autre émail que la cloche.

1660 Avec le battant ou batail d'un autre émail ou non. 1679 Seulles ou avec leur bastant, qui en blason ce disent bataillees, de ce que doit estre. 1899 Meuble que l'on rencontre souvent dans les armoiries, sa position est au repos ; lorsque le battant d'une cloche n'est pas du même émail qu'elle, il faut l'indiquer, on la dit alors bataillée de... selon ce qui est figuré, quelques-unes portent une couronne, ou autre ornement, on doit l'énoncer avec soin. 1901 Représentée avec ou sans batail. 1905 Représentant une cloche d'église.

Clocher

Bâtiment de maçonnerie ou de charpente, où les cloches sont pendues.

Clocheton

Petit clocher ou ornement pyramidal en forme de clocher.

1905 Petit clocher ou ornement pyramidal en forme de clocher.

Cloporte

Crustacé terrestre vivant sous les pierres.

Clos

On trouve des champs-clos de tournois.

1679 (Cloz) Seuls, autres garnis de quelque tour, maison, ou ruine, & chose semblable.

Clôture

Cette figure pourrait tout aussi bien être dite une fasce palissée. Nommée aussi palissade, le haut des planches peut être en forme d'épieux et non jointives.

Clou

Meuble employé en armoiries dans sa forme ordinaire. Lorsque son aspect est triangulaire on le nomme Clou de Passion.

1660 En cuivre et quelquefois en fer, était tenu pour un prompt remède contre le mal prochain, et un préservatif contre la peste. Clou annuel pour compter les années. Clou de la rédemption. 1679 Il y a de beaucoup de sorte de cloux en armoiries, le plus souvent à teste carree & en pointe. 1885 On les nomme clous de la passion quand ils sont triangulaires. 1899 Meuble employé en armoiries dans sa forme ordinaire. Lorsque son aspect est triangulaire on le nomme Clou de Passion. 1901 Muni d'une tête ronde.

Clou de girofle

Bouton de fleur séchée en forme de liseron

Clou de la passion

Figure représentant un clou qui ont servi au crucifiement du Christ.

1872 Clou dont la tête est triangulaire. 1887 Gros clou dont la tête est triangulaire. 1901 Représenté effilé, avec une tête triangulaire, la pointe vers le bas de l'écu, tandis que le clou ordinaire est muni d'une tête ronde. 1905 Figure représentant un clou qui ont servi au crucifiement du Christ.

Cloué

Se dit du collier d'un chien, des fers d'un cheval, du treillissé et de toute autre pièce où il y a des clous d'un émail particulier.

1772 Qui se dit d'un collier de chien, et des fers à cheval dont les clous paroissent d'un autre émail. 1780 Se dit d'un collier de chien, et des fers à cheval, lorsque les clous paraissent d'autre émail. 1864 Se dit d'une pièce dont les clous paraissent, et sont d'un autre émail. 1885 Se dit des frettes, colliers d'animaux et fers de cheval, lorsque les têtes de clous sont d'un autre émail. 1887 Se dit d'objet tels que fers-à-cheval, boucliers, frettes, etc., dans lesquels sont enfoncés des clous dont on ne voit que la tête. 1899 Se dit du collier de chien, des fers de cheval et de quelques autres pièces, qui ont un émail particulier pour la tête des clous dont ils sont ornés. 1901 Terme désignant les objets dans lesquels sont enfoncés des clous dont la tête seule est apparente. 1904 Se dit quand les clous sont d'autre émail que l'objet. 1905 Se dit du collier d'un chien, des fers d'un cheval, du treillissé et de toute autre pièce où il y a des clous d'un émail particulier.

Clouté

Voir Cloué.

1905 Garni, orné de clous.

Cloz

Voir Clos.

1679 Voir Clos.

Cocarde

Insigne de reconnaissance des monarchistes.

Cochet

Jeune coq.

1905 Jeune coq. Coq de clocher, girouette.

Cochon

Voir Porc.

1905 Voir Porc.

Cocotier

Palmier dont le fruit est la noix de coco.

Cocu

Voir Coucou.

Coeur

Milieu de l'écu qu'on nomme aussi abîme. Figure héraldique qui est celle d'un coeur théorique rappelant celui des cartes à jouer, et représenté ordinairement de gueules.

1660 En blason a deux significations, la première est naturelle, dénotant cette partie noble qui vit la première et meurt la dernière au corps de tous les animaux, au contraire des yeux qui meurent les premiers quoique les derniers faits. 1887 Les coeurs dans les armoiries sont représentés sous la forme que nous connaissons par les cartes à jouer. Le coeur est dit enflammé lorsqu'il est sommé d'une flamme, ailé lorsqu'il a deux ailes. Le coeur humain en diffère par un petit tuyau qui s'élève de la partie supérieure. 1899 Le coeur humain s'emploie souvent dans les armes où il est presque toujours de gueules ; on désigne souvent par ce nom le centre de l'écu, mais il est préférable d'employer le mot abîmé dans ce cas. 1901 Représenté tel que le coeur des cartes à jouer. On nomme coeur enflammé celui qui projette des flammes. 1905 Milieu de l'écu qu'on nomme aussi abîme. Figure héraldique qui est celle d'un coeur théorique rappelant celui des cartes à jouer, et représenté ordinairement de gueules.

Coeur (En)

Se dit d'un objet posé au centre du champ de l'écu. On dit aussi en abîme.

1872 Pour dire au milieu de l'écu. 1887 Se dit d'un objet posé au centre du champ de l'écu. On dit aussi en abîme. 1901 Synonyme d'abîme, point central de l'écu. 1904 Au centre de l'écu.

Cognassier

Arbre fruitier originaire d'Asie.

1679 (Coignier) Arbre que l'on trouve en armes.

Cognée

Sorte de hache à fer étroit, qui sert à abattre les arbres.

1905 Sorte de hache à fer étroit, qui sert à abattre les arbres.

Coiffe

Coiffure féminine en dentelle ou en tissu.

Coiffé

Se dit de la coiffe, dont la nature doit être précisée, sur une tête. Se dit aussi d'un sanglier prit par le cou ou par les oreilles par un chien.

Coignée à mains

Hache pour abattre et fendre du bois.

Coignier

Ou Coigner : voir Cognassier.

1679 Voir Cognassier. 1905 Ou Coigner : voir Cognassier.

Coin

Instrument de fer ou de bois taillé en prisme, avec lequel on peut fendre le bois.

1905 Instrument de fer ou de bois taillé en prisme, avec lequel on peut fendre le bois.

Coing

Fruit du cognassier.

1679 Fruit que l'on trouve en armes.

Col

Partie du cou qui accompagne souvent une tête, tête et col de licorne, ou tête et col de cygne.

Col de cygne

Il représente la tête et le cou du cygne ou un meuble ayant cette forme.

1901 Signifie la réunion de la tête et du col des cygnes.

Colbac

Ancienne coiffure militaire, bonnet de fourrure.

1905 Colback ou Kalpack. Sorte de bonnet à poil, plus ou moins évasé par le haut, et dont la partie supérieure est formée par une sorte de poche conique en drap, dénommée flamme, qui pend de côté et se termine par un gland. Le colback est orné par devant d'un pompon ou d'un plumet.

Colibri

Petit oiseau passereau au vol rapide, au bec long et plumage éclatant.

Colimaçon

Mollusque appelé aussi limaçon, ou champignon comestible.

1901 Nom vulgaire du limaçon, de la même famille que la limace.

Collé

Voir Accolé.

Collet

Partie d'un vêtement qui entoure le cou.

1887 Nom de la tige de fer à laquelle se trouve attachée la molette d'un éperon. 1901 Nom de la tige métallique à laquelle est attachée la molette d'un éperon. 1905 Partie d'un vêtement qui entoure le cou.

Collet de tournoi

Partie de l'habillement qui est autour du cou.

Colleté

Se dit de tout animal qui a un collier. Se dit aussi du sanglier, du loup, du cerf et autres animaux, qui paraissent poursuivis et atteints par des chiens de chasse.

1780 Se dit des animaux qui ont un collier ; il se dit aussi d'un sanglier qu'un chien arrête par les oreilles ou par le col. 1798 Qui a un collier d'un émail, ou d'une couleur différente de celle du corps. Levrette de sable colletée d'argent. 1864 Se dit des animaux qui ont un collier. 1872 Se dit d'un animal avec un collier. 1885 Se dit des animaux portant collier. 1887 Se dit : 1° des animaux qui portent un collier, généralement bordé et bouclé d'un autre émail ; 2° d'une molette d'éperon attachée à sa tige dite collet ; 3° d'un sanglier qu'un chien arrête par le cou ou par les oreilles. 1899 Se dit des animaux qui ont un collier ; on doit l'indiquer lors même qu'il serait du même émail que celui de l'animal qui le porte ; il est préférable de se servir du mot colleté, à propos du collier, plutôt que celui de accolé qui a été improprement usité à ce sujet par quelques auteurs. 1901 Désigne : des animaux qui sont munis de colliers ; des molettes d'éperon attachées à des tiges dites collets ; des sangliers pris à la gorge ou aux oreilles par des chiens. 1905 Se dit de tout animal qui a un collier. Se dit aussi du sanglier, du loup, du cerf et autres animaux, qui paraissent poursuivis et atteints par des chiens de chasse.

Collier

Ceinture qui entoure le cou des animaux. Il peut être bouclé, bordé, cloué, ce que l'on nomme si ces parties sont d'un autre émail que le collier lui-même.

Collier à picotons

Collier de chien avec des piques

Collier de cheval

Collier permettant à un cheval de tirer un attelage

Colliger

Unir, réunir, attraper, tenir par..., s'entrelacer.

Colline

Elévation de terrain moins considérable qu'une montagne.

1905 Elévation de terrain moins considérable qu'une montagne.

Colombe

Oiseau qui paraît dans l'écu de profil, son émail particulier est l'argent, il y en a cependant de différents émaux excepté le sable, parce que celles qui sont de cette couleur prennent le nom de tourterelles. La colombe soutient souvent un rameau d'olivier dans son bec.

1660 Animal ou représentation du Saint-Esprit. 1899 Se blasonne comme les autres oiseaux (voir ce mot) ; ce symbole de douceur et d'union est très usité en armoiries. 1901 Oiseau toujours vu de profil. Une colombe tenant au bec un rameau d'olivier désigne la paix. 1905 La Colombe est représentée de profil. Quand elle est de sable elle est une tourterelle.

Colombier

Pigeonnier en forme de tour circulaire.

Colombine

Couleur amarante, mélange entre le rouge et le violet.

Colonne

On donne généralement à ce meuble la proportion toscane ; on doit en blasonner le chapiteau, la base, le socle, quand ces parties ont un autre émail que celui du fût.

1660 Se prend pour l'appui et support de quelque chose, elle est garnie de base et de chapiteau, la base composée de plinthe, de piédestal, et autres ornements, le chapiteau de frise, d'astragale et de ceinture. 1885 On blasonne le chapiteau, la base et le socle quand ils sont d'un autre émail que le fût. 1887 On en trouve de tous les ordres d'architecture, de sorte qu'une indication précise est nécessaire. Celles dont la forme n'est pas décrite sont de l'ordre toscan. On blasonne le chapiteau, la base et le socle de la colonne séparément, lorsqu'ils sont d'un autre émail que le fût. La famille néerlandaise van Zuylen porte ainsi que les maisons qui en sont issues, des objets qu'on appelle colonnes (en hollandais zuilen, ce qui en fait des armes parlantes), mais qui ont bien plus l'air de chapiteau de colonnes de l'ordre ionique joints par leurs bases. Probablement elles ne sont autre chose que la très ancienne figure héraldique qu'on appelle roc, plus tard roc d'échiquier. En effet ces rocs étaient représentés des manières les plus diverses et l'ignorance des anciens artistes en a fait des chevaliers des échecs, des tours, etc. La branche de la famille van Zuylen, établie en Bavière en a fait de véritables colonnes. Plusieurs familles allemandes portent en cimier une colonne dont on peut prouver par les sceaux qu'elle n'était originairement qu'un chapeau piramidal. 1899 On donne généralement à ce meuble la proportion toscane ; on doit en blasonner le chapiteau, la base, le socle, quand ces parties ont un autre émail que celui du fût. 1901 Membre d'architecture de l'ordre toscan. C'est un fût reposant sur un socle carré et sommé d'un chapiteau sans ornements. Sa hauteur est de sept fois son diamètre. Voir Zuil et double roc d'échiquier. 1905 En armoiries, la colonne est un meuble assez fréquent. Sa proportion sur l'écu est de sept diamètres de hauteur ; elle est posée sur un socle ou soubassement haut de un diamètre, ce qui lui donne en tout huit diamètres de haut. En blasonnant, l'on ne nomme le chapiteau, la base et le socle que lorsqu'ils sont d'un émail différent de celui du fût.

Colonne de Janus

Dieu (Janus) de Rome, gardien des portes.

Columbine

Voir Colombine.

1905 Voir Colombine.

Colza

Plante voisine du chou, à fleurs jaunes.

Combattant

Se dit parfois de deux animaux dressés sur leurs pattes de derrière et affrontés, surtout bêtes à cornes.

Comble

Nom du chef réduit au tiers, de sa hauteur ordinaire ; certains disent la moitié de la hauteur, mais dans ce cas il s'agit d'un chef retrait. C'est aussi le nom de la partie supérieure du pavillon On rencontre aussi encomblé, au lieu de au comble de ...

1872 Chef réduit à la moitié de sa hauteur. 1887 Nom du chef réduit à la moitié de sa hauteur ordinaire. 1899 Nom donné au chef réduit à sa plus petite largeur ; il ne faut le confondre avec le retrait qui s'applique également au chef et qui en a juste la moitié en hauteur. 1901 Nom du chef réduit au tiers de sa hauteur ordinaire. 1905 Nom donné à une pièce honorable appelée chef, quand elle a moins de la moitié de sa hauteur ordinaire.

Comète

Figure héraldique en forme d'étoile à huit rais, dont un, toujours inférieur, beaucoup plus long (ordinairement trois fois la longueur des autres rais), est ondulé, forme une queue. Elle peut être en bande, en barre, en pal (sa position la plus fréquente), versée, contournée, etc.

1660 Étoile qui a une chevelure sanguine et hérissée, peinte ordinairement à huit rais. Il y en a qui nomment comète l'étoile à seize rais égaux sans chevelure ou queue. Hérissée indique qu'entre les rais il y a de la lumière qui paraît par de petits traits. 1679 (Comette) de deux sortes. La premiere a plusieurs pointes, qui par quelques uns est nommee Estoille à seize rais. La seconde Comette, semblable à l'Estoille, excepté que l'une des pointes est plus grande, & est formee en rayon de Soleil, & est volontiers celle du costé droit en haut, ou celle de dessus. 1798 On appelle Comète, une étoile à queue ondoyante, qu'on représente avec huit rayons. 1885 Paraissent dans l'écu en forme d'étoiles à huit rais dont un inférieur s'étend en ondoyant et se terminant en pointe, et forme une espèce de queue qui, pour être dans une proportion convenable, doit avoir trois fois la longueur des autres rais. 1887 Cet astre est représenté sous la forme d'une étoile à six ou huit rais, dont un s'allonge en queue ondoyante. Il faut indiquer si la comète est posée en pal, c'est-à-dire ayant la queue verticalement en bas, ou bien en bande, en barre ou peut-être renversée. Le mot caudé indique l'émail de la queue. 1899 Est figurée dans l'écu en forme d'une étoile à huit rais ou rayons dont l'un dans la partie inférieure s'étend en ondoyant, se termine en pointe et doit avoir trois fois la longueur des autres rais. On dit qu'une pièce est cométée lorsqu'elle a des branches qui ressemblent à la queue des comètes. 1901 Astre représenté comme une étoile à six ou à huit rais, dont une se termine en queue ondoyante vers le bas de l'écu. 1905 Figure héraldique en forme d'étoile à huit rais, dont un, toujours inférieur, beaucoup plus long (ordinairement trois fois la longueur des autres rais), est ondulé, forme une queue. Elle peut être en bande, en barre, en pal (sa position la plus fréquente), versée, contournée, etc.

Cometé

Se dit de toute pièce ou meuble qui se termine en queue de comète. Se dit des pièces qui ont des rayons ondoyants et mouvants du chef; au lieu que les rayons flamboyants sont mouvants de la pointe de l'écu. Du pal par exemple, ondoyant, mouvant du bord supérieur de l'écu et finissant en pointe.

1660 Comme le rayon ondoyant de la comète à longue queue. 1772 On dit face cometée, pour dire qu'elle a un rayon ondoyant, tel que celui de la comete caudée. Les pals cometés different des flamboyans, en ce que les cometés sont mouvans du chef, et les flamboyans de la pointe en haut. 1798 Se dit des pièces qui ont des rayons ondoyans et mouvans du chef; au lieu que les rayons flamboyans sont mouvans de la pointe de l'écu. 1872 État d'un meuble terminé en queue de comète. 1885 Synonyme de caudé. 1887 Se dit d'un meuble qui se termine en queue de comète. 1901 Se dit du pal ondoyant se mouvant du bord supérieur de l'écu et finissant en pointe. Le pal ondoyant et pointu, mouvant du bas de l'écu, est dit flambant. 1905 Se dit de toute pièce héraldique dont une branche est semblable à une queue de comète. Pour les astres ce mot est synonyme de Caudé.

Comette

Voir Comète.

1679 Voir Comète.

Compartiment

Terme employé parfois pour indiquer l'espace comprit à l'intérieur de partitions ou de divisions de l'écu ou de pièces.

Compas

Instrument de tracé. Il est ordinairement représenté ouvert en chevron les pointes vers le bas.

1660 Servant à prendre des mesures, tracer des lignes et faire les divisions, symbole d'équité, néanmoins il se trouve peu d'écus qui en soient chargés quoique il soit beaucoup en usage. 1899 Meuble représentant cet instrument à deux branches mobiles. 1901 Instrument usuel.

Compas de proportion

Un compas qui sert à trouver le rapport qu'il y a entre des grandeurs différentes.

Complanté

Planté, couvert de plantations.

1905 Planté, couvert de plantations.

Compon

Portion de la bordure, du pal, de la bande, etc., divisés en espaces égaux.

1872 Partie de l'écu disposée en carreau. 1901 Portion de la bordure, du pal, de la bande, etc., divisés en espaces égaux.

Componé

Se dit des pals, bandes, fasces, etc..., qui sont composés de pièces carrées, appelées compons, chargés de deux émaux alternés, ce qui figure à peu près une ligne ou tire de l'échiquier.

1660 Componé veut dire composé comme une bordure componée, qui est composée de deux émaux séparés ou divisés par filets en forme longuette, fors és recoins que les jointures sont faites en pied de chèvre. Compon est chaque pièce de la componeure dont l'une doit être de métal, et l'autre de couleur. 1772 On dit une bordure componée, de celle qui est formée ou composée d'un rang de parties angulaires, ou qui est échiquetée de deux couleurs. Componé se dit aussi généralement d'une bordure, d'un pal, ou d'une face composée de deux différentes couleurs ou émaux disposés alternativement, séparés et divisés par des filets, excepté dans les coins, où les jonctions ont la figure d'un pié de chèvre. La bordure de Bourgogne et la bande de Vallin sont componées: la bordure de Seve est contre-componée, parce que leur écu étant fascé d'or et de sable, et la bordure componée de même, les compons d'or répondent aux faces de sable, et ceux de sable aux faces d'or. 1780 Se dit des bordures, paux, bandes, fasces, croix et sautoirs, qui sont composés de pièces quarrées, d'émaux alternés comme une tire d'échiquier ; ainsi la bordure de Bourgogne et la bande de Briçonner sont componées ; la bordure de Seve est contre-componée, parce que l'écu étant fascé d'or et de sable, et la bordure componée de même, les compons d'or répondent aux fasces de sable, et ceux de sable aux fasces d'or. 1843 Composé d'une rangée de compons ou carrés dont les émaux sont alternés comme la table d'un damier. 1864 Se dit des figures héraldiques composées d'une suite de petits carrés d'émaux divers. Une bordure est souvent componée d'or et de sable, d'or et de gueules, etc. 1872 État d'un meuble divise en compons. Le componé est surtout en usage dans les bordures. 1885 Se dit des figures composées de pièces carrées, d'émaux alternés comme une table d'échiquier. 1887 C'est un rang de carreaux nommés compons, d'ordinaire d'un métal alternant avec une couleur. Le componé est surtout en usage pour des bordures de l'écu, mais on trouve également des fasces, des chevrons, des croix componées. 1899 Se dit des pals, bandes, fasces, etc ..., qui sont composés de pièces carrées, appelées compons, chargés de deux émaux alternés, ce qui figure à peu près une ligne ou tire de l'échiquier. 1901 Se dit des pièces partagées en carreaux égaux et d'émaux différents alternés. 1904 Se dit des pals, fasces, croix, etc., qui sont composés de carreaux d'émaux alternés. 1905 Se dit des pièces en bordure, pal, bande, sautoir, barre, fasce, divisées en compartiments carrés de métaux ou d'émaux différents. Lorsque dans la bordure componée d'un écu fascé, les compons de métal correspondent aux fasces d'émail, cette bordure est dite contre-componée.

Componné

Voir Componé.

Componure

Se dit d'une disposition d'une pièce par carrés égaux alternant d'émail comme une pièce componée.

1905 Pièce héraldique en bordure, en pal, etc., divisée en carrés égaux en tout semblables aux points de l'échiqueté.

Composé

Employé parfois anciennement pour componé.

Comte

Le titre de comte remonte à l'empire romain. Les comtes tenaient le milieu entre les ducs et les barons et ont droit de porter une couronne perlée sur leurs armes. Cette couronne est une lame en cercle ou bandeau, orné de trois pierres précieuses, et surmonté de trois grosses perles ou d'un rang de perles, qui, au milieu et aux extrémités de la lame, se doublent ou se triplent, et sont plus élevées que les autres.

1901 Le titre de comte remonte à l'empire romain. Les comtes tenaient le milieu entre les ducs et les barons et ont droit de porter une couronne perlée sur leurs armes. Cette couronne est une lame en cercle ou bandeau, orné de trois pierres précieuses, et surmonté de trois grosses perles ou d'un rang de perles, qui, au milieu et aux extrémités de la lame, se doublent ou se triplent, et sont plus élevées que les autres.

Comte-archevêque

Franc-quartier d'azur, à une croix pattée d'or.

Comte-conseiller

Franc-quartier échiqueté d'or et d'azur.

Comte-militaire

Franc-quartier d'azur, chargé d'une épée haute d'argent, garnie d'or.

Comte-préfet

Franc-quartier d'azur, chargé d'une muraille crénelée d'or, surmontée d'une branche de chêne du même.

Comte-sénateur

Franc-quartier d'azur, chargé d'un serpent d'argent, entourant un miroir d'or.

Concombre

Plante potagère cultivée pour ses fruits allongés.

Condor

Oiseau de proie, vautour géant.

1901 Oiseau de proie, vautour géant.

Confronté

Synonyme d'affronté.

Conil

Voir Connil.

Connil

On donnait autrefois ce nom au lapin ; cet animal se représente toujours accroupi.

1679 Renard. 1899 On donnait autrefois ce nom au lapin ; cet animal se représente toujours accroupi.

Conque

Grosse coquille marine, elle est dite limaçonnée lorsqu'elle a la forme de celle de l'escargot. Voir Conque marine.

Conque marine

Grande coquille de certains mollusques bivalves marins en forme de cornet..

1887 Coquillage ressemblant à un cornet.

Contourné

Il est de règle, en blason, que les animaux représentés de profil soient tournés vers le côté dextre de l'écu ; dès lors, quand on rencontre un animal dont l'allure est dirigée à senestre on la dit contournée. Cette règle s'applique à tous les meubles tournés à senestre.

1660 Qui est tourné à la senestre et contre l'ordinaire, parce que tous animaux doivent régulièrement avoir la tête et le reste du corps tourné à la dextre, les choses inanimés qui ont quelque partie plus recommandable que les autres, doivent être posées de même. 1780 Se dit des animaux, ou des têtes d'animaux tournées vers la gauche de l'écu. 1843 Tourné contrairement à son assiette ordinaire. Un animal, un croissant sont contournés, quand ils regardent la gauche. 1864 Se dit des animaux dont la tête regarde leur queue. 1872 Se dit des animaux ou des têtes d'animaux qui regardent le flanc gauche de l'écu. Se dit aussi de deux têtes d'animaux regardant chacune d'un côté opposé. 1885 Se dit des animaux tournés à gauche, au lieu de l'être à droite, selon leur position ordinaire; on le dit aussi du croissant. 1887 Se dit des animaux ou objets qui regardent le flanc senestre de l'écu. 1899 Il est de règle, en blason, que les animaux représentés de profil soient tournés vers le côté dextre de l'écu ; dès lors, quand on rencontre un animal dont l'allure est dirigée à sénestre on la dit contournée. Cette règle s'applique à tous les meubles tournés à sénestre. 1901 Indique la position de tout symbole tourné vers la senestre de l'écu, contrairement à l'usage ordinaire. 1904 Se dit des animaux ou des têtes d'animaux tournés vers la gauche de I'écu. 1905 Se dit des animaux représentés de profil et qui regardent à senestre. Tout le corps de l'animal peut être contourné ou bien le corps peut être dirigé à dextre, et la tête à senestre ; dans ce dernier cas, seule la tête est dite contournée. Attribut du chevron et du pairle dont la pointe est dirigée vers le milieu du flanc senestre.

Contraire

S'emploie parfois pour dire contourné, ou à l'inverse.

Contre

Lorsque, dans un écu parti, coupé, taillé ou tranché, les pièces de même nature sont opposées les unes aux autres, c'est-à-dire quand l'émail est opposé au métal, et le métal à l'émail, on dit alors, d'après les pièces dont l'écu est chargé, qu'il est contre-bandé, contre-barré, contre-chevronné, contre-fascé, contre-palé.

1899 Lorsque, dans un écu parti, coupé, taillé ou tranché, les pièces de même nature sont opposées les unes aux autres, c'est-à-dire quand l'émail est opposé au métal, et le métal à l'émail, on dit alors, d'après les pièces dont l'écu est chargé, qu'il est contre-bandé, contre-barré, contre-chevronné, contre-fascé, contre-palé.

Contre-appaumé

S'emploie pour désigner une main dont on voit le dessus.

1872 Se dit d'une main dont on voit seulement le dos. 1887 Se dit d'une main dont on voit le dos, et qui est aussi appelée arrière-main. 1899 S'emploie pour désigner une main dont on voit le dessus.

Contre-bande

Bande divisée en deux parties, l'une de métal, l'autre d'émail. La contre-bande est formée par deux demi-bandes, qui parfois sont d'émaux différents, mais qui régulièrement doivent être l'une de métal, l'autre d'émail.

1660 C'est vraiment une barre. 1905 Bande divisée en deux parties, l'une de métal, l'autre d'émail. La contre-bande est formée par deux demi-bandes, qui parfois sont d'émaux différents, mais qui régulièrement doivent être l'une de métal, l'autre d'émail.

Contre-bandé

Indique un bandé de plusieurs pièces, parti d'un trait. Ses émaux sont alors opposés.

1660 Qui 1772 Signifie bandé de six par bande senestre contre-changée. Voyez Bandé. 1864 Est une pièce dont les bandes sont opposées, c'est-à-dire changent de couleur en un point de leur longueur. 1901 Indique un bandé de plusieurs pièces, parti d'un trait. Ses émaux sont alors opposés. 1905 Se dit de l'écu bandé, c'est-à-dire recouvert de bandes en nombre égal aux interstices du champ (trois) quand il est divisé de telle sorte que les demi-bandes correspondantes sont d'un émail différent.

Contre-bandé, -barré, -bretessé, contr'écartelé, -fascé, -fleuré, -pallé, -potencé, -vairé

Sont pièces dont les bandes, barres, brétesses, écartelures, fasces, fleurons, pals, potences et vairs sont opposés.

1780 Sont pièces dont les bandes, barres, brétesses, écartelures, fasces, fleurons, pals, potences et vairs sont opposés.

Se dit des pièces dont les bandes, barres, bretesses, chevrons, compons, fasces, fleurons, pals, potences, vairs sont opposés.

1872 Se dit des pièces dont les bandes, barres, bretesses, chevrons, compons, fasces, fleurons, pals, potences, vairs sont opposés.

Contre-bandé, Contre-barré, Contre-chevronné, Contre-fascé, Contre-palé

Veut dire qu'un écu est entièrement couvert de bandes, barres, chevrons, fasces ou pals et qu'ensuite ledit écu est divisé par une ligne qui sépare chacune de ces pièces en deux parties dont l'une est de métal et l'autre de couleur. En comptant les pièces, on n'énumère que celles d'une des moitiés de l'écu. Par exemple : un écu est tiercé en pal, et coupé par une ligne qui passe par le milieu des pals. Supposons que dans la moitié supérieure de l'écu les trois pals sont d'argent, de sable et d'argent, ils seront dans la moitié inférieure de sable, d'argent et de sable. L'écu présentera alors six pièces d'émaux divers, mais ces six pièces ne forment ensemble que trois pals. Par conséquent on dira : palé contre-palé d'argent et de sable de trois pièces. Et ainsi pour les autres divisions.

1887 Veut dire qu'un écu est entièrement couvert de bandes, barres, chevrons, fasces ou pals et qu'ensuite ledit écu est divisé par une ligne qui sépare chacune de ces pièces en deux parties dont l'une est de métal et l'autre de couleur. En comptant les pièces, on n'énumère que celles d'une des moitiés de l'écu. Par exemple : un écu est tiercé en pal, et coupé par une ligne qui passe par le milieu des pals. Supposons que dans la moitié supérieure de l'écu les trois pals sont d'argent, de sable et d'argent, ils seront dans la moitié inférieure de sable, d'argent et de sable. L'écu présentera alors six pièces d'émaux divers, mais ces six pièces ne forment ensemble que trois pals. Par conséquent on dira : palé contre-palé d'argent et de sable de trois pièces. Et ainsi pour les autres divisions.

Contre-bandé, contre-fascé, etc.

Se dit d'un écu dont les partitions se composent de bandes, de fasces, etc., coupées par le milieu, de telle manière que les émaux s'alternent et sont opposés.

1843 Se dit d'un écu dont les partitions se composent de bandes, de fasces, etc., coupées par le milieu, de telle manière que les émaux s'alternent et sont opposés. 1885 Se dit quand il y a contre bande, fasce contre fasce, par contre pal, etc..., etc.

Contre-barre

Barre divisée en deux parties demi-barres, l'une de métal, l'autre d'émail.

1905 Barre divisée en deux parties demi-barres, l'une de métal, l'autre d'émail.

Contre-barré

Se dit de l'écu barré, c'est-à-dire formé de six partitions en barre et divisé par une ligne telle que les demi-barres correspondantes sont d'un émail différent.

1772 Signifie bandé à senestre par une bande contre-changée. Voyez Bandé. 1864 Est une pièce dont les barres sont opposées. 1905 Se dit de l'écu barré, c'est-à-dire formé de six partitions en barre et divisé par une ligne telle que les demi-barres correspondantes sont d'un émail différent.

Contrebasse

Instrument de musique, famille des violons.

Contre-bretessé

Se dit des pièces honorables qui ont des créneaux des deux côtés et qui sont opposés les uns aux autres ; le chef ne peut être contre-bretessé.

1864 Se dit d'une pièce crénelée, dont les créneaux sont opposés directement, au lieu de l'être alternativement. 1899 Se dit des pièces honorables qui ont des créneaux des deux côtés et qui sont opposés les uns aux autres ; le chef ne peut être contre-bretessé. 1901 Indique un pal, une fasce, une bande, etc., bordé de créneaux des deux côtés. Les créneaux d'un côté sont opposés aux espaces ménagés entre les créneaux de l'autre côté et réciproquement. 1905 (Ou Contre-bretéché) Se dit d'une pièce (fasce, bande, barre, pal, etc.) à bretesses, où les merlons des créneaux sont opposés aux embrasures, c'est-à-dire les pleins aux vides, et réciproquement. La disposition contraire caractérise les pièces bretessées.

Contre-burelé

Se dit d'un écu burelé, quand il est divisé par une ligne telle que les demi-burelles opposées sont d'un émail différent.

1905 Se dit d'un écu burelé, quand il est divisé par une ligne telle que les demi-burelles opposées sont d'un émail différent.

Contre-cannelé

Attribut des pièces cannelées, quand les nodosités sont alternées et que les courbures sont opposées aux pointes.

1905 Attribut des pièces cannelées, quand les nodosités sont alternées et que les courbures sont opposées aux pointes.

Contr'écart

Est la partition en quatre quartiers d'un quartier d'écu. Voyez Quartier. Il y a des écus contr'écartelés qui ont vingt ou vingt-cinq quartiers. Contr'écart se dit de la partie même du quartier écartelé, c'est-à-dire des divisions ou écussons dont l'écu est chargé, comme lorsqu'on place dans le même champ les armes de plusieurs familles à raison de mariages, alliances, etc. Voyez Quartier, Écu, Champ, Écusson . La Colombiere observe que le plus grand nombre de contr'écarts usité en France, est celui de trente-deux; mais qu'en Angleterre et en Allemagne ils vont quelquefois jusqu'à quarante: il en cite pour exemple l'écu du comte de Leicester ambassadeur extraordinaire en France en 1639, qui avoit quarante contr' écarts; et il ajoute que quelques-uns en ont jusqu'à soixante-quatre. Mais ce grand nombre de quartiers cause de la confusion: aussi tous les auteurs d'armoriaux se récrient contre cet usage, comme contre un abus. Guillaume Wickley observe que ces écarts de quartiers ou contr'écarts sont plus propres pour une carte généalogique, où ils servent à constater les alliances et les titres d'une famille, que dans les armoiries dont on fait parade.

1772 Est la partition en quatre quartiers d'un quartier d'écu. Voyez Quartier. Il y a des écus contr'écartelés qui ont vingt ou vingt-cinq quartiers. Contr'écart se dit de la partie même du quartier écartelé, c'est-à-dire des divisions ou écussons dont l'écu est chargé, comme lorsqu'on place dans le même champ les armes de plusieurs familles à raison de mariages, alliances, etc. Voyez Quartier, Écu, Champ, Écusson . La Colombiere observe que le plus grand nombre de contr'écarts usité en France, est celui de trente-deux; mais qu'en Angleterre et en Allemagne ils vont quelquefois jusqu'à quarante: il en cite pour exemple l'écu du comte de Leicester ambassadeur extraordinaire en France en 1639, qui avoit quarante contr' écarts; et il ajoute que quelques-uns en ont jusqu'à soixante-quatre. Mais ce grand nombre de quartiers cause de la confusion: aussi tous les auteurs d'armoriaux se récrient contre cet usage, comme contre un abus. Guillaume Wickley observe que ces écarts de quartiers ou contr'écarts sont plus propres pour une carte généalogique, où ils servent à constater les alliances et les titres d'une famille, que dans les armoiries dont on fait parade.

Contre-changé

Se dit de l'écu dont la couleur du change et des pieces est interrompue et variée par des lignes de partition. Tel est l'écu du fameux Chaucer auteur et poëte Anglois fort célèbre dans le quatorzieme siecle. Il porte parti par pal, d'argent et de gueules; une bande contre-changée, c'est-à-dire que la partie de la bande régnante sur la partie du champ qui est d'argent, est de gueules, et vice versa.

1772 Se dit de l'écu dont la couleur du change et des pieces est interrompue et variée par des lignes de partition. Tel est l'écu du fameux Chaucer auteur et poëte Anglois fort célèbre dans le quatorzieme siecle. Il porte parti par pal, d'argent et de gueules; une bande contre-changée, c'est-à-dire que la partie de la bande régnante sur la partie du champ qui est d'argent, est de gueules, et vice versa.

Contre-chevron

Chevron divisé, dont les deux parties opposées sont de différent émail.

1905 Chevron divisé, dont les deux parties opposées sont de différent émail.

Contre-chevronné

Se dit de l'écu chevronné, quand il est divisé par une ligne verticale, et que les demi-chevrons correspondant sont d'un émail ou métal différent.

1772 Se dit d'un écu qui porte plusieurs chevrons séparés par des lignes de partition, opposés l'un à l'autre, en telle sorte que le métal soit opposé à la couleur, et la couleur au métal. 1901 Indique un écu chevronné de plusieurs pièces parti d'un trait. Les émaux des branches sont d'émaux alternés et opposés. 1905 Se dit de l'écu chevronné, quand il est divisé par une ligne verticale, et que les demi-chevrons correspondant sont d'un émail ou métal différent.

Contrechiqueté

Voir Contre-échiqueté.

1772 Voir Contre-échiqueté.

Contre-componé

Attribut de la bordure componée lorsque l'écu étant fascé les compons de métal correspondent aux fasces d'émail.

1772 Se dit d'un écu dont le champ étant parti de deux métaux, la bordure l'est aussi, mais de sorte que ses compons ne tombent pas sur la couleur du champ, semblable à la leur; ainsi l'on dit fascé d'or et de sable, à la bordure contre-componée de même, c'est-à-dire que l'écu étant fascé d'or et de sable, les compons d'or de la bordure répondent aux fasces de sable, et les compons de sable aux fasces d'or. 1864 Se dit de la disposition inverse du componé. 1887 Terme qui ne s'emploie que dans des cas extrêmement rares Quand un écu est fascé ou palé de certains émaux et entouré d'une bordure componée des mêmes émaux, dont les compons de couleur sont opposés aux fasces ou pals de métal, cette bordure est dite contre-componée. 1901 Se dit d'une bordure componée, lorsque le champ de l'écu a plusieurs fasces et que les deux émaux de ce champ semblables aux deux émaux de la bordure componée, se trouvent opposés à dextre et à senestre.

Contre-costé

Coupé de gueules et de sable, au tronc contre-côté d'or. Pianelle vers la riviere de Genes, et à Lyon, coupé de gueules et de sable, au tronc contre-côté d'or, péri en fasce sur le tout.

1772 Coupé de gueules et de sable, au tronc contre-côté d'or. Pianelle vers la riviere de Genes, et à Lyon, coupé de gueules et de sable, au tronc contre-côté d'or, péri en fasce sur le tout.

Contre-coticé

Se dit de l'écu coticé, quand il est divisé en deux parties égales, de telle manière que les demi-cotices qui se correspondent sont d'émail différent (assez rare).

1905 Se dit de l'écu coticé, quand il est divisé en deux parties égales, de telle manière que les demi-cotices qui se correspondent sont d'émail différent (assez rare).

Contre-écartelé

Se dit des 1er et 4e, ou 2e et 3e quartiers d'un écu écartelé, quand ces quartiers sont eux-mêmes écartelés. Se dit d'une bordure dont l'émail est alternativement opposé à celui de l'écu écartelé.

1660 Lorsque l'on écartèle l'un des quartiers d'un écartelé. 1772 On appelle écu contrécartelé, celui dont un des quartiers de son écartelûre est dere-chef écartelé. Voy. Écarteler. 1843 Écartelé une seconde fois, comme le quartier qui est lui-même écartelé. 1864 Disposition inverse de l'écartelé. 1872 État d'un écu écartelé contenant une autre écartelure. 1887 Se dit d'un écu écartelé, dont un ou plusieurs des quartiers sont écartelés de nouveau. 1899 Se dit d'un écu écartelé qui figure dans un des quartiers de la première écartelure. 1901 Se dit du quartier d'un écartelé qui est de nouveau partagé en quatre parties. Il s'applique aussi à une bordure dont l'émail est opposé à chaque quartier de l'écartelé. 1905 Se dit des 1er et 4e, ou 2e et 3e quartiers d'un écu écartelé, quand ces quartiers sont eux-mêmes écartelés. Se dit d'une bordure dont l'émail est alternativement opposé à celui de l'écu écartelé.

Contre-écarteler

Diviser en quatre quartiers, deux des quartiers d'un écu écartelé.

1772 C'est diviser en quatre quartiers un des quartiers de l'écu qui est déjà écartelé, en sorte que l'écu ait seize quartiers. Voy. Quartier. 1905 Diviser en quatre quartiers, deux des quartiers d'un écu écartelé.

Contre-échiqueté

Fascé d'argent et de gueules, à la bordure contrechiquetée de même.

1772 Fascé d'argent et de gueules, à la bordure contrechiquetée de même.

Contre-échiqueté, Contrechiqueté

Fascé d'argent et de gueules, à la bordure contrechiquetée de même. Die Tangel en Turinge, fascé d'argent et de gueules à la bordure contrechiquetée de gueules et d'argent de deux tires.

1772 Fascé d'argent et de gueules, à la bordure contrechiquetée de même. Die Tangel en Turinge, fascé d'argent et de gueules à la bordure contrechiquetée de gueules et d'argent de deux tires. 1864 Même disposition.

Contre-écoté

Se dit des pièces écotées, quand la disposition est analogue à celle des pièces contre-bretessées.

1905 Se dit des pièces écotées, quand la disposition est analogue à celle des pièces contre-bretessées.

Contre-émanché

Anciennement contre-manché, se dit quand des émanches d'émaux différents sont opposées par les pointes au lieu de s'emboîter l'un dans l'autre.

Contrefacé

Voir Contre-fascé.

1772 Voir Contre-fascé.

Contre-fasce

Fasce divisée en deux demi-fasces d'émaux différents.

1905 Fasce divisée en deux demi-fasces d'émaux différents.

Contre-fascé

Disposition dans laquelle l'écu étant divisé en six parties, chaque côté présente deux carrés pareils de couleur, et un de couleur opposée, séparés l'un de l'autre.

1772 Il se dit des pieces dont les faces sont opposées. 1864 Disposition dans laquelle l'écu étant divisé en six parties, chaque côté présente deux carrés pareils de couleur, et un de couleur opposée, séparés l'un de l'autre. 1901 Indique un fascé de six, huit, douze ou seize pièces, parti d'un trait et dont les émaux sont alternés et opposés. 1905 Se dit d'un écu fascé, lorsqu'il est divisé par une ligne verticale, et que les demi-fasces correspondantes sont d'émail différent.

Contre-flambant

D'argent à un bâton de gueules, flambant et contreflambant de dix pieces de même.

1772 D'argent à un bâton de gueules, flambant et contreflambant de dix pieces de même.

Contre-fleurdelisé

Se dit des pièces terminées par des fleurs de lis, lorsque les fleurons sont alternativement d'émail et de métal.

1905 Se dit des pièces terminées par des fleurs de lis, lorsque les fleurons sont alternativement d'émail et de métal.

Contre-fleuré

Se dit d'un écu dont les fleurons sont alternés et opposés, en sorte que la couleur fait face au métal et le métal à la couleur.

1772 Qui se dit d'un écu dont les fleurons sont alternés et opposés, en sorte que la couleur répond au métal. 1864 Où les fleurs sont opposées. 1905 Orné de feuilles d'aches, alternativement de métal et d'émail. Synonyme de contre-fleuronné.

Contre-fleuronné

Se dit en général des pièces ornées de fleurons alternés.

1905 Se dit en général des pièces ornées de fleurons alternés.

Contre-hermine

C'est le contraire de l'hermine, en ce que le fond est de sable et les mouchetures d'argent.

1660 Appelé parfois poudré. Couleurs inversées de l'hermines, argent sur champ de sable. 1772 Est le contraire de l'hermine, c'est-à-dire un champ de sable moucheté d'argent, au lieu que l'hermine est un champ d'argent moucheté de sable. Voyez Hermine. 1843 Hermine dont les émaux sont changés ; le fond est de sable, les mouches sont d'argent. 1872 Fourrure dite hermine dont les émaux sont intervertis. 1885 S'obtient en substituant les couleurs, c'est-à-dire en faisant le champ de sable et les mouchetures d'argent. On peut dire aussi poudré d'argent. 1887 C'est la fourrure, appelée hermine, aux émaux intervertis. Le champ est de sable et les mouchetures sont d'argent. 1899 C'est le contraire de l'hermine, en ce que le fond est de sable et les mouchetures d'argent. 1905 Fourrure qui est le contraire de l'hermine, c'est-à-dire qui est de sable moucheté d'argent, tandis que l'hermine est un champ d'argent à mouchetures de sable.

Contre-herminé

Se dit d'une pièce couverte de contre-hermine.

1901 Fourrure de l'écu représentée par un champ d'émail quelconque, semé de mouchetures d'hermine d'or ou d'argent. 1905 Se dit d'un écu ou d'une pièce quelconque qui est de sable moucheté d'argent.

Contre-issant

Se dit des animaux adossés, dont la tête et les piés de devant sortent d'une des pieces de l'écu.

1772 Se dit des animaux adossés, dont la tête et les piés de devant sortent d'une des pieces de l'écu.

Contre-manché

Parti coupé et contre-manché de sable et d'argent de l'un à l'autre.

1772 Parti coupé et contre-manché de sable et d'argent de l'un à l'autre.

Contre-mur

Généralement un mur sur le côté d'une tour ou d'un château, ordinairement à senestre de la construction et représenté comme la tour, crénelé.

1905 Petit mur adossé contre un autre pour le soutenir, le consolider, ou en avant d'un autre pour lui servir de défense.

Contre-pal

Pal divisé en deux parties qui régulièrement doivent être l'une de métal, l'autre d'émail. Dans la pratique, il y a des contre-pals de deux métaux ou de deux émaux différents.

1660 Voir Pal. 1905 Pal divisé en deux parties qui régulièrement doivent être l'une de métal, l'autre d'émail. Dans la pratique, il y a des contre-pals de deux métaux ou de deux émaux différents.

Contre-palé

Se dit de l'écu palé et divisé en deux parties. Les deux émaux du champ sont alternés et figurent de l'une à l'autre.

1772 Se dit de l'écu où les pals sont opposés l'un à l'autre et alternés; en sorte que la couleur des pals opposés répond au métal, et le métal à la couleur. 1864 Même disposition de couleurs que dans les pièces contre-bandées. 1901 Indique un pallé de six ou de huit pièces coupé par un trait et dont les émaux sont alternés et opposés. 1905 Se dit de l'écu palé et divisé en deux parties. Les deux émaux du champ sont alternés et figurent de l'une à l'autre.

Contre-passant

Se dit de plusieurs animaux placés l'un au-dessus de l'autre et passant dans un sens opposé.

1772 Se dit de deux animaux, dont l'un paroît avancer et passer dans un sens tout contraire à l'autre. Voy. Passant. 1780 Se dit des animaux, dont l'un passe d'un côté, l'autre d'un autre. 1843 Passant les uns dans un sens, les autres dans l'autre. 1864 Se dit des animaux superposés dont l'un a la tête à droite, et l'autre à gauche de l'écu. 1872 Se dit des animaux mis l'un au-dessus de l'autre dans un sens contraire. 1885 Se dit de plusieurs animaux passant dans un sens opposé. 1887 Se dit de deux animaux, placés l'un au-dessus de l'autre, dont l'un passe à dextre et l'autre à senestre. Il est plus simple de décrire ce dernier comme contourné. 1899 Se dit de plusieurs animaux posés l'un au-dessus de l'autre et passant dans un sens opposé. 1901 Terme désignant la position de deux animaux superposés. L'un passant à dextre et l'autre à senestre. 1905 Se dit de plusieurs animaux placés l'un au-dessus de l'autre et passant dans un sens opposé.

Contre-pointé

Se dit des chevrons placés les deux pointes l'une contre l'autre; l'un étant en-bas dans sa situation ordinaire, la pointe en en-haut; l'autre en-haut, la pointe en en-bas, de sorte que les deux pointes se regardent. Les chevrons peuvent être aussi contre-pointés d'un autre sens, comme lorsqu'ils sont couchés sur le côté dans le champ de l'écu, les deux pointes tournées l'une contre l'autre; ce qu'on appelle contre-pointé en fasce.

1772 Se dit des chevrons placés les deux pointes l'une contre l'autre; l'un étant en-bas dans sa situation ordinaire, la pointe en en-haut; l'autre en-haut, la pointe en en-bas, de sorte que les deux pointes se regardent. Les chevrons peuvent être aussi contre-pointés d'un autre sens, comme lorsqu'ils sont couchés sur le côté dans le champ de l'écu, les deux pointes tournées l'une contre l'autre; ce qu'on appelle contre-pointé en fasce.

Contre-posé

Se dit de deux figures ou meubles qui sont posés parallèlement, l'un dans un sens et l'autre dans l'autre ; pour les animaux, souvent synonyme de contre-passant.

1901 Se dit des flèches, haches d'armes et autres pièces dont les pointes ou le tranchant sont tournés vers le flanc senestre de l'écu. Il se dit aussi d'un éperon tourné vers la senestre. 1905 Se dit des pièces posées l'une sur l'autre dans un sens différent, comme de deux dards dont l'un a la pointe à en haut et l'autre en bas.

Contre-position

Situation des pièces contre-posées.

1905 Situation des pièces contre-posées.

Contre-potencé

Se dit d'une pièce potencée quand la disposition des potences est alternée.

1772 Se dit d'un écu chargé de plusieurs potences posées en différens sens, de sorte que les unes ayent la traverse en-haut, et les autres l'ayent en-bas. Voyez Potence. 1864 Se dit d'une disposition dans laquelle les têtes de potence sont entre-mêlées. 1899 Se dit des pièces honorables, chef, fasce, barre, bande, croix, pal, chevron, sautoir, dont l'intérieur est rempli par des petites potences enclavées les unes dans les autres, sans doute à cause des armes des comtes de Champagne dont la bande est composée d'un potencé contre potencé, se sont improprement servi de l'expression champagné dans le cas dont nous déterminons l'usage. 1901 Indique un chevron, une fasce, une bande, etc., chargé de potences opposées les unes aux autres et dont les bras des unes sont les angles des autres. 1905 Se dit d'une pièce potencée quand la disposition des potences est alternée.

Contre-rampant

Se dit quelquefois de deux lions rampants, quand ils sont adossés ou affrontés.

1772 Qui se dit des animaux qui rampent tournés l'un contre l'autre. 1864 Se dit de deux animaux rampants qui se regardent. 1905 Se dit quelquefois de deux lions rampants, quand ils sont adossés ou affrontés.

Contre-saillant

Se dit de deux animaux qui semblent sauter en se dirigeant chacun dans un sens opposé.

1772 Se dit de deux animaux sur l'écu, qui semblent sauter en s'écartant l'un de l'autre directement en sens contraire. Voyez Saillant.

Contrescarpe

Dans un ouvrage de fortification, talus qui se trouve du côté de l'extérieur.

1905 Dans un ouvrage de fortification, talus qui se trouve du côté de l'extérieur.

Contrevair

Voir Contre-vair.

1798 Voir Contre-vair. 1905 Voir Contre-vair.

Contre-vair

Est un vair dont les clochettes d'azur se joignent à la base.

1694 (Varier) - Terme de Blason. C'est la mesme chose que Vair, sinon que la disposition des pieces est differente, c'est à dire, que la pointe des petites pieces d'azur est opposée à la pointe des pieces de mesme couleur, & la pointe des pieces d'argent est opposée a la pointe des pieces de mesme metal. 1843 Vair dont les cloches de même émail sont opposées les unes aux autres, alternativement, par les pointes ou par les bases. 1885 Se forme en opposant par les bases et par les pointes les pièces de même émail. 1887 C'est un vair dans lequel les pièces d'azur se joignent par les bases. 1899 Pour cette fourrure elle diffère du vair en ce que ce sont les pièces d'un même métal et du même émail qui sont opposées entre elles par leurs pointes et leur base. 1901 Est un vair dont les clochettes d'azur se joignent à la base. 1905 Fourrure composée de rangées de pièces en forme de clochettes, les unes d'azur et les autres d'argent ; les clochettes d'azur opposées par la base aux clochettes d'azur, et les clochettes d'argent aux clochettes d'argent. Le Contre-vair en pointe est celui dans lequel les bases des clochettes sont opposées aux pointes des clochettes du rang suivant. Dans le contre-vair opposé en pointe, les pointes sont opposées aux pointes.

Contrevairé

Voir Contre-vairé.

1798 Voir Contre-vairé.

Contre-vairé

Se dit lorsque le contre-vair est composé d'autres émaux que d'argent et d'azur.

1694 (Varier) - adj. Terme de blason. Il a le mesme sens que Contrevair, sinon que les emaux sont les mesmes qu'au Vair. 1772 Se dit des fourrures dont les pots sont mis base contre base, métal contre métal, et couleur contre couleur. 1864 Disposition dans laquelle, les dés de même couleur du vair, sont opposés, au lieu d'alterner. 1887 Se dit lorsque le contre-vair est composé d'autres émaux que d'argent et d'azur. 1901 Indique un contre-vair composé d'autres émaux que d'argent et d'azur. 1905 Se dit d'un écu ou d'une pièce quelconque qui est chargée de contrevair.

Coq

Oiseau domestique, mâle de la poule. Il est dit crêté, lorsque sa crête est d'un autre émail, mais aussi becqué ou barbé. La couleur des pattes peut être blasonnée. Armé si ses ongles sont différents. Le coq marin est un coq à queue de poisson.

1660 Il peut être marchant lorsqu'il a sa patte dextre levée. 1679 Oiseau que l'on trouve en armes. 1885 Il peut être crêté, barbé et membré d'un émail différent. On le dit chantant lorsqu'il a le bec ouvert. 1887 Cet oiseau, toujours représenté de profil est chantant lorsqu'il a le bec ouvert, hardi lorsqu'il lève la patte dextre. Il peut être becqué, crêté, barbé et membré d'un autre émail que celui de son corps. Lorsqu'il fait la roue comme un paon, ce qui est de la dernière rareté en armoiries, on l'appelle coq en amour. 1899 Cet animal fier et courageux ne pouvait manquer de figurer dans les armoiries ; lorsque sa crête, son bec, sa barbe et ses pattes sont d'un émail spécial, on le dit crêté, becqué, barbé, membré, mais quand ses ongles et non toute sa patte sont d'un émail particulier, il doit être dit armé. 1901 Oiseau représenté de profil, la tête levée et la queue retroussée. 1905 Figure de coq représenté sur un blason. Le coq héraldique est figuré debout, ou de profil, la tête levée et la queue décrivant une courbe régulière. Le mot coq est souvent suivi des mots armé, onglé, éperonné, becqué, crêté, barbé, membré, etc., pour exprimer que les serres, les ongles, l'éperon, le bec, la crête, la barbe, les membres, etc., sont d'un autre émail que le corps. Chantant celui qui a la tête levée et le bec ouvert, comme s'il chantait. Hardi celui qui a la patte dextre levée.

Coq de bruyère

Coq sauvage.

Coquatrix

Basilic héraldique représenté sous la forme d'un dragon ailé, ayant la tête d'un coq.

1901 Basilic héraldique représenté sous la forme d'un dragon ailé, ayant la tête d'un coq.

Coque

Coquillage enfoui dans le sable. Enveloppe de certains fruits ou de certaines semences.

Coquelicot

Plante herbacée à fleurs rouges.

Coqueluchon

Capuchon.

Coquemar

Chaudron. Espèce de pot de terre vernissé, ou de cuivre, ou d'étain, ou d'argent.

1904 Mesure de capacité (pour les liquides). 1905 Pot de métal, bouilloire à couvercle, bec et anse, souvent muni de pieds.

Coquerelle

Noisettes dans leurs gousses jointes ensemble au nombre de trois, dont une droite et les deux autres posées horizontalement. Certains nomment coquerelle une noisette dans son enveloppe, mais la coquerelle est l'ensemble des trois noisettes.

1660 Ce sont noisettes dans leurs fourreaux, jointes ensemble en nombre de trois, et toutes verdes, telles qu'on les cueille sur les noisetiers. 1772 Le P. Menêtrier dit que ce sont les bourses de l'alkekenge, qui est une espece de morille, qui porte des baies dans des follicules qui ressemblent à des vessies enflées, ce qui l'a fait appeller solanum vesicarum. 1780 Sont des espèces de noisettes dans le fourreau, jointes ensemble au nombre de trois. 1843 Noisettes dans leurs gousses et réunies au nombre de trois, telles qu'on les cueille sur le noisetier. 1864 Figure qui représente les bourses de l'Alkekenge. 1872 Noisettes dans leurs gousses jointes ensemble au nombre de trois. 1885 Noisettes dans leurs gousses, jointes ensemble au nombre de trois. 1887 Noisettes dans leurs gousses, jointes ensemble au nombre de trois, dont une droite et les deux autres posées horizontalement. 1899 Noisettes dans leur gousse, jointes ensemble au nombre de trois, elles sont le plus communément de sinople. 1901 Noisettes dans leurs gousses, jointes ensemble au nombre de trois. 1905 Noisettes dans leurs capsules, jointes ensemble au nombre de trois. On dit aussi Coquerolle.

Coquerellé

Trois meubles ou figures disposés dans la position ordinaire de la coquerelle.

Coquillage

Coquille Saint-Jacques, Saint-Michel, Conque, Vannet, etc.

1887 Voir Conque marine.

Coquille

Ce meuble est fort usité en armoiries ; on rencontre quelquefois des coquilles dont les petites pointes qu'elles ont sur le côté, sont d'un autre émail que le leur ; on les dit alors oreillées ; dans leur représentation elles doivent toujours être vues à l'extérieur, car si elles sont figurées à l'intérieur, on les appelle vannets. Pendant longtemps on a donné aux coquilles de grandes dimensions le nom de Saint-Jacques, et celui de Saint-Michel à celles plus petites.

1660 De toutes les choses créées, la coquille est celle qui a le plus de diversités en ses figures et néanmoins nos héraults et compositeurs d'armoiries n'en font que d'une sorte plus que demie ronde és côtés et par le bas, retroussées par le haut, quelquefois avec deux petites pointes en forme d'oreilles et rayées par le dessus, toute la différence que quelques uns y apportent est la grandeur, qualifiant les plus petites de coquilles de saint-Michel et les plus grandes de Saint-Jacques, qui sont celles que l'on représente ordinairement avec les oreilles, dont il se voit peu d'exemples. 1679 Les unes dites de sainct Michel, autres, de sainct Iaques, & de plusieurs autres sortes, estans toutesfois differentes en leur forme, & en y a peu qu'il faille specifier. On en void souvent sur bandes, faces, chevrons, bordures, & sont fort anciennes, en armoiries. 1864 Écaille marine employée en blason pour indiquer les longs voyages. 1885 Les plus grandes sont nommées coquilles de Saint-Jacques et les petites coquilles de Saint-Michel. 1887 Meuble d'armoiries qui représente une coquille de mer montrant le dos. Autrefois on la nommait coquille de Saint-Jacques. Les coquilles qui montrent le dedans ou le creux, très rares en armoiries et généralement le produit d'un dessin imparfait, s'appellent vannets. 1899 Ce meuble est fort usité en armoiries ; on rencontre quelquefois des coquilles dont les petites pointes qu'elles ont sur le côté, sont d'un autre émail que le leur ; on les dit alors oreillées ; dans leur représentation elles doivent toujours être vues à l'extérieur, car si elles sont figurées à l'intérieur, on les appelle vannets. Pendant longtemps on a donné aux coquilles de grandes dimensions le nom de Saint-Jacques, et celui de Saint-Michel à celles plus petites. 1901 Dans l'Art héraldique, on n'emploie que la coquille dite de Saint-Jacques, montrant le dos et ombrée à gauche. Une coquille dont on voit le dedans ou le creux, prend le nom de vannet, à cause de sa ressemblance à un van à vanner le grain. 1905 Figure héraldique, accompagnant ou chargeant les pièces honorables. Les coquilles sont presque toujours figurées en nombre.

Coquille d'escargot

Coquille de cet invertébré

Coquille Saint-Jacques

Grande coquille.

1901 Coquillage commun. 1905 Grande coquille.

Coquille Saint-Michel

Petite coquille.

1905 Petite coquille.

Cor

Il y en a de trois sortes. Les grêliers, ou gresliers, les cors de chasse et les huchets. L'embouchure ou enguichure des cors se trouve ordinairement à senestre selon certains mais à dextre selon d'autres, au cas contraire le cor est contourné. La représentation de l'enguichure à dextre est cependant plus courante. Les anciens ne faisaient pas les mêmes distinctions, mais nommaient ces différents instruments en fonction de leur taille. Le cornet est plus petit que le cor de chasse et le huchet encore plus petit, petit cor de postillon. Trompe de chasse, on le dit enguiché ou embouché, virolé, attaché, lorsque son embouchure, ses anneaux ou ses liens sont d'un émail particulier. Désigne aussi les bois des cervidés, en particulier du cerf. Voir Andouiller.

1660 Ces mots sont dérivés de corne, parce que les vrais cors et cornets en sont faits. Il y en a de trois sortes, les uns tout simples sans viroles, attaches, ni autre garniture. Les autres sont mornés et virollés. D'autres sont encore enguichés, pendus, attachés ou liés. 1679 Et cornet, que quelques Anciens ont nommé huchet, dont aucuns sont pendus, attachez & liez dautre metal ou couleur, que n'est le cornet (ainsi qu'il se voit es armoiries du Prince d'Orenge) autres sont sans pendans, & quelques fois mornez ou garniz d'autre chose. 1780 Voir Huchet. 1798 Il se dit des cornes qui sortent des perches du cerf. Un cerf de dix cors, ou plus communément, un cerf dix cors, pour dire, un cerf de moyen âge. 1887 Il y en a trois sortes : les grêliers, les cors-de-chasse et les huchets, voir ces mots. L'embouchure des cors se trouve à senestre ; au cas contraire, le cor est contourné. 1899 Trompe de chasse, on le dit enguiché ou embouché, virolé, attaché, lorsque son embouchure, ses anneaux ou ses liens sont d'un émail particulier. 1905 Comme figure héraldique, le cor est représenté avec sa guige, guiche ou attache, son embouchure tournée à dextre. Quand le cor est figuré sans attache, il se nomme huchet. Il est dit embouché, enguiché, virolé, quand l'embouchure, la guiche ou les viroles sont d'un émail différent, etc.

Cor de chasse

Il se reconnaît à son lien ou attache qui manque aux huchets ou grêliers, pour les anciens, mais pour les modernes il est représenté enroulé sur lui-même l'embouchure et le pavillon du même côté. On dit enguiché du bocal ou embouchure, virolé du pavillon ou extrémité opposée au bocal, et lié de l'attache lorsque ces choses se trouvent d'un autre émail que celui du cor de chasse. Greslier, Huchet, Cornet.

1887 Il se reconnaît à son lien ou attache, qui manque aux huchets et grêliers. 1901 Représenté avec l'embouchure à senestre, avec son lien ou attache. Instrument de guerre ou de chasse. Cornet, Huchet, Trompe.

Corbeau

Oiseau passereau au plumage noir.

1660 Oiseau. 1679 Oiseau que l'on trouve en armes. 1899 Dans le langage héraldique ce mot n'est employé que pour désigner l'animal carnassier et sauvage qui porte ce nom ; le corbeau se blasonne comme les autres oiseaux. 1901 Oiseau noir représenté arrêté sur ses pattes et les ailes éployées. Choucas, Corneille.

Corbée

Oiseau.

Corbeille

Ce meuble se rencontre dans quelques écus ; le plus souvent il porte des fleurs ou quelque autre pièce qu'il faut avoir soin d'indiquer.

1899 Ce meuble se rencontre dans quelques écus ; le plus souvent il porte des fleurs ou quelque autre pièce qu'il faut avoir soin d'indiquer.

Corbillon

Petite corbeille.

Corbillon d'oublieux

Petite corbeille contenant des oublies (pâtisseries).

Corbin

Voir Corbeau.

1905 Nom vulgaire du choucas et de la corneille commune. Voir Corbeau.

Cordé

Lorsque les cordes d'un instrument de musique, d'un arc, d'une arbalète, sont d'un émail autre que celui de la pièce dont elles dépendent, on donne le nom de cordé au meuble représenté ; le mot câblé serait improprement usité dans ce cas.

1772 Quelques auteurs prétendent qu'on entend par croix cordée, une croix entortillée de cordes, quoique d'autres, avec plus de vraissemblance, veulent que ce soit une croix faite de deux morceaux de cordes. Voyez Croix. Ce mot se dit aussi des luths, harpes, violons, et autres instrumens semblables, aussi-bien que des arcs à tirer, lorsque leurs cordes sont de différent émail. 1780 Se dit des luths, harpes, violons et autres instruments semblables, et des arcs à tirer, quand leurs cordes sont de différent émail. 1864 Se dit des instruments de musique à corde et des arcs dont les cordes sont d'un émail différent. 1872 Se dit de tous les instruments de musique dont les cordes sont d'un autre émail. 1885 Se dit des instruments de musique ou des arcs à tirer quand leurs cordes sont de différent émail. 1887 Terme qu'on emploie pour les arcs et les instruments de musique, lorsque les cordes sont d'un autre émail que le corps dudit objet. 1899 Lorsque les cordes d'un instrument de musique, d'un arc, d'une arbalète, sont d'un émail autre que celui de la pièce dont elles dépendent, on donne le nom de cordé au meuble représenté ; le mot câblé serait improprement usité dans ce cas. 1901 Spécifie l'émail des cordes d'arcs, d'arbalètes et d'instruments de musique.

Cordelé

Marqué de côtes imitant des tours de corde.

1905 Marqué de côtes imitant des tours de corde.

Cordelière

Les veuves, et aussi quelquefois les filles, portent autour de leur écu un cordon de soie noire et blanche entrelacée, noué en lacs d'amour et terminé par une houppe à chaque extrémité.

1660 C'est un cordon d'argent façonné comme les ceintures de cordes dont les religieux de l'ordre de Saint-François se ceignent sur leurs robes, et lesquels à cause de cette forme de ceinture sont appelés Cordeliers, comme qui dirait liés de cordes. 1694 Sub. f. Corde à plusieurs noeuds, comme est celle dont les Cordeliers ceignent leurs robes. Ce mot n'est guere usité qu'en termes de blason. La Reine Anne de Bretagne entoura son escu d'une Cordeliere. elle institua l'Ordre de la Cordeliere pour les Dames. les Dames portent la Cordeliere nouée en quatre endroits & entrelassée de quatre laqs d'amour courants autour de leur escu. On appelle aussi, Cordeliere, certain petit cordon noir à plusieurs noeuds que les Dames portent quelquefois au col. 1798 Corde à plusieurs noeuds. La Reine Anne de Bretagne entoura son écu d'une cordelière. On appelle aussi Cordelière, certaine petite tresse à plusieurs noeuds, que les dames portent quelquefois au cou. C'est aussi un ornement d'Architecture. 1864 Ceinture de veuvage dont les femmes veuves entourent quelquefois leurs armoiries. 1899 Les veuves, et aussi quelquefois les filles, portent autour de leur écu un cordon de soie noire et blanche entrelacée, noué en lacs d'amour et terminé par une houppe à chaque extrémité. 1901 Cordon entrelassé en forme de trèfle évidé dont les deux bouts munis de houppes s'étendent au bas de l'écu. 1905 Ornement extérieur de l'écu des dames veuves, et aussi des filles, composé d'un cordon noueux entourant cet écusson.

Cordillère

Chaîne.

Cordon

Petite cordelette bénite que portent ceux qui sont de certaines Confréries.

1772 Ornement qui accompagne l'écusson. C'est un véritable cordon, qui dans les armes des prélats descend du chapeau qu'ils ont pour cimier, et se divise et sous-divise en houpes; les cardinaux l'ont rouge, et trente houpes de même couleur, quinze de chaque côté sur cinq rangs, dont le premier n'en a qu'une, le second deux, le troisième trois, et ainsi de suite. Les archevêques l'ont de sinople, de même que les houpes qui sont de chaque côté au nombre de dix sur les quatre rangs 1, 2, 3, 4; les évêques de sinople aussi, de même que les houpes, au nombre de six de chaque côté sur les trois rangs 1, 2, 3; les protonotaires l'ont de sinople, ainsi que les houpes au nombre de trois de chaque côté sur les deux rangs 1, 2. 1905 Marque distinctive qui accompagne l'écusson d'un dignitaire ecclésiastique, et qui descendant du chapeau qui sert de cimier, se termine par un nombre de houppes proportionné à la dignité.

Cordonné

Tortillé en manière de cordon. Cordonner de la filasse de chanvre.

Cordonnet

Petit cordon ou tresse, ou petit ruban.

Corelier

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

Corme

Sorbier.

1679 Fruit que l'on trouve en armes. 1905 Fruit du sorbier ou sorbier domestique.

Cormier

Ou Sorbier. Grand arbre fruitier qui porte des cormes.

1679 Arbre que l'on trouve en armes. 1905 Nom vulgaire du sorbier.

Cormoran

Oiseau palmipède vivant près des côtes, au plumage sombre. Dessiné au naturel, avec son bec au bout recourbé.

1679 Oiseau que l'on trouve en armes. 1887 Grand oiseau de mer, communément représenté au naturel. 1901 Grand oiseau représenté debout et de profil.

Cornac

Conducteur d'éléphant.

Corne

Cornes des animaux. Instrument de musique.

1660 C'est la défense des bêtes à quatre pieds qui ont le pied fourchu. 1887 Voir Proboscide. 1905 Cornes des animaux. Instrument de musique.

Corné

Qui est de la nature ou qui présente l'apparence d'une corne.

1798 Voir Accorné. 1905 Qui est de la nature ou qui présente l'apparence d'une corne.

Corne à boire

Réserve d'eau contenue dans une corne d'animal.

Corne d'abondance

Corne remplie de fruits et de fleurs, qui est le symbole ordinaire de l'abondance. La Corne d'abondance est la corne de la chèvre Amalthée, qui avait nourri Jupiter.

1901 Symbole de la richesse et de la prospérité. Fait partie du blason de la République du Pérou.

Corne de bélier

Corne de l'animal.

1905 Corne de l'animal.

Corne de boeuf

Corne de l'animal.

1905 Corne de l'animal.

Corne de bouc

Corne de l'animal.

1905 Corne de l'animal.

Corne de bouquetin

Corne de l'animal.

1905 Corne de l'animal.

Corne de buffle

Corne de l'animal.

1905 Corne de l'animal.

Corne de cerf

Corne de l'animal.

1899 Lorsqu'on rencontre ce meuble figuré avec deux ramures unies par le bas, dans un écu, on doit lui donner sa qualification héraldique qui est Massacre. 1905 Corne de l'animal.

Corne de taureau

Corne de l'animal.

1901 Une paire de cornes de taureau est le cimier très fréquent des anciennes familles de Bretagne, d'Anjou et de Bourgogne. 1905 Corne de l'animal.

Corne de vache

Corne de l'animal.

1905 Corne de l'animal.

Corne d'élan

Corne ou bane.

1905 Corne de l'animal.

Corneille

Oiseau passereau voisin des corbeaux, mais plus petit.

1901 La corneille ne diffère du corbeau ordinaire que par sa taille, qui est plus petite. Dans le blason elle est représentée et posée et de profil. Quand elle vole, on doit le spécifier. 1905 En armoiries l'oiseau que ce mot rappelle est d'un usage assez fréquent. Comme pour la plupart des autres oiseaux, on dit qu'il est becqué, membré, armé, lorsque son bec, ses griffes, ses membres sont d'un émail différent de son corps.

Cornemuse

Instrument de musique à vent, composé d'une outre et de tuyaux à anches.

Cornet

Petite trompe proche de la corne. Voir Huchet.

1887 Voir Cor. 1899 S'emploie comme huchet, dont il sera parlé plus loin. 1901 Voir Cor-de-chasse. 1905 Sorte de petite trompe rustique ou de petit cor : cornet de vacher, cornet de postillon.

Cornet à bouquin

Instrument à vent très ancien, en bois recouvert de cuir, qui affectait diverses formes : trompe grossière, instrument en terre cuite ou en métal.

1905 Instrument à vent très ancien, en bois recouvert de cuir, qui affectait diverses formes : trompe grossière, instrument en terre cuite ou en métal.

Cornet à dés

Gobelet en cuir.

1905 Sorte d'étui en cuir dans lequel on place les dés avant de les lancer sur le tapis.

Cornet de chasse

Petit cor, ou petite trompe. Huchet.

Cornet de postillon

Petit cor, ou petite trompe.

1905 Voir Cornet.

Cornet d'écritoire

Récipient d'encre.

Cornette

Sorte de coiffure dont les femmes se servent dans leur déshabillé. Désigne aussi une longue et large bande de taffetas, que les Conseillers au Parlement portaient autrefois au cou, pour marque d'honneur, et que François Ier accorda aux Professeurs du Collège Royal de Paris. Se disait aussi d'un Officier d'une Compagnie de Cavalerie ou de Dragons, qui était chargé de porter l'étendard. Désigne aussi une fleur sauvage qui vient parmi les blés. C'est aussi le nom donné à la huppe, partie supérieure du chaperon des oiseaux de proie.

1660 Est l'une des enseignes d'une compagnie de cavalerie, sa forme est carrée à la différence du guidon qui finit en pointe. Voir Bannière.

Cornichon

Légume cultivé pour ses fruits.

Cornière

Meuble très rare représentant une anse ou une corne.

1660 Est une vraie anse de pot. 1780 Est une anse de pots, marmites, coffres, ainsi appelée parce qu'elle a succédé aux cornes ou anses qu'on mettait anciennement aux angles des tables, des coffres pour pouvoir les porter plus aisément. 1864 Anse de fer à l'aide de laquelle on porte les coffres, tables, autels, etc. 1885 Signifie en blason une anse de pot. C'est aussi l'anse placée aux angles des tables, coffres, etc..., afin de pouvoir les soulever plus aisément. 1887 Anse de pot, de coffre, etc. destiné à soulever ces objets plus aisément. 1899 Anse de coffre, de pot ou de tout autre meuble; cette pièce est plus usitée dans les armes allemandes que dans les françaises. 1901 Anse métallique courbée, dont les bras sont armés de pointes en forme de dents de scies. La cornière, anse de pot, se voit fréquemment sur les blasons polonais et allemands. 1905 Meuble très rare représentant une anse ou une corne.

Cornu

Qui porte des cornes.

1905 Qui porte des cornes.

Cornue

Instrument de chimie.

1905 Vaisseau à col étroit et courbé.

Corps de logis

Corps de bâtiment.

Corps humain

Il entre peu, en entier, dans la composition des blasons, plus fréquemment dans celle des ornements extérieurs. On rencontre parfois cependant des hommes d'armes, soldats armés de toutes pièces ou montés à cheval. On rencontre également des sauvages. Le plus souvent, des parties du corps humain, décrites dans ce glossaire.

Corroyeur

Ouvrier procédant à la préparation des cuirs en croûte.

Corselet

Ancêtres des cuirasses modernes. De manière générale on entendait par corselet un corps d'armure même muni de bras. Le synonyme ancien est Corset.

1905 Ancêtres des cuirasses modernes. De manière générale on entendait par corselet un corps d'armure même muni de bras. Le synonyme ancien est Corset.

Corset

Vêtement.

1905 Vêtement ou Corselet (armure).

Cossard

Nom vulgaire de la buse.

1905 Nom vulgaire de la buse.

Côte humaine

Os qui servit à la création d'Adam.

Cotice

Pièce héraldique qui est une bande ou une barre diminuée de largeur. On a appelé cette pièce divise en bande, mais le terme de cotice a généralement prévalu, et sans attribut énoncé, il signifie cotice en bande ; lorsque c'est une barre diminuée, il faut dire cotice en barre.

1660 C'est une espèce de bande parce qu'elle en a la forme, et qu'elle se pose dans l'écu de même biais, tirant de l'angle dextre du haut au senestre du bas, la différence ne consiste qu'en sa largeur. La bande doit régulièrement tenir le tiers de l'écu, là où la cotice n'a que les deux tiers de la bande. La cotice se met aussi en barre 1679 Est le tiers moindre que la bande, & sa largeur doit estre des deux tiers de la troisiesme partie de l'escu: & en cela est la difference, entre la bande cy devant descrite. 1772 C'est une espece de bande diminuée, plus étroite, qui n'a que les deux tiers de la bande ordinaire, qui n'occupe que la quatrieme ou cinquieme partie de l'écu. Elle se pose de même biais, tirant de l'angle dextre du haut au senestre d'en-bas, La cotice se met aussi en barre, tirant du côté gauche au droit, comme le filet de bâtardise. Pithou les appelle frétaux, parce qu'en effet les fretes sont composées de cotices et de contre-cotices. Quand la cotice tient lieu de brisure on la nomme bâton. On appelle un écu coticé, quand tout son champ est rempli de dix bandes de couleurs alternées. Voyez Bande. On dit, cette maison porte de sable sur un écu coticé de trois quinte-feuilles d'argent. 1780 Est une espèce de bande diminuée, plus étroite, qui n'a que les deux tiers de la bande ordinaire ; elle se met de droit à gauche, comme la bande ; elle sert de brisure ; on l'appelle aussi bâton. Quand il y a plus de quatre bandes dans un écu, on les nomme Cotices. 1843 Bande diminuée d'un tiers de sa largeur. 1864 Est une bande diminuée des deux tiers, on en peut mettre de sept à douze sur le même écu, en alternant les émaux. 1872 Bande diminuée. 1887 Bande réduite à la moitié ou au tiers de son épaisseur ordinaire. Lorsque c'est la barre qui a été réduite de cette manière, on l'appelle cotice en barre. 1899 La cotice est de moindre largeur que la bande ; lorsque dans un écu il y a plus de quatre bandes, cette pièce prend le nom de cotice ; quelquefois elle se trouve seule dans une armoire ; elle n'a alors que le tiers de la largeur de la bande ; on peut lui donner dans ce cas le nom de bâton suivant ce qui a été adopté par de nombreux auteurs. 1901 Pièce honorable qui n'a que la moitié ou le tiers de la bande. 1905 Pièce héraldique qui est une bande ou une barre diminuée de largeur. On a appelé cette pièce divise en bande, mais le terme de cotice a généralement prévalu, et sans attribut énoncé, il signifie cotice en bande ; lorsque c'est une barre diminuée, il faut dire cotice en barre.

Coticé

Ecu divisé en dix espaces égaux, par neuf lignes en bande à émaux alternés. On appelle bande, chevron, pal, etc., coticé, chaque pièce prénommée posée entre deux cotices de même émail que la pièce principale.

1780 Se dit du champ ou de l'écu rempli de bandes de couleurs alternées, au nombre de 10 ou plus. 1843 Divisé en un nombre pair de cotices égales, d'émaux alternés. 1864 Se dit de l'écu rempli de cotices. 1872 Rempli de cotices. 1885 Se dit de l'écu rempli de dix bandes ou cotices de couleurs alternées. On dit aussi qu'une bande est coticée quand elle est accostée de deux cotices. 1887 Se dit : 1° d'un écu couvert de bande au nombre de dix ou plus ; 2° de la fasce, de la bande, de la barre et du chevron, lorsqu'une telle pièce est posée entre deux cotices qui en suivent la direction. Doublement coticé veut dire que ladite pièce est accompagnée de deux cotices de chaque côté. 1899 Ce que nous avons dit du bandé, s'applique au coticé ; le nombre de ces pièces doit figurer sur l'écu au moins au nombre de dix, la quantité au-dessus de ce chiffre n'est pas limitée. L'écu coticé étant également couvert par des cotices d'émaux alternés, il faut toujours, en blasonnant, nommer en premier l'émail le plus rapproché du chef, ou du haut de l'écu. 1901 Ecu divisé en dix espaces égaux, par neuf lignes en bande à émaux alternés. On appelle bande, chevron, pal, etc., coticé, chaque pièce prénommée posée entre deux cotices de même émail que la pièce principale. 1905 C'est le barré ou le bandé, quand le nombre de partitions est porté à dix au plus (à condition de rester pair).

Cotice en barre

Barre diminuée.

1901 Celle qui est l'opposé de la cotice ordinaire mise en bande. 1905 Barre diminuée.

Cotillon

Jupon, cotte ou jupe.

1905 Jupon, cotte ou jupe.

Coton

Fibre textile naturelle recouvrant les graines du cotonnier.

1905 Fil ou étoffe fabriqué en coton. Cotonnier, plante qui produit le coton.

Cotonnier

Arbuste à fleurs blanches ou roses.

1905 Plante qui produit le coton.

Côtoyé

Terme employé dans le même sens qu'accosté ; on le dit à propos du pal et de la bande lorsque ces pièces sont accompagnées de pièces réduites, ou de meubles, en nombre égal et en position semblable sur chacun de leurs côtés.

1660 Se dit lorsque quelques figures ou pièces qui accompagnent une bande, cotice, barre, ou autres pièces ainsi posées, en nombre égal au chef et à la pointe, et qu'elles règnent et suivent l'assiette de la principale pièce qu'elles accompagnent. 1798 Voir Cotoyé. 1843 Synonyme d'accosté. 1872 Se dit d'une pièce ayant à ses deux côtés d'autres pièces dans le sens de sa direction. 1885 Est le même que accosté. 1887 Se dit de la bande et de la barre, ou d'une pièce longue posée diagonalement, lorsqu'elle est accompagnée des deux côtés de figures rangées dans la même direction que ces pièces. 1899 Terme employé dans le même sens qu'accosté ; on le dit à propos du pal et de la bande lorsque ces pièces sont accompagnées de pièces réduites, ou de meubles, en nombre égal et en position semblable sur chacun de leurs côtés. 1901 Même signification que le terme Accosté. 1905 S'emploie quelquefois pour accosté, mais principalement en parlant des bandes et des pals quand ces pièces sont accompagnées de menus meubles en nombre égal et en position pareille de chaque côté.

Cotte

Sorte de tunique à l'usage des deux sexes.

1905 Sorte de tunique à l'usage des deux sexes.

Cotte d'armes

Casaque ou petit mantel descendant jusqu'à la ceinture, et ayant des manches courtes, que les chevaliers mettaient par-dessus leur cuirasse. Généralement on l'ornait de broderies représentant les armes de celui qui en était vêtu ; ce meuble se rencontre peu dans les écus, de même que la cotte de mailles : on semble en avoir réservé l'usage pour les tenants.

1899 Casaque ou petit mantel descendant jusqu'à la ceinture, et ayant des manches courtes, que les chevaliers mettaient par-dessus leur cuirasse. Généralement on l'ornait de broderies représentant les armes de celui qui en était vêtu ; ce meuble se rencontre peu dans les écus, de même que la cotte de mailles : on semble en avoir réservé l'usage pour les tenants. 1901 Était une espèce de dalmatique ou de casaque fort riche, dont les chevaliers et les nobles avaient coutume de couvrir leur armure pour la préserver de l'ardeur du soleil et comme ornement. L'usage s'en maintint jusqu'à Henri IV ; depuis, ce vêtement fut encore conservé comme partie du costume des hérauts d'armes.

Cotte de mailles

La cotte de mailles est un vêtement de guerre, une sorte de chemise, fait de petits anneaux de fer, qu'il ne faut pas confondre avec le haubert dont le tissu est plus fin et qui couvrait les bras et les jambes. La cotte de maille portait différents noms gollette, jaque, jaquette, brugne ou jaseron. La cotte d'armes était une sorte de dalmatique ou de casaque fort riche dont les chevaliers et les nobles avaient coutume de couvrir leur armure pour les préserver de l'ardeur du soleil et comme ornement.

1901 Au moyen-âge, on appelait cotte de mailles, un vêtement de guerre, consistant en une sorte de chemise faite de petits anneaux de fer. Il : ne faut pas la confondre avec le haubert, dont le tissu était plus fin et qui couvrait aussi les bras et les jambes. La cotte de mailles portait différents noms et s'appelait gollette, jaque, jaquette, brugne, jaseron.

Cotterel

Fer de lance à l'antique, émoussé, armé de trois pointes.

Cottreau

Besant.

Cottrel

Fer de lance à l'antique, armé de trois pointes.

1901 Fer de lance à l'antique, armé de trois pointes.

Couard

Se dit du lion qui porte la queue entre les jambes.

1885 Se dit d'un lion qui porte sa queue retroussée en dessous entre les jambes. 1899 Cette qualification est donnée au lion lorsqu'il est représenté avec la queue retroussée entre les jambes de derrière. 1905 Se dit du lion qui a la queue entre les jambes.

Couché

Attribut des quadrupèdes qui sont dans l'attitude du sommeil. Se dit du chevron ou du croissant qui ont leur partie saillante appuyée ou tournée au côté dextre de l'écu. Se dit aussi de l'arc mis en fasce. Se dit encore du dauphin dont la tête et la queue sont tournées du côté inférieur de l'écu. Se dit enfin des billettes et de quelques unes des pièces de longueur qui au lieu d'être placées verticalement, ont une position horizontale.

1660 Position de l'animal. Un dauphin est couché lorsqu'il a la tête et la queue vers la pointe, et le dos au chef d' l'écu. 1780 Se dit du cerf, du lion, chien et autres animaux. 1864 Se dit des animaux au repos. 1885 Se dit des animaux à quatre pieds qui sont dans cette attitude. 1899 Se dit du lion, du cerf, du chien, etc ...,en un mot de tous les animaux représentés dans cette attitude. On dit aussi couché à propos du chevron et du croissant quand une pointe est dirigée vers le côté dextre de l'écu ; c'est l'opposé du contourné. 1901 Indique la position d'un lion, d'un chien, d'un chat ou de tout autre animal dont les pattes sont pliées sous le ventre. Le terme couché indique aussi la position horizontale de certaines pièces qui sont ordinairement posées verticalement. 1905 Attribut des quadrupèdes qui sont dans l'attitude du sommeil. Se dit du chevron ou du croissant qui ont leur partie saillante appuyée ou tournée au côté dextre de l'écu. Se dit aussi de l'arc mis en fasce. Se dit encore du dauphin dont la tête et la queue sont tournées du côté inférieur de l'écu. Se dit enfin des billettes et de quelques unes des pièces de longueur qui au lieu d'être placées verticalement, ont une position horizontale.

Coucou

Oiseau des bois à dos gris et à ventre gris rayé.

Coudrier

Voir Noisetier.

Couffin

En Provence, cabas ou panier de sparterie.

1905 En Provence, cabas ou panier de sparterie.

Couleur

Se dit des cinq couleurs, azur, gueules, sinople, sable et pourpre. Le terme Couleur peut faire référence aux émaux, métaux et fourrures.

1660 Couleurs simples : gueules, azur, sable et sinople. Certains y ont ajouté le pourpre. Qui mêlera égale portion des quatre couleurs , ce sera pourpre, et par conséquent couleur composée et non simple, qui ne doit être en armes. Quelques uns ont tenu que le pourpre était indifférent, et que tantôt on le prenait pour métal et tantôt pour couleur et que si on le rencontrait en quelques armes, ou sur un métal, ou dessus une autre couleur, ce n'était pas fausseté en armes. 1694 Sub. f. Couleur, en matiere de blason. Couleur sur metal, & metal sur couleur . 1772 Ce mot sert à faire une des principales désignations des pieces de l'écu. On n'admet que cinq couleurs, gueules, azur, synople, le sable, et le pourpre, qui est mélangé d'azur et de gueules. On ne doit point mettre couleur sur couleur, non plus que métal sur métal. 1798 Couleur, se dit des cinq couleurs, azur, gueules, sinople, sable et pourpre. Couleur sur métal. Métal sur couleur. 1864 Nuance des émaux. Les quatre couleurs doivent alterner avec les métaux ou les deux fourrures. On ne met pas de couleur sur couleur en blasonnant. 1899 Il y a cinq sortes de couleurs en blason : le bleu, le rouge, le vert, le noir et le violet que l'on nomme en héraldique : l'azur, le gueules, le sinople, le sable et le pourpre ; c'est sous cette désignation que, dans le présent ouvrage, un article spécial est consacré à chacune d'elles. Email est plus héraldique que couleur. Dans les armoiries anglaise, on fait usage de deux autres couleurs, qui sont l'orangé et la sanguine ; ces émaux n'ont jamais été utilisés dans la création des armes françaises ; si donc on en rencontre l'emploi dans quelqu'une (le cas en est fort rare), ce n'est que dans un Ecu écartelé, dont les armes d'une famille anglaise occupent un des quartiers par suite d'alliance. 1901 Elles sont au nombre de cinq : Gueules, Azur, Sinople, Sable et Pourpre. Les Anglais et les Allemands ont de plus l'Orange et d'autres couleurs aux teintes mixtes représentées par des hachures spéciales. Le terme technique est Émail.

Couleuvre

Pièce héraldique assez rare qui représente une couleuvre, et que l'on nomme bisse lorsqu'elle dévore une proie issante de sa gueule, et aussi givre ou guivre.

1660 Serpent d'eau, que l'on appelle aussi hydre. 1887 Elle paraît toujours formant des sinuosités en ondes, communément posée en pal, la tête de profil. 1899 Ce reptile, souvent figuré dans des armes, doit être, comme le serpent, appelé de préférence bisse ou guivre. 1901 Elle paraît posée en pal et ondoyante. 1905 Pièce héraldique assez rare qui représente une couleuvre, et que l'on nomme bisse lorsqu'elle dévore une proie issante de sa gueule, et aussi givre ou guivre.

Couleuvrée

Nom vulgaire de la clématite des haies.

1905 Nom vulgaire de la clématite des haies.

Coulevrée

Racine que l'on trouve en armes.

1679 Racine que l'on trouve en armes.

Coulisse

Herse percée à la porte d'une tour ou d'un château. Quand elle permet de passer, on la dit levée ; si elle intercepte le passage, elle est dite abaissée.

1885 Se dit d'un château et d'une tour dont la herse ou coulisse est baissée. 1899 Lorsqu'une tour ou un château sont fermés à l'aide de ce meuble, et non par une porte, on donne la désignation de coulisse au château ou à la tour dont cette pièce semble interdire l'entrée. 1905 Herse percée à la porte d'une tour ou d'un château. Quand elle permet de passer, on la dit levée ; si elle intercepte le passage, elle est dite abaissée.

Coulissé

Se dit d'un château ou d'une tour dont on voit la herse ou coulisse fermée ou mi-ouverte.

1780 Se dit d'un château et d'une tour qui ont la herse ou coulisse à la porte. 1864 Se dit d'un château ou d'une tour qui ont une herse à la porte. 1872 Se dit d'un château et d'une tour qui ont la herse ou coulisse à la porte. 1887 Se dit d'un château ou d'une tour dont on voit la herse ou coulisse. 1901 Se dit d'une tour ou d'un château dont la herse est baissée. 1905 Se dit des châteaux ou des tours munis d'une herse.

Coulon

Nom vulgaire du pigeon domestique.

1905 Nom vulgaire du pigeon domestique.

Coultre

Voilier à un seul mat avec grand voile, foc et trinquette. Voir aussi Coustre.

Coupe

Grand gobelet sur pied plus évasé qu'un calice. Munie d'un couvercle, elle est dite couverte.

1660 Tasse à boire. 1887 Grand gobelet sur pied. Munie d'un couvercle, elle est dite couverte. 1899 Meuble représenté dans les écus avec une forme plus basse et plus évasée que celle du calice. 1901 Tasse ronde sur un pied évasé. Coupe couverte est celle qui a un couvercle. 1905 Coupe à boire.

Coupé

Se dit de l'écu ou d'une pièce ou meuble quelconque divisé en deux parties égales par une ligne horizontale. Attribut des membres d'animaux à section nette, par opposition à arraché.

1660 C'est l'une des divisions de l'écu. Se dit lorsque l'écu est divisé en fasce par un trait seulement. C'est un des quatre sortes de coups qui partent de la main des guerriers, Coupé, Parti, Tranché et Taillé. Ce mot de coupé se dit non seulement de l'écu en soi, mais des pièces comme un lion coupé, dont le moitié du corps est d'un émail, et par le bas d'un autre. Coupé s'entent aussi des têtes séparées de leurs corps. 1772 Se dit des membres des animaux, comme la tête, la cuisse, etc. qui sont coupés net et séparés du tronc; au lieu qu'on les appelle arrachés lorsqu'ils ont divers lambeaux et filamens sanglans ou non sanglans qui paroissent avoir été arrachés avec force. Voyez Arraché. Coupé se dit encore des croix, barres, bandes, chevrons, etc. qui ne touchent point les côtés de l'écusson, et qui semblent en avoir été séparés. Il se dit aussi de l'écu partagé horisontalement par le milieu en deux parties égales. 1780 Se dit de l'écu partagé par le milieu horizontalement en deux parties égales, et des membres des animaux qui sont coupés net, comme la tête, cuisses, etc. 1798 On dit, Coupé, parti, tranché, etc. 1843 Divisé en deux parties égales par une ligne horizontale. 1864 Se dit de l'écu partagé horizontalement en deux parties égales. 1872 État de l'écu divisé en deux parties égales par une ligne horizontale. 1885 Se dit de l'écu divisé en deux par un trait horizontal. Ce mot s'entend aussi des animaux quand ils sont de deux émaux distincts. 1887 Se dit : 1° d'un écu ou d'une pièce divisée en deux parties égales au moyen d'un trait horizontal ; 2° des têtes d'animaux qui semblent séparées du corps au moyen d'un instrument tranchant ; 3° des fleurs-de-lis dont le pied est coupé. 1899 Le coupé est une des quatre partitions de l'écu qu'il divise en deux portions égales, par une ligne horizontale, allant d'un flanc à l'autre. On blasonne en commençant par la partie du chef : de... coupé de...Les pièces qui chargent l'écu peuvent aussi être coupées ; dans ce cas on blasonne la différence de l'émail. On donne aussi la qualification de coupé, aux pattes, tête ou autre membre des animaux qui paraissent avoir été tranchés net, et non arrachés de force. 1901 S'applique à la division de l'écu en deux parties égales obtenues par un trait horizontal ; aux têtes d'animaux qui sont séparées du corps par une section nette. Le terme coupé s'entend d'un animal ou d'un oiseau formé de deux émaux différents. 1905 Se dit de l'écu ou d'une pièce ou meuble quelconque divisé en deux parties égales par une ligne horizontale. Attribut des membres d'animaux à section nette, par opposition à arraché.

Coupé alternativement

Se dit de deux ailes ou de deux proboscides posés en cimiers, coupés de telle manière que l'émail qui occupe la première place sur l'objet à dextre occupe la seconde sur l'objet à senestre.

1887 S'emploie par rapport à deux ailes (dit un vol), à deux proboscides ou à deux autres objets quelconques qui sont coupés de telle manière que l'émail qui occupe la première place sur l'objet dextre, occupe la seconde place sur celui à senestre ; l'émail du second compartiment à dextre se retrouve sur le premier à senestre. 1901 Se dit de deux ailes ou de deux proboscides posées en cimier, coupées de telle manière que l'émail qui occupe la première place sur l'objet placé à dextre, occupe la seconde sur celui qui se trouve posé à senestre.

Coupé de deux traits

Rencontré comme synonyme de tiercé en fasce.

Coupé de l'un en l'autre

Se dit quand sur l'écu coupé, se trouve une pièce brochant sur le tout ; la partie supérieure de la pièce est de l'émail de la partie inférieure de l'écu et réciproquement.

1660 Est quand sur le coupé d'un écu il y a un Lion ou quelque animal ou autre meuble, qui broche sur le tout pareillement coupé des mêmes émaux, et que l'émail du chef de l'écu est celui du bas de la figure dont l'émail du haut est celui de la pointe. 1905 Se dit quand sur l'écu coupé, se trouve une pièce brochant sur le tout ; la partie supérieure de la pièce est de l'émail de la partie inférieure de l'écu et réciproquement.

Coupé en chef

Voir Écimé.

Coupé en chevron

Partage de l'écu en deux parties égales, au moyen d'un trait formant chevron dont la cime occupe le coeur du bouclier.

1901 Partage de l'écu en deux parties égales, au moyen d'un trait formant chevron dont la cime occupe le coeur du bouclier.

Coupé et parti

Il y en a qui divisent l'écu en parti et coupé.

1660 Il y en a qui divisent l'écu en parti et coupé.

Coupeau

Pointe de rocher, sommet de montagne figuré sur l'écu. Le coupeau héraldique se figure par un assemblage de denticulations arrondies, dont l'ensemble forme un monticule.

1660 Cime ou sommet des montagnes et collines. 1780 C'est ainsi que l'on appelle dans le blason, la cime ou sommet des montagnes et des collines. 1843 Pointe de rocher. 1872 Sommet d'une colline, d'une montagne ou d'un rocher. 1885 Pointe de rocher. 1887 Nom pour les sommets d'une colline, d'un rocher, d'un mont. Les tertres dans les armoiries allemandes sont représentées presque sans exceptions avec trois coupeaux arrondis, ce qui est tellement fréquent qu'on peut se dispense de l'exprimer. 1899 Se dit au sujet des pointes de rocher dont il est bon d'indiquer le nombre, et surtout de spécifier si un émail particulier leur est donné. 1901 Sommet ou éminence dont est composé un rocher ou une montagne. 1905 Pointe de rocher, sommet de montagne figuré sur l'écu. Le coupeau héraldique se figure par un assemblage de denticulations arrondies, dont l'ensemble forme un monticule.

Coupelle

Voir Cupule.

1905 Voir Cupule.

Couper

Se dit de l'écu; c'est le diviser en deux parties égales, par une ligne horizontale ou parallèle à la fusée. Il est coupé de gueules et de sable.

1772 Se dit de l'écu; c'est le diviser en deux parties égales, par une ligne horizontale ou parallèle à la fusée. Il est coupé de gueules et de sable.

Couperet

Petite hache presque droite à manche court.

1905 Sorte de couteau large et court.

Couperet de boucher

Sorte de couteau.

1905 Voir Couperet.

Couperet de cordonnier

Sorte de couteau.

Couperet de tanneur

Sorte de couteau.

Coupet

Partie du heaume.

Couple

Meuble qui sert à accoupler les chiens de chasse ; il est figuré par un petit bâton ayant, à chacun de ses bouts, les liens de forme ondée.

1772 Se dit des chiens de chasse liés ensemble, aussi bien que de quelques fruits. 1780 Est un bâton d'un demi-pied, auquel pendent deux attaches dont on se sert pour coupler les chiens. 1899 Meuble qui sert à accoupler les chiens de chasse ; il est figuré par un petit bâton ayant, à chacun de ses bouts, les liens de forme ondée.

Couplé

Se dit des chiens de chasse et des lévriers lorsqu'ils sont liés ensemble deux à deux. Se dit aussi des fleurs et des fruits, même lorsqu'ils sont d'espèces différentes, quand ils sont figurés attachés ensemble deux à deux ; en plus grand nombre on les dit simplement liés.

1780 Se dit des chiens de chasse liés ensemble. 1843 Attaché deux à deux. 1864 Se dit des chiens de chasse liés ensemble. 1872 Se dit des chiens liés deux à deux. 1885 Se dit des chiens de chasse liés ensemble. 1887 Se dit des chiens de chasse liés ensemble. 1899 Se dit des chiens de chasse et des lévriers lorsqu'ils sont liés ensemble deux à deux. Se dit aussi des fleurs et des fruits, même lorsqu'ils sont d'espèces différentes, quand ils sont figurés attachés ensemble deux à deux ; en plus grand nombre on les dit simplement liés. 1901 Ce terme désigne des lévriers et d'autres chiens de chasse attachés deux à deux. On l'emploie aussi pour indiquer l'union de deux fleurs ou de deux fruits. 1905 Se dit des chiens, des fruits et des fleurs qui sont attachés deux à deux.

Couple de chiens

Cet objet désigne un petit bâton à chaque bout duquel pendent des rubans flottants (pour tenir les chiens).

1872 Pièce représentant un petit bâton avec liens pour coupler ou assembler deux à deux les chiens de chasse. 1887 Meuble qui consiste en un petit bâton avec deux liens, dont on se sert pour coupler les chiens de chasse. 1901 Instrument formé d'un bâton vertical muni à ses extrémités de liens un peu ondés. Il est destiné à coupler les chiens de chasse. Les liens ne s'expriment en blasonnant que lorsqu'ils sont d'un autre émail que le couple. 1905 Meuble qui représente le petit bâton muni de deux liens, dont on se servait pour coupler les chiens de chasse.

Coupole

Voûte fermée en forme de coupe renversée.

1905 Voûte fermée en forme de coupe renversée.

Courant

Se dit de tout animal qui paraît dans cette allure.

1780 De tout animal qui court. 1864 Se dit de tout animal qui court. 1885 Se dit des animaux à quatre pieds. 1899 Se dit de tout animal qui paraît dans cette allure. 1901 Se dit des animaux en course et dont les pattes sont étendues en avant. 1905 Attribut des quadrupèdes représentés à l'allure de la course.

Courbé

Position naturelle des dauphins, des bars, des barbeaux et de quelques autres meubles employés dans les écus en y épousant cette forme.

1780 Est la situation des dauphins et des bars, qui ne s'exprime pas, leur étant naturelle et propre en armoiries ; il se dit des fasces un peu voûtées en arc. 1864 Se dit des fasces un peu voûtées en arc. 1899 Position naturelle des dauphins, des bars, des barbeaux et de quelques autres meubles employés dans les écus en y épousant cette forme. 1905 Se dit des dauphins, bars et barbeaux employés comme meubles de l'écu, lorsqu'ils sont pliés en arc. Se dit des fasces qui sont un peu voûtées en arc.

Courge

Plante dont il existe de nombreuses espèces: potiron, courgette, citrouille, giraumon.

1679 Plante que l'on trouve en armes. 1905 Plante: citrouille, potiron, giraumon, patisson, coloquinte, gourde et calebasse. Vase dont la panse renflée avait la forme d'une courge. La courge des XVe et XVIe siècles était une sorte de broc, de pichet ou de cruche à anse, ordinairement munie d'un couvercle, et à cou plus étroit que la panse.

Courge de pèlerin

Espèce de bouteille faite d'une courge séchée et vidée. Celles qui sont longues et en forme de bouteilles, s'appellent vulgairement Gourdes ou Calebasses.

Courlet

Voir Caule.

Courlieu

Voir Courlis.

Courlis

Oiseau échassier migrateur à long bec arqué vers le bas.

Couronne

Ornement de tête de forme circulaire, qui se porte comme parure ou comme signe de distinction.

1660 Ouverte ou fermée. 1885 Les couronnes, qui sont des ornements extérieurs, figurent quelquefois comme meuble de l'écu. 1887 Elles ont les formes les plus diverses et varient suivant les pays. Une couronne de baron anglais n'est pas la même que celle d'un baron allemand. Un comte français en porte une autre qu'un comte néerlandais. Cependant, sur le continent l'usage est assez répandu d'affecter une couronne à neuf perles aux comtes et une couronne de sept perles aux barons. La couronne à l'antique porte cinq ou sept rayons triangulaires, sans perles ni fleurons. La couronne qu'on voit fréquemment sur les casques porte assez souvent cinq fleurons, mais communément deux perles rehaussées sur des pointes entre trois fleurons. C'est aussi cette dernière forme que l'on a choisie généralement pour les couronnes qui figurent comme meubles dans quelques armoiries. Il n'est pas sans exemple que des couronnes de souverains font partie des armes. 1899 La couronne est employée comme meuble dans l'écu, sa forme la plus usitée est celle dite à l'antique ; son émail peut varier, il doit toujours être indiqué. La couronne est très employée comme ornement extérieur de l'écu. On trouvera dans la suite de cet ouvrage, un chapitre consacré à l'emploi de la couronne, aux formes de sa figuration, et aux dignités dont elle est l'emblème. 1901 Se représentent différemment selon qu'elles sont antiques, royales, etc. 1905 Ornement de tête de forme circulaire, qui se porte comme parure ou comme signe de distinction.

Couronné

Se dit des bustes, des livres, des aigles et des autres meubles qui portent ou sont surmontés d'une couronne.

1660 Qui 1780 Se dit des lions, du casque et des autres choses qui ont couronne. 1864 Se dit des lions, des casques, et des autres pièces portant couronnes. 1885 Se dit de tout ce qui porte une couronne. 1899 Se dit des bustes, des livres, des aigles et des autres meubles qui portent ou sont surmontés d'une couronne. 1901 Cette expression désigne un lion ou un léopard portant sur la tête une couronne antique à cinq pointes, montées sur un cercle le tout d'or. Il n'en est pas de même des autres animaux ; quand ils ont une couronne sur la tête, il faut nommer l'espèce de couronne, si elle est antique ou moderne. 1905 Surmonté d'une couronne ou portant une couronne.

Couronne civique

Elle est représentée par une couronne de lauriers.

Couronne de fleurs

On rencontre toutes sortes de couronnes de fleurs et de feuillages. Nommée aussi guirlande, ou chapeau de fleurs.

Couronne d'épines

Tresse d'osier et d'épines posée sur la tête du Christ en guise de couronne.

Courrier

Messager.

Courti

Pièce héraldique très ancienne représentant une tête de Maure avec un collier d'argent. La tête de Maure est ordinairement représentée de profil ; elle est de sable et a les tempes ceintes d'un tortil à bouts pendants. Quand cette tête est posée de face, elle est appelée rencontre de Maure. Le courti est une pièce rare, au moins sous ce nom ; dès le XVIIe siècle, on n'employait plus guère ce terme.

1772 Tête de mort à collier d'argent. 1885 Tête de More avec un collier d'argent. 1899 Se dit de la tête de maure représentée avec un collier d'argent (rare). 1905 Pièce héraldique très ancienne représentant une tête de Maure avec un collier d'argent. La tête de Maure est ordinairement représentée de profil ; elle est de sable et a les tempes ceintes d'un tortil à bouts pendants. Quand cette tête est posée de face, elle est appelée rencontre de Maure. Le courti est une pièce rare, au moins sous ce nom ; dès le XVIIe siècle, on n'employait plus guère ce terme.

Courtine

Se dit de la partie extérieure d'un manteau d'hermine sur laquelle sont brodées les armes d'une famille. Se dit aussi de la partie descendante du pavillon royal formant aussi le manteau. Se dit aussi des murs qui relient deux ou plusieurs tours entre elles.

1885 Se sont les parties du pavillon royal formant le manteau. 1887 C'est le nom : 1° des murs qui relient deux ou plusieurs tours entre elles ; 2° des parties du pavillon royal formant le manteau. 1899 Se dit des parties du pavillon formant le manteau sur lequel on place les armes. 1901 Partie extérieure d'un manteau d'hermine sur lequel sont brodées les armes d'une maison.

Courtoisie

Contourné par courtoisie. Expression qui qualifie un écu placé à la dextre d'un autre, lorsque les armes qui y figurent sont contournées, l'écu est entièrement contourné, pour ne pas avoir l'air de "tourner le dos" à celles de l'écu voisin, placé à senestre. C'est le cas en particulier pour les armes accolées de deux époux. Lorsque l'on utilise ce mode de représentation il convient de bien le préciser pour ne pas créer d'erreur de blasonnement par la suite.

Cousin

Insecte: moustique aux longues pattes très fines.

Coussin

Représenté souvent en nombre, ordinairement sur un angle. Coussin carré représenté à plat avec quatre houppes d'or ou d'argent aux extrémités. Ecossais.

1901 Coussin carré représenté à plat, les extrémités garnies de quatre houppes d'or et d'argent. C'est un objet assez fréquent dans les écus écossais.

Coussinet

Petit coussin.

1905 Petit coussin.

Coustre

Espèce de soc de charrue. Désigne aussi une sorte de couteau.

Cousu

Se dit des pièces honorables, mais principalement du chef, lorsque ces pièces sont d'un émail de la nature de celui du champ de l'écu ; c'est un cas exceptionnel à la règle générale qui exige métal sur couleur, ou couleur sur métal. Le mot cousu doit être énoncé avec soin, il est pris alors pour posé ou collé ; la qualification de cousu ne doit en aucun cas être appliquée aux meubles, ou pièces secondaires, et ne peut se rencontrer que dans les armes à enquerre.

1660 Comme c'est une règle générale en armoiries de ne mettre jamais couleur sur couleur ni métal sur métal, on s'est servi de ce mot pour cacher la fausseté qui se rencontrerait aux écus, lorsque le fond est d'une couleur ou métal et que le chef est aussi d'une autre couleur ou d'un autre métal. 1780 Se dit du chef, quand il est de métal sur métal ou de couleur sur couleur, comme aux armoiries des villes de Paris et de Lyon, et des maisons de Bonne, de la Croix-Chevrières et autres, en Dauphiné et ailleurs. On se sert aussi de ce mot pour les fasces, bandes, chevrons, etc. de couleur sur couleur, ou de métal sur métal. 1843 Se dit des partitions, lorsqu'elles sont de métal sur métal ou de couleur sur couleur, parce qu'elles figurent, dit-on, deux étoffes cousues ensemble : on l'emploie surtout pour le chef de l'écu. 1864 Se dit du chef quand il est de métal sur métal, de couleur sur couleur, ou de fourrure sur fourrure. 1872 Se dit d'un chef quand il est du même métal ou du même émail que le champ. 1885 Se dit des chefs, fasces et généralement de toutes les pièces héraldiques de métal sur métal, ou de couleur sur couleur. 1887 Terme dont les anciens héraldistes se servaient pour indiquer qu'une pièce héraldique était de métal dans un champ de métal ou de couleur dans un champ de couleur, ce qui est contraire aux règles du blason, qui ont pour but de faire ressortir les armoiries, que l'on dut être à même de reconnaître de loin sur les boucliers des chevaliers. Pour bien valoir, les figures de couleur doivent trancher sur un fond jaune ou blanc (or ou argent), et réciproquement. Mais on peut se dispenser de l'emploi du mot cousu parce que cela se voit bien quand les règles ont été violées, sans qu'il soit nécessaire de la proclamer en sus. Encore, il est probable que dans la plupart des cas cette infraction aux règles ait été la conséquence d'une erreur des artistes ou que les métaux et couleurs employés dans une peinture d'armoiries, se sont détériorées sous l'action du temps. L'argent, par exemple, a une tendance à tirer sur le noir ou le bleu ; l'or prend la nuance du pourpre, etc. Voir Enquerre. 1899 Se dit des pièces honorables, mais principalement du chef, lorsque ces pièces sont d'un émail de la nature de celui du champ de l'écu ; c'est un cas exceptionnel à la règle générale qui exige métal sur couleur, ou couleur sur métal. Le mot cousu doit être énoncé avec soin, il est pris alors pour posé ou collé ; la qualification de cousu ne doit en aucun cas être appliquée aux meubles, ou pièces secondaires, et ne peut se rencontrer que dans les armes à enquerre. 1901 Se dit de toutes les pièces du blason, de métal sur métal ou de couleur sur couleur. Les chefs cousus de couleur sur couleur sont très fréquents ; ceux de métal sur métal sont rares. L'usage étant de ne jamais mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, on se sert du terme cousu, puisqu'on feint avoir coupé l'écu en sa partie supérieure, et qu'on y a cousu un chef. 1905 Se dit des pièces honorables qui contrairement à la règle héraldique, se trouvent appliquées, dans un écu, émail sur émail ou métal sur métal. Cet attribut qui, dans l'origine, s'appliquait seulement au chef, fut étendu, par la suite, aux autres pièces honorables ; mais quand il s'applique à des pièces secondaires, les armoiries sont suspectes et sujettes à enquerre.

Couteau

Paraît dans l'écu ouvert, posé en pal la pointe en haut.

1901 Paraît dans l'écu, en pal, ouvert et la pointe en l'air.

Couteau pareur

Couteau servant à parer.

Couteau paroir

Couteau servant à parer.

Coutelas

Grand couteau à lame large et tranchante. Sabre court et large qui ne tranche que d'un côté. Petite épée.

Coutelas de boucher

Couteau de boucher

Coutelas de sapeur

Voir Coutelas. Sapeur est celui qui est employé à la sape, à la destruction.

Coutre

Voir Coustre.

1901 Fer tranchant faisant partie de la charrue et destinée à diviser la terre dans le labourage. Nous voyons rarement cet insigne dans le blason.

Coutre de charrue

Fer tranchant qui fait partie de la charrue, et qui sert à fendre la terre quand on laboure.

Couvent

Maison religieuse.

Couvert

Se dit d'un château ou d'une tour qui a un toit pointu. Lorsque le toit a un autre émail que le reste de l'édifice, il faut le blasonner. On dit aussi Pavilloné.

1780 Se dit d'une tour qui a un comble. 1864 Se dit d'une tour qui a un comble. 1885 Se dit d'une tour qui a un comble, ou toit pointu. 1887 Se dit : 1° de l'émail du toit pointu d'une tour ; 2° d'une coupe munie d'un couvercle. 1899 Se dit d'un château ou d'une tour ayant un toit pointu et d'un émail particulier, le pavillonné à la même signification. 1901 Se dit d'une tour, d'une forteresse, dont le toit est terminé en pointe ; d'une coupe munie de son couvercle. 1905 Se dit d'un château ou d'une tour qui a un toit pointu. Lorsque le toit a un autre émail que le reste de l'édifice, il faut le blasonner. On dit aussi Pavilloné.

Couverture

S'entendait, au moyen-âge, d'une pièce de literie, une couverture d'autel, une chemise de livre, une housse de cheval. Les housses des chevaux et des mulets étaient habituellement longues à toucher les sabots, peintes ou brodées aux couleurs et aux armoiries du propriétaire ; elles servaient à faire reconnaître les convois.

1905 S'entendait, au moyen-âge, d'une pièce de literie, une couverture d'autel, une chemise de livre, une housse de cheval. Les housses des chevaux et des mulets étaient habituellement longues à toucher les sabots, peintes ou brodées aux couleurs et aux armoiries du propriétaire ; elles servaient à faire reconnaître les convois.

Crabe

Crustacé, matin, littoral ou d'eau douce.

1905 Très rarement employé comme pièce héraldique, le crabe apparaît cependant dans certaines armoiries. Confondu souvent avec le scorpion et l'écrevisse, pris comme signe du Zodiaque (signe du Cancer), il est souvent mal figuré. Cette figure héraldique est surtout commune sur les armoiries anglaises.

Crampon

Instrument de fer, ou d'acier, que l'on enfonçait dans les murailles afin de maintenir les échelles dont on se servait dans les sièges pour monter à l'escalade. On dit qu'une pièce est cramponnée lorsque ses extrémités ont la forme d'un crochet ou d'une potence ; l'usage de ce meuble est assez fréquent dans les armes allemandes.

1660 Instrument d'acier ou de fer que les gens de guerre portaient lorsqu'ils allaient escalader quelque place; les plantaient dans la muraille puis y attachaient des échelles de cordes pour monter à l'escalade, et entrer dans la place attaquée et assiégée. Je ne l'ai trouvé servie en armes que parmi les Allemands, où il est assez commun. 1772 Morceaux de fer dont on armoit les extrémités des échelles destinées à l'escalade des villes, et dont quelques Allemans ont orné l'écu de leurs armes, sous la figure d'un Z pointu par les deux bouts. 1780 Est un instrument de fer que les gens de guerre portaient lorsqu'ils allaient escalader quelques places ; ils les plantaient dans la muraille, et y attachaient leurs échelles de cordes. La figure du crampon est celle du Z, aiguisé par les demi-extrémités. 1872 Instrument ayant à peu près la forme d'un Z aiguisé aux deux extrémités. 1887 Espèce de croc, en forme d'une barre de fer posée verticalement, ayant une arête en haut à dextre et une autre en bas à senestre. 1899 Instrument de fer, ou d'acier, que l'on enfonçait dans les murailles afin de maintenir les échelles dont on se servait dans les sièges pour monter à l'escalade. On dit qu'une pièce est cramponnée lorsque ses extrémités ont la forme d'un crochet ou d'une potence ; l'usage de ce meuble est assez fréquent dans les armes allemandes. 1901 Instrument de fer ou d'acier, représenté tel que le crampon ordinaire à pointes aiguës, porté par les gens de guerre, à l'escalade de quelque place forte ou forteresse. Ils le plantaient dans le mur, y attachaient des échelles de cordes et parvenaient à pénétrer dans l'enceinte fortifiée. Le crampon se voit fréquemment dans les blasons allemands. 1905 Pièce héraldique représentant l'instrument employé par les hommes de guerre du moyen-âge lorsqu'ils montaient à l'assaut d'une place. Le crampon abondant surtout dans les armoiries d'Allemagne et de Flandre, a la forme d'un Z aux extrémités aiguisées.

Crampon de charpentier

Pièce de fer recourbée, à une ou plusieurs pointes.

Cramponné

Se dit de pièces principalement de croix dont une ou plusieurs branches sont terminées en crampon.

1660 Qui a quelque extrémité en façon de crampon. 1780 Se dit des croix et autres pièces qui ont à leurs extrémités une demi-potence. 1798 Se dit des pièces qui ont à leurs extrémités une demi-potence. 1864 Se dit des croix et autres pièces qui ont une demi-potence à leurs extrémités. 1887 Se dit de pièces, principalement de croix, dont une ou plusieurs branches sont terminées en crampon. 1901 Attribut de pièces dont les extrémités se terminent en forme de crampon. 1905 Se dit des pièces courbées en crampons ou portant une demi-potence à leur extrémité.

Crancelin

Ce meuble est une demi-couronne à fleurons, ornée de pierreries et placée en bande cintrée, allant de l'angle dextre du chef à l'angle senestre du bas de l'écu.

1660 Se dit des couronnes mises en bande et terminées aux bords de l'écu. 1772 Portion d'une couronne posée en bande à-travers l'écu, qui se termine à ses deux extrémités, tant du côté du chef que de la pointe. 1780 Est une couronne de feuilles de rue mise ordinairement en bande, comme dans les armoiries de Saxe. 1843 Portion de couronne fleuronnée, posée en bande. 1872 Partie d'une couronne à fleurons posée en bande. 1885 Section de couronnes posée en bande. 1887 Meuble représenté sous la forme d'une section de couronne à fleurons, posée en bande. Il est très rare. 1899 Ce meuble est une demi-couronne à fleurons, ornée de pierreries et placée en bande cintrée, allant de l'angle dextre du chef à l'angle sénestre du bas de l'écu. 1901 Couronne formée de feuilles de rue, adoptée comme emblème principal par la Maison de Saxe. Elle est posée en bande, mouvante de l'angle dextre pour aboutir à l'angle senestre du bas de l'écu. 1905 Figure héraldique qui est un fragment de couronne à fleurons posé en bande. Le crancelin est une pièce d'armes allemande. On écrit aussi Cancerlin.

Cranceslin

Voir Crancelin.

1798 Voir Crancelin.

Crâne

Tête de mort représenté parfois surmonté d'un soleil symbolisant la résurrection.

1901 Crâne humain. 1905 Crâne humain. Tête d'animal.

Craneau, carnelé

Voir Créneaux.

1550 Voir Créneaux.

Crapaud

Espèce d'animal venimeux qui ressemble à la Grenouille.

1901 Animal bien connu.

Craquelin

Espèce de gâteau qui craque sous les dents lorsqu'on le mange.

1905 Petit gâteau quelque peu en forme d'une paire de lunettes

Cravate

Ornement attaché en forme de cravate au haut de la lance d'un drapeau, et dont on laisse pendre les bouts.

1905 Ornement attaché en forme de cravate au haut de la lance d'un drapeau, et dont on laisse pendre les bouts.

Cravaté

Se dit des rubans de couleur qui se trouvent au sommet d'un drapeau ou d'une lance.

Crave

Oiseau des montagnes à bec et à pattes rouges.

1905 Corbeau des montagnes.

Crécerelle

Oiseau de proie. On appelle émouchet la femelle de la crécerelle, d'où le mot mouket de l'idiome roman.

1901 Oiseau de proie. On appelle émouchet la femelle de la crécerelle, d'où le mot mouket de l'idiome roman.

Crémaillère

Espèce de croc destiné à suspendre une marmite au-dessus du feu. Il y en a de différentes sortes.

1887 Espèce de croc, destiné à suspendre une marmite au-dessus du feu. Il y en a de différentes sortes. 1901 Est un instrument destiné à pendre les chaudrons ou autres vases culinaires dans les cheminées.

Créneau

Les tours et murs portent communément un rang de pierres carrées, appelées créneaux. Les créneaux sont de rigueur pour lesdites tours et murs, en sorte qu'il n'est pas nécessaire d'énoncer leur présence et que seulement leur absence doit être indiquée. Au moyen-âge les créneaux des maisons fortifiées à Florence indiquaient par leur forme les sentiments politiques de leurs habitants. Les créneaux rectangulaires étaient guelfes, les créneaux taillés en pointe aux extrémités, évidés sur le milieu, étaient gibelins. Cette dernière forme de créneaux parait encore aujourd'hui dans les armes de plusieurs familles florentines ; nous les avons appelés créneaux entaillés.

1679 Ou carneaux, par quelques uns dits bretesses, desquels faut quelquesfois specifier la quantité & forme (si elle est autre que carree, car il s'en voit en armes qui se terminent en pointe à la façon de bornes) & le lieu ou sont posez, soit en face, en chef, en bande, ou autrement. 1887 Les tours et murs portent communément un rang de pierres carrées, appelées créneaux. Les créneaux sont de rigueur pour lesdites tours et murs, en sorte qu'il n'est pas nécessaire d'énoncer leur présence et que seulement leur absence doit être indiquée. Au moyen-âge les créneaux des maisons fortifiées à Florence indiquaient par leur forme les sentiments politiques de leurs habitants. Les créneaux rectangulaires étaient guelfes, les créneaux taillés en pointe aux extrémités, évidés sur le milieu, étaient gibelins. Cette dernière forme de créneaux parait encore aujourd'hui dans les armes de plusieurs familles florentines ; nous les avons appelés créneaux entaillés. 1899 Nom donné à la garniture supérieure des tours, châteaux, murailles, etc ..., composée de parties pleines en maçonnerie, alternant avec des portions ajourées et vides.

Crénelé

Se dit de toute pièce héraldique surmontée d'un appareil denticulé rappelant les créneaux et qui est tourné vers le chef de l'écu. Crénelé est l'opposé de bastillé.

1660 Façon de bretesses, posés sur une muraille, sur une tour, quelques fois sur les bords des parties supérieures des fasces, bandes, et chevrons. 1694 Part. C'est aussi un terme de blason. Pal crenelé. croix crenelée. 1772 On dit qu'une piece honorable d'un écu est crenelée, lorsqu'elle est découpée comme l'étoient les anciennes murailles à creneaux. Le mot françois est dérivé de cran, coupure, entaillure; et l'anglois, de ce que c'est un endroit d'où l'on peut combattre. Upton l'appelle en latin imbatallatum, mot forgé de l'anglois; mais la plupart disent pinnatum, de pinna, créneau. Voyez Creneaux. Son origine vient sans doute de ce que l'on donnoit ces sortes de figures aux guerriers qui avoient les premiers escalade une muraille, ou défendu avec plus de courage. 1780 Se dit des tours, châteaux, bandes, fasces et autres pièces à créneaux. 1798 Façonné en forme de créneaux. Pal crénelé. Croix crénelée. 1864 Se dit des tours, bandes, châteaux, fasces, et autres pièces à créneaux. 1872 Se dit de pièces ayant créneaux. 1885 Se dit des tours surmontées de créneaux, ou des pièces héraldiques ayant cette forme sur l'une de leurs fasces. 1887 Se dit de pièces qui usuellement ne portent pas des créneaux, par ex. une fasce crénelée. 1899 Se dit d'une fasce, d'une bande et de toute autre pièce, ayant des créneaux à sa partie supérieure (le chef excepté, par sa position en haut de l'Ecu il ne peut être que bastillé). Les tours, châteaux et murailles qui sont représentés avec cette forme doivent être énoncés : crénelé, en ayant soin d'exprimer le nombre des créneaux. 1901 Se dit d'une fasce, d'une bordure, d'une bande, etc., garnie de créneaux. On n'applique cette expression aux tours et aux châteaux, que lorsqu'ils ont plus de trois créneaux. 1905 Se dit de toute pièce héraldique surmontée d'un appareil denticulé rappelant les créneaux et qui est tourné vers le chef de l'écu. Crénelé est l'opposé de bastillé.

Créquier

Représente un cerisier ou un prunier sauvage. Il a quelques ressemblances avec un chandelier à sept branches et sa tige a des racines. Son fruit se nomme crèque en patois picard. Arbre imaginaire à sept branches arrachées (trois à dextre, trois à senestre et une dressée), avec un tronc ou une tige. Les feuilles sont en forme de coeur renversé. Exceptionnellement, le créquier peut avoir un autre nombre de branches.

1660 Arbre imaginaire que l'on représente ayant ordinairement sept branches à la forme d'un chandelier, au bout desquelles il y a des fruits comme des capes. 1679 Encores qu'il ne soit arbre, mais pource qu'il se trouve usité en armes, mesmes de quelques anciens. 1772 Sorte de prunier sauvage, qui croît dans les haies de Picardie, et qui porte un fruit qu'on appelle creque. Quelques-uns veulent cependant que le créquier soit un arbre imaginaire. La maison de Créqui en porte un dans ses armes, où il est représenté avec sept branches disposées en forme de chandelier, et de petits fruits comme des câpres. Le P. Menestrier dit que le crequier est un cerisier sauvage, qui ayant été mal représenté dans un tems où les Peintres et les Graveurs n'étoient point habiles, a toûjours retenu depuis la même figure dans les armoiries. 1780 Sorte de prunier sauvage, qui croit dans les haies en Picardie, et qui porte un fruit qu'on appelle creque : ou plutôt c'est un cerisier sauvage mal représenté dans les temps où les peintres et les graveurs n'étaient pas fort habiles, et qui a toujours gardé depuis la même forme dans les armoiries. 1798 Prunier sauvage. Le créquier ressemble à un chandelier à sept branches. 1843 Cerisier ou prunier sauvage de forme imaginaire et ressemblant à un chandelier à sept branches. 1864 Est un cerisier sauvage qui a une forme particulière. Voyez armes des Créqui. 1872 Cerisier sauvage qui dans les armoiries, a la forme d'un chandelier à plusieurs branches. 1887 Cerisier sauvage, représenté en style ornemental. 1899 Meuble de l'Ecu représentant un arbre imaginaire : chou ou cerisier sauvage, avec racines et tige; il est généralement figuré avec sept branches, on le rencontre sous cette forme dans les armes de Créqui. 1901 Arbre à sept branches nues terminées par une feuille plate et par des racines à sa tige. C'est un cerisier sauvage dont le fruit est nommé créque en patois picard. Dom Duplessis, prétend que le mot créquier vient du teuton Kerk signifiant une église ! Cette opinion est absurde. Les auteurs sont partagés sur l'origine de cet arbre ; les uns disent que c'est un prunier sauvage croissant aux environs du château de Créquy, en Artois ; les autres que c'est un arbre unique de son espèce en Orient. 1905 Pièce héraldique représentant un prunier ou un cerisier sauvage, avec ses racines, ses branches et ses fruits. Le créquier ressemble un peu à un chandelier à sept branches.

Crespe

Sorte d'étoffe un peu frisée et claire, qui est faite de soie crue et gommée.

Cresquier

Voir Créquier.

1905 Voir Créquier.

Cresson

Plante herbacée qui croît dans l'eau douce.

Crest

Ornement extérieur de l'Ecu, dans le genre du cimier, dont il diffère en ce qu'il ne se place pas, comme lui, directement sur le heaume ou la couronne. Il est toujours figuré dans des proportions réduites, et il semble planer au-dessus des armoiries. Il représente un animal entier, ou à demi-corps, un bras armé, ou tout autre meuble, excepté une des pièces honorables, posé sur un bâton droit, recouvert d'étoffes en tortil, ou mouvant d'une couronne. Le crest peut être mis en nombre et d'espèces variées, au-dessus des armoiries ; il est souvent surmonté ou soutenu d'une banderole chargée d'une devise ou d'un cri de guerre ; son emploi est peu fréquent dans les armes françaises.

1899 Le crest est un ornement extérieur de l'Ecu, dans le genre du cimier, dont il diffère en ce qu'il ne se place pas, comme lui, directement sur le heaume ou la couronne. Il est toujours figuré dans des proportions réduites, et il semble planer au-dessus des armoiries. Il représente un animal entier, ou à demi-corps, un bras armé, ou tout autre meuble, excepté une des pièces honorables, posé sur un bâton droit, recouvert d'étoffes en tortil, ou mouvant d'une couronne. Le crest peut être mis en nombre et d'espèces variées, au-dessus des armoiries ; il est souvent surmonté ou soutenu d'une banderole chargée d'une devise ou d'un cri de guerre ; son emploi est peu fréquent dans les armes françaises.

Crête

Dans les armoiries allemandes et surtout dans leurs cimiers quelques animaux ou objets sont ornés le long de leur dos d'une crête échancrée à angles très saillants. Dans quelques cas très rares cette crête n'est pas échancrée.

1864 Se dit des coqs à cause de leur crête. 1887 Dans les armoiries allemandes et surtout dans leurs cimiers, quelques animaux ou objets sont ornés le long de leur dos d'une crête échancrée, à angles très saillants. Dans quelques cas très rares, cette crête n'est pas échancrée. 1901 On remarque que beaucoup d'animaux et d'objets portés en cimier par les Allemands ont une crête le long de leur dos.

Crêté

Se dit pour la crête des coqs, des dauphins et de quelques autres animaux chimériques ou non, d'émail différent de celui du corps.

1660 Crête qui est sur la tête des coqs d'autre couleur ou métal que le corps. Se dit aussi des nageoires des poissons, comme celles du dauphin. 1772 Il se dit des coqs, à cause de leur crête. 1780 Se dit des coqs à cause de leur crête. 1872 Se dit d'un coq dont la crête est d'un émail différent. 1885 Se dit des coqs quand ils ont la crête d'autre émail que le corps. 1887 Se dit de l'émail de la crête que les coqs, dauphins etc. portent sur leur tête. 1899 Lorsqu'un animal, coq, dauphin, etc ..., à la crête d'un autre émail que celui du corps, on doit, en blasonnant, les dire crêté et..., suivant ce qui est représenté. 1901 S'entend de la crête des gallinacés et des dauphins, lorsqu'elle est d'un émail différent de celui de leur corps. 1905 Se dit d'un coq, quand sa crête est d'un émail particulier. Voir Coq. Se dit également du dauphin, du heaume employé comme meuble de l'écu, et qui est surmonté d'un ou plusieurs panaches.

Crêtelé

Voir Engrelé.

Creuset

Récipient en terre réfractaire, en métal, en alliage.

1901 Récipient utilisé en chimie.

Creuset de chimie

Vaisseau (récipient) de terre dans lequel on fait fondre les métaux.

Crevette

Petit crustacé.

Cri

Le cri d'arme ou de guerre, particulier à certaines familles est placé en dessus des armoiries, généralement il est écrit sur un liston ou banderole toujours indépendante de l'écu. Ne pas confondre avec la devise.

1887 Sentence très courte, souvent le seul nom de famille, qui servait à ralier sous leur bannière les combattants sur le champ de bataille. Le cri se place au-dessus du cimier, d'ordinaire dans un listel flottant. 1899 Le cri diffère de la devise par sa brièveté et que comme cette dernière ; il figure généralement sur les timbres, parmi les ornements extérieurs de l'Ecu, et est inscrit sur une banderole.

Cri de guerre

Ou cri d'armes. Ancienne exclamation des guerriers. On la voit inscrite sur un listel toujours flottant au-dessus du cimier des armoiries.

1887 Voir Cri. 1901 Ou cri d'armes. Ancienne exclamation des guerriers. On la voit inscrite sur un listel toujours flottant au-dessus du cimier des armoiries.

Crible

Meuble d'armoiries peu usité qui représente une espèce de tamis de forme cylindrique.

1899 Tamis de forme cylindrique dont le fond est grillé. 1905 Meuble d'armoiries peu usité qui représente une espèce de tamis de forme cylindrique.

Cric

Espèce de machine à roue de fer avec une manivelle, propre à lever de terre quelque fardeau. Représenté comme un cric à bois. Poignard des Malais.

1887 Instrument destiné à soulever des fardeaux.

Criné

Indique l'émail de la crinière des animaux.

1887 Indique l'émail de la crinière des animaux.

Criquet

Insecte herbivore se déplaçant en sautant et en volant.

Cristal de roche

Pierre blanche et transparente comme de l'eau.

Croc

Tige de fer dont la pointe est recourbée et aiguë. (le Crible et le Croc sont peu usités dans les armes françaises ; ont les rencontre le plus souvent dans celles l'Angleterre et d'Allemagne). Il y a des crocs de bateliers, des crocs de tonneliers et d'autres professions ; comme on en trouve de diverses formes il est nécessaire d'en faire une description la plus exacte que possible.

1887 Voir Crochet. 1899 Tiges de fer dont la pointe est recourbée et aiguë (le Crible et le Croc sont peu usités dans les armes françaises ; ont les rencontre le plus souvent dans celles l'Angleterre et d'Allemagne). 1901 Instrument semblable à une gaffe de marine, à pointe aiguë. 1905 Fer crochu ou gaffe des mariniers.

Crochet

Voir Croc.

1887 Instrument à l'usage des bateliers. Comme on en trouve de diverses formes, il est nécessaire d'en faire une description aussi exacte que possible s'il dévie de la forme simple la plus ordinaire. 1901 Voir Croc. 1905 Croc de petite dimension. Outil de fer à dents recourbées. Crampon.

Crochet de marinier

Crochet au bout d'un bâton servant à attraper les cordages.

Crocodile

Le crocodile est ordinairement posé en fasce, de profil et passant ou arrêté, alors que le lézard l'est en pal les pattes écartées et la queue ondoyante, tournée vers senestre.

1679 (Crocodille) De plusieurs sortes le plus souvent passans. 1901 La forme générale du crocodile est assez semblable, en grand, à celle des autres lézards.

Crocodille

Voir Crocodile.

1679 Voir Crocodile.

Crocus

Plante à bulbe et à fleurs jaunes ou violettes.

Croisé

On doit, en blasonnant, énoncer qu'une couronne, une bannière, ou tout autre meuble surmonté ou portant une croix, qu'il est croisé, lors même que cet emblème n'est pas d'un émail particulier. Signifie aussi que deux meubles se croisent.

1772 Se dit du globe impérial et des bannieres où il y a une croix. 1780 Se dit du globe impérial, des bannières, et des besants qui ont des croix. 1864 En forme de croix, ou orné de croix. 1872 Se dit de tout objet portant une croix. 1885 Se dit de tout ce qui porte une croix. 1887 Se dit des objets qui portent une croix. 1899 On doit, en blasonnant, énoncer qu'une couronne, une bannière, ou tout autre meuble surmonté ou portant une croix, qu'il est croisé, lors même que cet emblème n'est pas d'un émail particulier. 1901 Se dit des objets qui portent une croix : un globe surmonté d'une croix ; le panonceau d'un agneau pascal, lorsque la croisette est d'émail différent. 1905 Se dit d'un globe surmonté d'une croix, et du panonceau de l'agneau pascal, quand la croisette est d'un émail particulier. On dit également Croisetté.

Croisette

Petite croix qui est le diminutif de la croix alaisée et qui, le plus souvent, charge ou accompagne une pièce principale. On disait aussi croisille.

1660 A cause qu'elles sont petites et diminuées suivant leur multiplicité. 1772 Petite croix. Il y a des écus semés de croisettes. Les faces et autres pieces honorables sont quelquefois chargées ou accompagnées de croisettes. 1780 C'est ainsi qu'on appelle dans le blason de petites croix qui accompagnent d'autres pièces, ou dont les écus sont semés sans nombres. 1843 Petite croix alaisée et représentée en nombre dans un écu. 1887 Petite croix communément en nombre dans l'écu. 1899 Ce meuble est une croix régulière et de petite dimension, le plus souvent employée en nombre dans les armoiries. Le champ d'un Ecu peut en être semé : on la rencontre chargeant ou accompagnant les pièces honorables ; elle est toujours alésée. 1901 Petite croix dans un écu. 1904 Petite croix. 1905 Petite croix qui est le diminutif de la croix alaisée et qui, le plus souvent, charge ou accompagne une pièce principale. On disait aussi croisille.

Croisetté

S'emploie comme synonyme de croisé. Se dit de toute pièce chargée de croisettes. Attribut de la croix dont les branches sont terminées par des croisillons. Dans ce sens on dit mieux Recroisettée.

1905 S'emploie comme synonyme de croisé. Se dit de toute pièce chargée de croisettes. Attribut de la croix dont les branches sont terminées par des croisillons. Dans ce sens on dit mieux Recroisettée.

Croisille

Forme ancienne du mot Croisette.

1905 Forme ancienne du mot Croisette.

Croisillon

Se dit de la traverse d'une croix ou de petite croix.

1905 Chacun des quillons formant la croix d'une épée ou d'une dague.

Croison

Le point de croisement des deux branches de la croix.

1901 Traverse d'une croix.

Croisonné

Se dit d'une petite croix située sur un côté d'un meuble. Il faut préciser sa position.

Croissant

Ce meuble a la forme d'une demi-lune, évidée en dedans ; sa position ordinaire dans l'écu est d'avoir les pointes vers le chef, il est dit alors montant ; on l'énonce : versé ou renversé, lorsque ses pointes sont dirigées vers le bas de l'écu : couché ou tourné, lorsqu'elles vont vers le flanc dextre, et : couché-contourné si elles vont vers le flanc senestre. Les croissants sont dits : affrontés quand leurs pointes se regardent, et adossés, lorsqu'elles sont en sens contraire ; un champ semé de croissants est dit croissanté, et la croix dont les extrémités en sont chargées prend aussi cette qualification.

1660 Qui 1679 Sont aucunesfois adossez ou renversez, ou mis en bande (comme es armoiries atribuees au grand Turc) autres mis en face couchez, ou autrement. Ce qu'il faut specifier en blasonnant, & dire comme ils sont mis ou posez en l'escu, hors mis l'ordinaire, où lon dit seulement, tel seigneur porte d'or, à trois croissants de gueulles, ou selon qu'ils seront. 1885 Se représente ordinairement avec les pointes en haut. On doit indiquer en blasonnant s'il se trouve dans une autre position. On le dit versé quand il a les pointes en bas. 1887 Lorsque le croissant dirige ses cornes vers le chef de l'écu, il est montant, mais comme ceci est sa position ordinaire, il n'est pas nécessaire de se servir de ce terme que dans les cas où, par la position d'autres meubles, un doute serait possible. Avec les cornes dirigées vers la base de l'écu, le croissant est versé. Il est tourné lorsque les cornes regardent le flanc dextre de l'écu et contourné lorsqu'elles se dirigent vers le flanc senestre. 1899 Ce meuble a la forme d'une demi-lune, évidée en dedans ; sa position ordinaire dans l'Ecu est d'avoir les pointes vers le chef, il est dit alors montant ; on l'énonce : versé ou renversé, lorsque ses pointes sont dirigées vers le bas de l'Ecu : couché ou tourné, lorsqu'elles vont vers le flanc dextre, et : couché-contourné si elles vont vers le flanc sénestre. Les croissants sont dits : affrontés quand leurs pointes se regardent, et adossés, lorsqu'elles sont en sens contraire ; un champ semé de croissants est dit croissanté, et la croix dont les extrémités en sont chargées prend aussi cette qualification. 1901 Représenté avec ses deux cornes tournées vers le chef de l'écu. 1905 Pièce héraldique figurant sur les écus, seule ou en nombre, et représentée le plus souvent horizontalement, la convexité regardant la pointe de l'écu (croissant montant). Quand le croissant tourne cette convexité vers le chef, il est dit versé ou renversé ; quand il tourne ses pointes vers le côté senestre, il est dit contourné ; quand il les tourne vers le côté dextre, il est dit tourné.

Croissants adossés

Sont ceux qui ont leurs parties les plus grosses et les pleines à l'opposite l'une de l'autre.

1660 Sont ceux qui ont leurs parties les plus grosses et les pleines à l'opposite l'une de l'autre.

Croissant renversé

Qu'aucuns disent couché, est lorsque ses pontes ou cornes sont au rebours, du montant qui sont vers le chef et celles-ci vers la pointe.

1660 Qu'aucuns disent couché, est lorsque ses pontes ou cornes sont au rebours, du montant qui sont vers le chef et celles-ci vers la pointe.

Croissants tournés

Se posent comme les adossés, la différence est qu'ils toutes leurs cornes d'un même côté, vers le flanc dextre en fasce, il y en a qui ne sont tournés qu'en bande, alors il faut dire leur assiette pour être distingués des tournés simplement.

1660 Se posent comme les adossés, la différence est qu'ils toutes leurs cornes d'un même côté, vers le flanc dextre en fasce, il y en a qui ne sont tournés qu'en bande, alors il faut dire leur assiette pour être distingués des tournés simplement.

Croissant contourné

Le contraire du tourné, en ce que celui-ci a toujours ses cornes portées à dextre de l'écu, et celui-ci au flanc senestre.

1660 Le contraire du tourné, en ce que celui-ci a toujours ses cornes portées à dextre de l'écu, et celui-ci au flanc senestre.

Croissants affrontés et appointés

Leur assiette est contraire aux adossés, parce que leurs cornes ou pointes sont opposées les unes aux autres.

1660 Leur assiette est contraire aux adossés, parce que leurs cornes ou pointes sont opposées les unes aux autres.

Croissanté

Se dit de l'écu chargé de croissants. On dit généralement Semé de croissants.

1772 On dit d'une croix qu'elle est croissantée, lorsqu'elle a un croissant ou une demi-lune attachée à chacune de ses extrémités. Voyez Croix. 1885 Se dit d'une pièce héraldique terminée par des croissants. 1905 Se dit de l'écu chargé de croissants. On dit généralement Semé de croissants.

Croisure

Point d'intersection des deux lignes qui coupent un écu en quartiers.

1905 Point d'intersection des deux lignes qui coupent un écu en quartiers.

Croix

Pièce honorable formée d'un pal et d'une fasce. On en a compté plus de 400 différentes. Cette pièce honorable est une des plus usitées en armoiries. La partie carrée, laissée libre à chaque coin de l'écu se nomme canton, c'est pour cela que l'on doit dire qu'une croix est cantonnée, et non accompagnée, lorsque de menus meubles sont placés dans les vides carrés ou cantons. La forme de la croix se représente sous de nombreuses variétés, en se reportant aux différents noms qui suivent on y trouvera les explications nécessaires : - Alésée - Ancrée - Anillée - Clavelée - Enhendée - Au pied fiché - Fleurdelysée - Fleuronnée - Givrée - de Lorraine - Pattée - Pommetée - Potencée - Recercelée - Recroisettée - Retranchée - Tréflée - de Toulouse - Vidée, etc...

1660 C'est une des pièces de division appelées honorables ordinaires, et qui étant seule doit remplir de chacune de ses branches la tierce partie de l'écu. 1864 Symbole du christianisme très-fréquemment employé avec des formes diverses dans le blason des anciennes familles. Croisette, petite croix. 1872 Pièce dite honorable. Elle s'étend, par ses branches, aux quatre côtés de l'écu et laisse quatre vides qu'on nomme cantons. 1885 C'est le signe de notre rédemption qu'adoptèrent naturellement les preux dont la dévotion égalait la bravoure. On la forme au moyen de la réunion du pal et de la fasce. Le fameux labarum de Constantin n'était autre chose que la croix, et elle fut adoptée comme signe de piété ou de services rendus à la religion. Les évènements en ont fait varier les formes à l'infini. 1887 La croix ordinaire est formée de la fasce et du pal réunis. Ses branches s'étendent jusqu'aux bords de l'écu. Elle est désignée par le simple mot de croix. Pour la distinguer d'autres formes de croix, on dit croix pleine. Nulle autre pièce héraldique n'a subi tant de changement de forme que la croix ; le nombre en est des plus considérables ; mais il s'en faut de beaucoup que toutes ces variations se rencontreraient dans les armoiries, car beaucoup semblent inventées par les anciens hérauts dans le seul but de faire voir les mille manières dont on pourrait diversifier une figure donnée. 1899 Cette pièce honorable est une des plus usitées en armoiries ; elle est formée d'un pal et d'une fasce de proportions un peu réduites qui se rencontrent au milieu de l'Ecu et le coupent en angle droit. La partie carrée, laissée libre à chaque coin de l'écu se nomme canton, c'est pour cela que l'on doit dire qu'une croix est cantonnée, et non accompagnée, lorsque de menus meubles sont placés dans les vides carrés ou cantons. La forme de la croix se représente sous de nombreuses variétés, en se reportant aux différents noms qui suivent on y trouvera les explications nécessaires : - Alésée - Ancrée - Anillée - Clavelée - Enhendée - Au pied fiché - Fleurdelysée - Fleuronnée - Givrée - de Lorraine - Patée - Pommetée - Potencée - Recercelée - Recroisettée - Retranchée - Tréflée - de Toulouse - Vidée, etc ... 1901 A l'époque des Croisades, la croix varia de forme, et de couleur, afin d'empêcher la confusion dans les rangs des guerriers. 1905 La croix est une pièce héraldique dont le forme, la disposition et les proportions varient à l'infini, suivant les armoiries où elle se trouve figurée. En règle c'est exactement la réunion du pal et de la fasce, et elle est placée au centre de l'écu. Voir les différentes croix.

Croix (En)

Se dit d'objets rangés dans la direction qui est propre à la croix.

1887 Se dit d'objets rangés dans la direction qui est propre à la croix. 1901 Désigne la position de symboles posés dans le sens d'une croix.

Croix (Passé en)

Se dit de deux pièces longues posées l'une horizontalement et l'autre verticalement, l'une passant sur l'autre.

1887 Se dit de deux pièces longues posées l'une horizontalement et l'autre verticalement, l'une passant sur l'autre. 1901 Se dit de deux pièces : l'une posée en pal, l'autre posée en fasce et brochant sur la première.

Croix à degrés

C'est une croix haussée dont le pied est posé sur de la maçonnerie de taille façonnée en forme de degrés, telles que sont d'ordinaire les croix de pierre que l'on met sur les grands chemins.

1660 C'est une croix haussée dont le pied est posé sur de la maçonnerie de taille façonnée en forme de degrés, telles que sont d'ordinaire les croix de pierre que l'on met sur les grands chemins.

Croix alésée

Croix dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu. Elle se considère comme n'importe quelle croix spéciale qui est un meuble.

1660 Coupée, raccourcie et détachée.

Croix ancrée

Dont les extrémités se terminent en deux crochets ouverts demi-circulaires.

1660 Dont les branches finissent et se terminent en la figure d'une ancre de nature, large suivant le commun des autres croix. 1679 Qui autrement est nommee nylé, ou d'aucuns nelle, lors qu'elle est comme un filet, & plus estroite que la croix ancree, qui doit estre plus large, & en cela est leur difference. 1887 Celle dont les quatre branches se terminent en crochets comme les ancres de vaisseau. 1905 Croix dont les extrémités sont crochues comme celles d'une ancre.

Croix ansée

Chez les Egyptiens, symbole formé d'un Tau (T), surmonté d'une anse.

1901 A longue hampe apparaît dès le Ve siècle. 1905 Chez les Egyptiens, symbole formé d'un Tau (T), surmonté d'une anse.

Croix ansée potencée

Dont les extrémités se terminent par des demi-losanges.

1901 Dont les extrémités se terminent par des demi-losanges.

Croix bâtonnée

Voir Croix clavelée.

1660 Voir Croix clavelée.

Croix bordée

Soit alaisée ou non, est bordée tout autour par un filet d'autre couleur ou métal que celui de la croix, de laquelle il a la sixième partie de la largeur.

1660 Soit alaisée ou non, est bordée tout autour par un filet d'autre couleur ou métal que celui de la croix, de laquelle il a la sixième partie de la largeur.

Croix bourdonnée

Croix dont les extrémités sont en forme de boules.

1660 Voir Croix pommetée. 1679 Ou pommettée. 1905 Croix dont les extrémités sont en forme de boules.

Croix bretessée

Qui a les branches garnies de bretesses, composée de créneaux qui se rapportent les uns aux autres.

1660 Qui a les branches garnies de bretesses, composée de créneaux qui se rapportent les uns aux autres.

Croix câblée

Croix faite de cordes ou de câbles tortillés.

1904 Croix faite de cordes ou de câbles tortillés.

Croix cannelée

Voir Canelé.

1660 Voir Canelé.

Croix cantonnée

Qui a aux cantons quelques figures qui remplissent les vides de l'écu qui accompagnent la croix.

1660 Qui a aux cantons quelques figures qui remplissent les vides de l'écu qui accompagnent la croix.

Croix cercelée

Qui a les branches terminées en façon de croix ancrée dont les bouts se recourbent en demi-cercle.

1660 Qui a les branches terminées en façon de croix ancrée dont les bouts se recourbent en demi-cercle.

Croix chargée

Chargée de toute pièce.

1660 Chargée de toute pièce.

Croix clavelée

Est composée de bâtons tronçonnés, et qui semblent enclavés dans le bois principal de la croix.

1660 Est composée de bâtons tronçonnés, et qui semblent enclavés dans le bois principal de la croix.

Croix componée

Comme on dit d'une bordure componée, qui est composée de diverses pièces d'un métal et d'une couleur.

1660 Comme on dit d'une bordure componée, qui est composée de diverses pièces d'un métal et d'une couleur.

Croix croisée, ou recroisettée

Est celle qui a une autre croix à chacune de ses extrémités, en sorte qu'il semble que ce soient quatre croix dont les pieds se joignent en coeur par une égale distance au milieu de l'écu.

1660 Est celle qui a une autre croix à chacune de ses extrémités, en sorte qu'il semble que ce soient quatre croix dont les pieds se joignent en coeur par une égale distance au milieu de l'écu.

Croix de vair, croix vairée

De vair, d'argent et d'azur, et vairée pour les autres émaux.

1660 De vair, d'argent et d'azur, et vairée pour les autres émaux.

Croix denchée, dentée, endenchée ou endentée

Qui en lignes droites et unies, a des bords garnis de dents, lesquels se mettent en dehors et dessus le champ.

1660 Qui en lignes droites et unies, a des bords garnis de dents, lesquels se mettent en dehors et dessus le champ.

Croix dentelée

Est de même que denchée, toute la différence qu'il y a, c'est que les dents sont plus petites.

1660 Est de même que denchée, toute la différence qu'il y a, c'est que les dents sont plus petites.

Croix d'hermines

Hermines comme fourrure.

1660 Hermines comme fourrure.

Croix cléchée

Se dit des arrondissements de la croix de Toulouse, dont les quatre extrémités sont faites comme les anneaux des clés.

1887 Se dit des arrondissements de la croix de Toulouse, dont les quatre extrémités sont faites comme les anneaux des clés. 1905 Croix, qui percée à jour, laisse voir le fond de l'écu.

Croix coupée

Autrement dite racourcie.

1679 Autrement dite racourcie.

Croix d'Alcantara

Ordre militaire d'Espagne.

1887 Cette croix de forme très singulière, se distingue entre autres par une sorte d'anses dont deux se trouvent à chaque bras. Le signe distinctif des chevaliers d'Alcantara, en Espagne, était un écusson d'or, chargé de cette croix de sinople.

Croix de Bourgogne

Voir Sautoir.

1887 Voir Sautoir.

Croix de Calatrava

Elle a la même forme que la croix d'Alcantara. Les chevaliers de Calatrava la portaient de gueules en champ d'or.

1887 Elle a la même forme que la croix d'Alcantara. Les chevaliers de Calatrava la portaient de gueules en champ d'or.

Croix de Calvaire

On appelle croix de calvaire, celle dont la traverse passe plus haut que le milieu.

1843 On appelle croix de calvaire, celle dont la traverse passe plus haut que le milieu. 1887 Croix latine haussée sur trois degrés.

Croix de fer

Croix militaire de sable bordée d'argent qui entre actuellement dans beaucoup d'armoiries prussiennes.

1887 Croix militaire de sable bordée d'argent qui entre actuellement dans beaucoup d'armoiries prussiennes.

Croix de Jérusalem

C'est une croix potencée et alésée, cantonnée de quatre petites croix qui sont également potencées, quoiqu'il ne soit pas rare de les rencontrer sous la forme de croisettes sans potences. Toutes ces croix d'or en champ d'argent formaient les armes du Royaume de Jérusalem aux temps des Croisades. Dans les armoiries particulières la croix de Jérusalem se présente souvent avec d'autres émaux. En employant la simple expression de Croix de Jérusalem, on exprime que la grande croix est accompagnée de ses quatre petites croix.

1887 C'est une croix potencée et alésée, cantonnée de quatre petites croix qui sont également potencées, quoiqu'il ne soit pas rare de les rencontrer sous la forme de croisettes sans potences. Toutes ces croix d'or en champ d'argent formaient les armes du Royaume de Jérusalem aux temps des Croisades. Dans les armoiries particulières la croix de Jérusalem se présente souvent avec d'autres émaux. En employant la simple expression de Croix de Jérusalem, on exprime que la grande croix est accompagnée de ses quatre petites croix. 1905 Croix des Religieux de Saint-Esprit.

Croix de Lorraine

Croix patriarchale.

1887 Synonyme de Croix patriarcale. 1905 Croix patriarchale.

Croix de Malte

Croix de chevalerie à huit pointes.

1887 Croix de chevalerie à huit pointes. 1905 La croix de Malte était en principe une croix latine blanche, pleine, sur champ de gueules, que les chevaliers portaient sur leur vêtement de dessus, au côté gauche, tandis qu'une autre, à huit pointes (croix d'étoile blanche), était appliquée devant et derrière sur leur manteau.

Croix de moulin

C'est une pièce de fer forgée en forme de croix ou de sautoir percé en carré au centre. Voir Fer de moulin.

Croix de Saint-André

Croix appelée sautoir ou sautoir alésé lorsque ses extrémités sont coupées à angle droit de manière à la voir isolée dans l'écu.

1660 A les branches posées obliques et biaisées, ainsi que la lettre X nous en représente la forme. Appelée aussi croix de Bourgogne. En armoiries cette croix est appelée sautoir. 1887 Synonyme de Sautoir. 1901 Croix appelée sautoir ou sautoir alésé lorsque ses extrémités sont coupées à angle droit de manière à la voir isolée dans l'écu.

Croix de Saint-Antoine

Voir Tau.

1660 Voir Tau.

Croix de Toulouse

C'est une croix cléchée, vidée et pommetée de trois pièces à l'extrémité de chaque bras.

1887 C'est une croix cléchée, vidée et pommetée de trois pièces à l'extrémité de chaque bras. 1901 Croix vidée, cléchée, pommetée et alésée. 1905 Croix vidée, cléchée et pommetée.

Croix double

Ou double croix ; elle est composée de deux traverses.

Croix écotée

Croix qui semble composée de deux troncs écotés.

1887 Croix qui semble composée de deux troncs écotés.

Croix écartelée

Qui est divisée par un filet parti, coupé, tranché et taillé, ce qui donne huit faces.

1660 Qui est divisée par un filet parti, coupé, tranché et taillé, ce qui donne huit faces.

Croix échiquetée

Qui est garnie d'échiquier.

1660 Qui est garnie d'échiquier.

Croix égyptienne

Ce n'est en réalité pas une croix mais un hiéroglyphe égyptien.

Croix engrêlée

Croix qui est dentelée sur les bords.

1660 Est peu différente de la dentelée sinon en tant que l'endenture diffère de l'engrêlure laquelle est faite en rond entre les dents. 1905 Croix qui est dentelée sur les bords.

Croix enhendée

Qui a les branches terminées en façon de croix ancrée et entre les deux crochets une pointe comme un fer de lance.

1660 Qui a les branches terminées en façon de croix ancrée et entre les deux crochets une pointe comme un fer de lance.

Croix enserrée de quatre degrés

Laquelle à ses quatre branches égales, et au bout de chacune, il y a trois degrés tracés et figurés en la même forme que s'ils servaient de marchepied. Appelée également croix péronée.

1660 Laquelle à ses quatre branches égales, et au bout de chacune, il y a trois degrés tracés et figurés en la même forme que s'ils servaient de marchepied. Appelée également croix péronée.

Croix étoilée

Etoile à quatre rais qui touchent les bords de l'écu.

1887 Etoile à quatre rais qui touchent les bords de l'écu.

Croix fendue

Qui est entre-ouverte et séparée en deux.

1660 Qui est entre-ouverte et séparée en deux.

Croix fichée

En plusieurs manieres, aucunes dites croisettes recroisettes au pied fiché.

1660 Qui est un peu plus haute que large, et qui a le bas pointu et propre à être fichée en terre, le reste se façonnant à fantaisie. 1679 En plusieurs manieres, aucunes dites croisettes recroisettes au pied fiché. 1887 Croix dont le pied est effilé.

Croix fleurdelisée

Croix dont les branches se terminent en fleurs-de-lis.

1660 Qui est garnie à chacun de ses bouts d'une fleur-de-lys. 1887 Croix dont les branches se terminent en fleurs-de-lis.

Croix fleuronnée

Croix dont les branches se terminent en fleurons.

1660 Qui a ses branches terminées ou ornées de trèfles ou tierce-feuilles. 1887 Croix dont les branches se terminent en fleurons.

Croix florencée

Voir Croix fleurdelisée.

1887 Voir Croix fleurdelisée.

Croix fourchée

Dont les branches se terminent par trois pointes.

1660 Dont les branches se terminent par trois pointes.

Croix fourchetée

Celle dont les bras sont terminés par des espèces de fourches.

1660 Qui a les branches terminées en fourchettes dont on se sert à soutenir le mousquet. 1887 Celle dont les bras sont terminés par des espèces de fourches.

Croix frettée

La croix frettée est une représentation ancienne car on aurait tendance de nos jours à représenter la croix frettée comme une croix couverte de frettes. Il s'agit d'une croix formée de quatre ou six pièces (jumelles ou tierces) entrelacées en coeur à la manière de la palissade.

1660 Qui est chargée de cotices se traversant et laissant un vide en forme de carrés posés comme les losanges en pointes haut et bas, on l'appelle autrement croix coticée et contre-coticée.

Croix givrée ou gringolée

C'est celle qui finit ses branches par des têtes de serpents recourbées de côté et d'autres de la façon des croix ancrées.

1660 C'est celle qui finit ses branches par des têtes de serpents recourbées de côté et d'autres de la façon des croix ancrées.

Croix grecque

Croix ordinaire qui ne touche pas les bords de l'écu. Elle n'est autre chose qu'une croix alésée.

1887 Croix ordinaire qui ne touche pas les bords de l'écu. Elle n'est autre chose qu'une croix alésée.

Croix gringolée

Croix dont les extrémités figurent des têtes de serpent.

1887 Croix dont chaque bras se termine par deux têtes de serpent. 1905 Croix dont les extrémités figurent des têtes de serpent.

Croix haussée

Synonyme de Croix de Calvaire.

1660 Qui a la branche d'en bas beaucoup plus longue que les autres. 1887 Synonyme de Croix de Calvaire.

Croix hendée

Croix dont les extrémités sont ancrées de fleurs de lis.

1905 Croix dont les extrémités sont ancrées de fleurs de lis.

Croix latine

Croix dont la traverse se trouve aux trois quarts de la hauteur.

1887 Croix dont la traverse se trouve aux trois quarts de la hauteur.

Croix losangée

Composée ou chargée de losanges de métal et de couleur qui en font le plein et le vide. Si la croix n'a point d'autre corps que la losange, on dit croix losangée à cinq pièces, par exemple.

1660 Composée ou chargée de losanges de métal et de couleur qui en font le plein et le vide. Si la croix n'a point d'autre corps que la losange, on dit croix losangée à cinq pièces, par exemple.

Croix nillée

C'est une croix ancrée séparée en quatre pièces.

1660 Neslée, nellé, nilée, nil ou nigle. C'est une croix ancrée qui est fort déliée, comme l'anille. 1887 C'est une croix ancrée séparée en quatre pièces. 1904 Croix séparée en quatre pièces.

Croix ondée

Celle dont les branches se tournent en ondes.

1660 Celle dont les branches se tournent en ondes.

Croix partie

Qui est divisée par un filet du haut en bas.

1660 Qui est divisée par un filet du haut en bas.

Croix patriarcale

Croix alésée à double traverse, la première moins longue que la seconde.

1660 Qui est vraiment une croix double, ou qui a deux travers, chacun à l'endroit de chaque tiers du montant, celui du bas un peu plus long que l'autre. 1887 Croix alésée à double traverse, la première moins longue que la seconde.

Croix pattée

Croix dont les extrémités sont élargies.

1660 A les bouts de ses branches plus larges trois fois que leur racines, et vidée sur les flancs par un trait d'ovale. 1887 Croix ordinaire, élargie aux quatre extrémités. 1901 Dont les branches s'élargissent à leurs extrémités. 1905 Croix dont les extrémités sont élargies.

Croix perronnée

Se dit d'une croix alésée dont les quatre bras se terminent par une pièce ayant l'aspect de deux ou trois marches d'escalier superposées.

1905 Se dit d'une croix alésée dont les quatre bras se terminent par une pièce ayant l'aspect de deux ou trois marches d'escalier superposées.

Croix pommetée

Celle dont chaque bras est terminé par une boule.

1660 Qui est faite en forme de bourdon, ainsi ronde comme un bâton et garnie à ses bouts d'une pomme, boule ou bouton. 1887 Celle dont chaque bras est terminé par une boule.

Croix portée

Croix latine qui est représentée penchée, dans la position où était celle du Christ quand il allait au supplice.

1905 Croix latine qui est représentée penchée, dans la position où était celle du Christ quand il allait au supplice.

Croix potencée

Elle est terminée par des potences.

1660 Qui est faite à ses bouts en forme d'une potence ou de notre lettre T qui est la même que le Tau des anciens hébreux. 1887 Elle est terminée par des potences. 1901 Formée par quatre T réunis pied à pied. Appelée par les Latins Croix de Jérusalem. 1905 Croix qui se termine par quatre plates-bandes.

Croix recercelée

Cette croix ressemble à la croix ancrée, mais ayant des crochets beaucoup plus recourbée.

1887 Cette croix ressemble à la croix ancrée, mais ayant des crochets beaucoup plus recourbée.

Croix recroisettée

Celle dont les quatre branches forment elles-mêmes des croix.

1887 Celle dont les quatre branches forment elles-mêmes des croix. 1901 Croix dont les branches sont terminées en croix.

Croix recroisettée au pied fiché

La croix recroisettée dont le pied est effilé.

1887 La croix recroisettée dont le pied est effilé.

Croix resarcelée

C'est une croix ordinaire, accompagnée d'un trait, parallèle à chacune de ses branches. Les exemples en sont de la dernière rareté.

1660 Est vraiment une croix divisée en sa largeur par le moyen d'un filet qui règne par tout la partie extérieure d'icelle, soit de l'émail du champ soit d'un autre émail. 1887 C'est une croix ordinaire, accompagnée d'un trait, parallèle à chacune de ses branches. Les exemples en sont de la dernière rareté.

Croix retranchée

Cette croix très rare a les bras terminés à peu près en forme de losange.

1887 Cette croix très rare a les bras terminés à peu près en forme de losange. 1905 Croix dont les extrémités sont taillées de manière à former un triangle dont les angles font saillie.

Croix tréflée

Croix dont chaque bras se termine en trèfle.

1887 Croix dont chaque bras se termine en trèfle.

Croix tronçonnée

Croix qui, en conservant sa forme générale, est brisée en plusieurs morceaux. On n'en trouve d'exemples que dans quelques armoiries anglaises.

1887 Croix qui, en conservant sa forme générale, est brisée en plusieurs morceaux. On n'en trouve d'exemples que dans quelques armoiries anglaises.

Crosse

Marque de juridiction et d'autorité pastorale ; ce meuble est représenté par un bâton recourbé et fleuronné dans sa partie supérieure. Son emploi est plus fréquent comme ornement extérieur des armoiries ; lorsque la crosse figure seule dans un écu, elle est toujours placée en pal.

1660 Crosse d'évêque ou d'abbé. 1899 Marque de juridiction et d'autorité pastorale ; ce meuble est représenté par un bâton recourbé et fleuronné dans sa partie supérieure. Son emploi est plus fréquent comme ornement extérieur des armoiries ; lorsque la crosse figure seule dans un écu, elle est toujours placée en pal. 1901 Bâton épiscopal d'or ou d'argent recourbé et fleuronné dans sa partie supérieure. Les évêques portent (dans leurs armes) la crosse tournée en dehors, tandis que les abbés la portent tournée en dedans, afin de montrer que leur juridiction n'est que dans le cloître. Ce ne fut d'abord qu'une houlette pastorale terminée en volute et qui ne s'élevait pas plus haut que le front de celui qui la portait. On l'appelle bâton de berger, parce qu'il a la forme du bâton recourbé dont les anciens bergers se servaient pour saisir les moutons par les pieds, afin de les arrêter dans leur course vagabonde. La crosse épiscopale était la plus simple, car celle de l'archevêque se terminait en croix sans crochet ; celle du patriarche était une croix double ou grecque, et celle du pape une croix à trois barres transversales. La crosse est aussi un instrument de jeu très populaire en Écosse, d'où il a été importé dans les Pays-Bas et principalement en Gueldre. 1905 Pièce héraldique figurant une crosse. Rare comme meuble de l'écu, elle se rencontre surtout comme support dans les armoiries des évêques et des abbés ; pour les premiers elle est tournée vers l'extérieur de l'écu, et pour les autres, regarde la mitre qui l'accompagne.

Crousille

Coquille.

Crouzille

Voir Crousille.

Cruche

Vase de terre ou de grès muni d'une ou deux anses.

1905 Vase de terre ou de grès muni d'une ou deux anses.

Crucifère

Plante herbacée dont la fleur à quatre pétales libres disposés en croix.

Crustacé

Crabes, crevettes, homards, langoustes, écrevisses, etc..., scorpions.

Cube

Peut être destiné comme supports divers.

Cuiller

Oiseau.

1901 L'usage des cuillers ne remonte pas au-delà du XIVe siècle.

Cuillère

Ustensile de table pour consommer les liquides.

Cuirasse

Espèce de corset de cuir, de fer ou de tout autre métal, qui sert à protéger la poitrine et le dos de certains soldats.

1901 On voit fréquemment des cuirasses dans les blasons militaires du premier Empire. 1905 Espèce de corset de cuir, de fer ou de tout autre métal, qui sert à protéger la poitrine et le dos de certains soldats.

Cuissard

Partie de l'armure qui protége la cuisse.

Cuissart

Voir Cuissard.

Cul de lampe

Ornement de lambris ou de voûte, qui est fait comme le cul d'une lampe d'Église.

Cupule

Sorte de petite coupe plus ou moins ouverte qui enveloppe la base du fruit.

1905 Sorte de petite coupe plus ou moins ouverte qui enveloppe la base du fruit.

Cupulé

Qui est muni d'un cupule, comme les fleurs et fruits du chêne, du noisetier, du châtaignier, etc.

1905 Qui est muni d'un cupule, comme les fleurs et fruits du chêne, du noisetier, du châtaignier, etc.

Curé

Prêtre en charge d'une paroisse.

Custode

Boite en verre qui contient l'hostie présentée dans l'Ostensoir.

1905 En langage liturgique : boîte où l'on serre le pain à chanter.

Cuvier

Cuve.

Cyane

Fleur.

Cyclamor

(ou Orle rond) - Grand anneau plat au centre de l'écu.

1772 Espece de bordure que d'autres appellent orlerond. 1872 Sorte de grand anneau. 1885 Espèce d'orle rond ou de cercle. 1887 Voir Orle. 1899 Sorte de grand anneau plat, contournant, sans y toucher, les bords intérieurs de l'écu ; cette figure ne devant jamais être multipliée dans un écu, à été dénommée par plusieurs auteurs : Orle rond. 1901 On dit ce terme synonyme de l'orle. Mais c'est une erreur grossière : le cyclamor est un grand anneau, tandis que l'orle est une pièce dans le champ de l'écu et parallèle à ce dernier. 1905 Pièce héraldique qui est un anneau ou une bordure circulaire et qu'on appelait aussi orle rond. Quand les cyclamors sont en nombre dans l'écu, ils prennent le nom d'annelets.

Cyclamore

Voir Cyclamor.

Cygne

Son emploi dans les armoiries tient à ce qu'il est considéré comme un attribut seigneurial, il se blasonne de la même manière que les oiseaux (voyez ce mot).

1660 Oiseau de rivière. 1679 (Cigne) Oiseau que l'on trouve en armes. 1885 Se représente comme le cygne ordinaire. 1887 Se représente toujours de profil. Son bec et ses pattes sont souvent d'un autre émail que son corps. 1899 Son emploi dans les armoiries tient à ce qu'il est considéré comme un attribut seigneurial, il se blasonne de la même manière que les oiseaux (voyez ce mot). 1901 Oiseau représenté debout et de profil. 1905 Figure héraldique représentant l'oiseau de ce nom, et toujours représenté d'argent. Quand son bec et ses pattes sont d'un émail particulier, on le dit becqué et membré de ..., et on l'appelle alcyon quand il est figuré dans son nid et voguant sur les flots.

Cygongne

Voir Cigogne.

1679 Voir Cigogne.

Cymbale

Instrument de musique en bronze ou en cuivre. Triangle avec grelots.

Cyprès

Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux.

1679 Arbre que l'on trouve en armes. 1899 Ce meuble rentre dans la catégorie des arbres, et se blasonne comme eux. 1901 Arbre droit, haut et pointu. Le cyprès se voit rarement dans les écus français.

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